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 « Seriously, Noam ?! » (pv)

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MessageSujet: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyDim 23 Mai - 22:51

    Les 23h00 approchaient en ce vendredi soir. Joyce traînait sur le canapé en compagnie de Regan. Elles venaient de regarder un DVD que la jeune institutrice avait apporté, débarquant à l’improviste. Le générique défilait sur l’écran, et, comme souvent dans les soirées comme celles-ci, les jeunes femmes somnolaient à moitié.

    Joyce se fit violence, certaine que si elle ne bougeait pas maintenant, elle n’aurait jamais la force de rentrer chez elle. Elle s’étira doucement, se leva, et, déposant un bisous sur le front de la maman Bishop (comme elle se plaisait à la surnommer), elle annonça : « Bon, allez, je me rentre moi. Bientôt, mes yeux seront trop fermés pour que je puisse conduire. »

    Attrapant ses affaires rapidement, elle la salua et redescendit à sa voiture. Les derniers effets de son heure de somnolence furent effacés par l’air frais qui balayait Hope Mills en ce début de nuit. Elle inspira un instant, afin de se réveiller complètement et de pouvoir conduire surement.
    Elle s’installa au volant de sa voiture, fit craquer les os de ses doigts, et, alors qu’elle allait démarrer le contact, elle entendit son téléphone portable sonner. Etait-ce Regan qui l’appelait pour la prévenir qu’elle avait oublié quelque chose ? Elle farfouilla un instant dans son sac à main avant de l’en extirper. Il s’agissait d’un numéro inconnu.

    « Allo ? » « Joyce ? » fit une voix féminine à l’autre bout du fil. Elle ne la reconnu pas immédiatement, elle était affaiblie par une musique de fond, comme si la personne s’était trouvée devant l’entrée d’un club ou d’un bar nocturne. « C’est Andy ! Appartement 5D ! » Oh, l’une de ses voisines ! Elle ne se rappela pas lui avoir donné son numéro de portable. « Oh, salut Andy ! Comment tu vas ? Il y a un problème ? » Elles ne se côtoyaient pas plus que cela, se contentant des bases de la politesse, et se rendant des services si besoin était. Aussi Joy’ se demandait ce qui aurait pu la pousser à lui passer un coup de fil à cette heure si tardive. « Je suis désolée de te déranger si tard, Joyce, mais heu… Enfin, c’est peut être pas mes affaires, mais il y a un de tes amis, tu sais le mec mignon qui vient de revenir en ville ? » « Noam ? Noam Tanner ? » demanda-t-elle, en fronçant les sourcils, à présent intriguée. « Oui, voilà, celui qui vient à ton appart de temps en temps. »

    « Ca, ça élimine au moins Casey... », pensa-t-elle avec amertume. « Eh bien, comment te dire ?... Il.. Je suis au Catalyst, là, et heu… Ben il se trouve qu’il est au bar, tout seul, et… Il n’a pas l’air très bien. »

    Le cœur de Joyce se mit à battre plus vite, il se serra dans sa poitrine. Qu’est-ce que son meilleur ami était encore en train de faire ?

    « Hmm.. Je vois. Merci Andy, c’est gentil d’avoir pensé à moi. » Joyce n’osait même pas imaginé la réaction qu’ait pu avoir Charly en apprenant ça. Fureur noire ou profonde déception ? Dans les deux cas, mieux valait ne pas la mettre au courant.

    Fatiguée, et donc de mauvais poil, elle démarra sa petite voiture de ville et se rendit, non pas chez elle, comme elle l’aurait souhaité, mais au club le plus en vogue de leur petite ville, le Catalyst. Elle eut beaucoup de mal à trouver un endroit où se garer au centre ville, ce qui ne fit qu’accroitre son irritation.

    Et c’était sans compter sur le fait qu’elle dut payer l’entrée de la boîte de nuit. Heureusement qu’une consommation était incluse dans le prix d’entrée, parce qu’elle allait avoir besoin d’un remontant pour tenir.
    Elle ne vit pas Andy, et ne la chercha d’ailleurs pas vraiment. Elle se fraya un chemin à travers les gens présents et arriva au bar. Elle finit par repérer Noam, assis sur l’un des tabourets. Il semblait totalement déconnecté de ce qui l’entourait, inconscient de l’agitation et de la musique assourdissante qui résonnait à l’intérieur. Son regard était plongé dans le verre qu’il tenait d’une main, comme s’il faisait face à un cruel dilemme : boire ou ne pas boire. Elle le rejoint rapidement.

    « Sérieusement, Noam ?! Qu’est-ce que tu fous, là ? » lança-t-elle d’un ton peu amène, et d’une voix forte afin de couvrir le son des basses.

    Cela lui faisait mal de le voir détruit ainsi. Lui qui avait toujours été là pour elle si elle avait besoin de quelqu'un sur qui se reposer, qu’elle avait toujours considéré comme son grand-frère. Il avait tellement changé, et elle savait qu’il n’avait rien fait pour, que la vie ne l’avait pas épargné avec la perte de sa sœur, et la séparation d’avec Charly, cependant elle ne pouvait s’empêcher de regretter l’ancien Noam. Celui qui se battait, celui qui ne buvait pas pour oublier.

    « Mais merde ! Tu as pensé à ta fille ? A Charly ? A moi ? Tu crois que c’est en venant te saouler la gueule que tes problèmes vont s’arranger ? Tu préfères ça à venir me parler ? » lâcha-t-elle, comme une bombe, oubliant sur le bord de la route son tact, sa diplomatie et sa douceur habituelle. Paris risqué, mais que voulez-vous, elle ne pouvait être sans cesse d’humeur joviale.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyLun 24 Mai - 17:16



    Dès l’instant où il avait franchit les portes de la maison, le vent avait tourné. Ces dernières semaines s’étaient écoulées sans nuage. Pour dire, entre eux c’était rare. Chacun faisait des concessions, produisaient des efforts pour que cette relation fonctionne. Noam n’avait rien à redire. Dès qu’ils étaient ensemble, tout se passait à merveilles. Mais c’était croire au conte de fée que de penser que ça pouvait durer si longtemps. La porte était à peine refermé qu’il entendait des voix dans le salon. L’espace d’une seconde, il avait songé que Charly devait être avec Josh. Sauf qu’en s’approchant de la pièce, il vit ses deux personnes. Deux personnes de son passé qui le rendait fou de rage à chaque fois qu’on évoquait leur nom. Malgré ses deux années et son retour, il n’est pas parvenu à dépasser le stade de la colère. Manipulé et trahit, il arrive à peine à croire que Charly ose les laisser s’approcher de leur fille. Son regard s’assombrit à l’instant précis où ses yeux se posent sur eux. Les Tanner, bien sur. De qui aurait il pu s’agir ? Ses mâchoires se crispent, ses poings se serrent alors qu’un goût d’amertume emplit sa bouche. Il retient encore la violence qui bouillonne en lui. Si Noaly n’était pas dans la pièce, il n’aurait surement pas hésité. Sauf que sa fille ne méritait pas de le voir dans un tel état de colère. Il entend sa mère murmurer son prénom mais c’est l’intervention de Charly qui le fait bouger. Il ne réprime pas la colère qui l’envahit. Elle est sous jacente. Un simple mot et il pourrait exploser. Foutre en l’air tout ce qu’il a établit depuis son retour. La voix de Charly et son insistance à le trainer dans la cuisine lui fait prendre contact avec la réalité. « Qu’est ce qu’ils foutent là ? » lâche Noam soudainement. Son regard reste rivé vers la porte du salon. C’est à peine s’il se rend compte de ses agissements. Tout ce qu’il souhaite, c’est les voir débarrasser le plancher et vite. Il n’entend pas le soupir de Charly. « Déjà, tu devrais te calmer- » « Ne me dis pas ce que j’ai à faire ! » réplique-t-il d’un ton placide. Il a horreur de la voir faire ça. « T’es pas à ma place ! Tu sais pas à quel point ils me dégoutent ! Ils n’ont jamais mérité d’avoir une fille comme Lynn. Et ils ne verront plus jamais notre fille ! » « Noam- » « Non Charly ! Va savoir quel mensonge, ils ont dû inventer pour venir jusqu’ici ? Il n’est pas question que vous soyez victimes de leurs manipulations- » « C’est tes parents. Ils t’ont élevés. Ils ne peuvent pas être totalement mauvais. Ils ont fait une erreur- » « Une erreur ? Tu veux rire, j’espère ?! ils ont séparé Léanne et Lynn, ils m’ont mentit quand à mon adoption et sur le fait que ma famille biologique vit toujours aussi. Et je te passe le refrain de la maladie de Lynn ! T’as pensé au fait que Lynn pourrait être encore parmi nous, si elle avait été diagnostiqué et traitée à temps ?! Alors non, je ne veux plus rien à faire avec eux. Et j’aimerais que Noaly et toi, en fassiez autant ! » Il explosait comme ça ne lui arrivait jamais. Il ne lui laissait même pas l’occasion d’en placer une. Toute cette histoire le bouffait. Peut être pouvait on trouver ça démesuré mais Noam n’en pouvait plus de retenir toute cette haine qu’il avait accumulé au fil des années. Personne ne semblait apte à comprendre que les Tanner l’ont détruit. Perdre Lynn l’a marqué à tout jamais mais les Tanner ont enfoncé le couteau dans la plaie avec leurs mensonges. Il est incapable de passer l’éponge, car il a toujours en tête que sans ses mensonges, sa sœur pourrait peut être être vivante ! Le regard meurtrier de Charly lui en dit long. Il est surement allé trop loin. « Ne me parle pas sur ce ton, Tanner ! » Et c’était parti. Plus rien n’allait et il y avait fort à parier que ça allait également exploser entre eux. Tout avait été trop beau. Il fallait remettre les choses en place, sans disputes entre eux, c’était forcément que quelque chose clochait. Ils ont toujours été connus pour leurs disputes. Parfois ça ressemblait à des chamailleries mais ils exposaient leurs vérités, ce qui risquait d’avoir de sérieuses conséquences entre eux. Toutefois leurs sentiments ont toujours eu un rôle prépondérant. Quoiqu’il arrive, l’un finit toujours par raisonner l’autre. Sauf que cette fois ci, Noam ne s’estime pas en tort. « Noaly a le droit de connaitre- » « Non ! » « Tu sais même pas ce que j’allais dire ! » « Tu m’prends pour un imbécile ?! Bon Dieu Lily, j’ai pas envie de les voir vous faire du mal à toutes les deux ! Tu peux pas comprendre ça ?! Tu peux pas comprendre que ça me rend dingue de savoir que des personnes peuvent encore nous atteindre, nous séparer ?! » Pour arriver à le mettre hors de lui, il en fallait beaucoup. Et là, ça atteignait son paroxysme. « Mais si tu préfères leur cirer les pompes, libre à toi ! Surtout ne m’attends pas ce soir ! » Ni une ni deux, il tournait les talons. Cette histoire n’en finirait jamais. Les Tanner avait le chic pour semer la zizanie. Eux et leur perfections qu’ils aillent au diable. Noam en avait réellement sa claque de cette famille. Il voulait juste créer sa propre famille, sans plus avoir de lien avec cette famille adoptive. La porte d’entrée claque de nouveau et sa colère ne désemplit pas. Sans plus réfléchir, il fonce au volant de sa voiture en direction du centre ville.

    Il n’a pas à rouler bien longtemps. Au Bones, il trouvera forcément un clampin qui voudra lui faire la causette. C’est pour cette raison qu’en cette soirée bien avancé, il se rend au Catalyst. Personne n’aura l’idée de venir le déloger d’ici. Au bar, il commande vite un verre et son regard se pose dessus. Sa colère le rend vulnérable. En proie à cette souffrance, il ne sait plus comment gérer les évènements de sa vie. Son doigt court tout autour du verre tandis que ses réflexions s’approfondisse. Charly passera-t-elle l’éponge ? Il n’en sait rien. Elle doit se faire un sang d’encre. Même s’il est encore sur les nerfs, il meurt d’envie d’entendre sa voix. Dans le fond, Noam est un contraste à lui tout seul. Il supporte pas de la laisser seule et lorsqu’il le fait, il veut être avec elle. Seulement ça n’arrangerait rien. Il tenait juste à ce qu’elle comprenne. Les Tanner sont et seront toujours sa bête noire. Pourtant Noam n’est pas connu pour sa nature rancunière. Sauf que les Tanner ont frappé là où ça faisait mal. La famille. Ça Noam ne peut le pardonner. C’est à peine s’il réalise le raffut autour de lui et la petite blonde qui essaie de se faire entendre par dessus la musique. Il hausse un sourcil, arquant un regard dans sa direction. « C’est nouveau, tu m’espionnes ? Waouuhh quelle promotion dis moi ! Tu fais ça avec tout le monde ou uniquement avec ceux que tu considères comme tes amis ?! »

    Il se moque de ce qu’on pense de lui. Alcoolique ou non, il a encore sa pièce dans sa poche. Six mois. Il tient le bon bout. Charly le lui répète souvent. Pourtant, il en vaut peu pour sombrer. Ce soir particulièrement. Sa gorge le brule et il meurt d’envie de sentir l’alcool lui déchirer la gorge. Lui rappeler qu’il est vivant et qu’il peut faire n’importe quoi. Comme un coup de folie. Seulement, Joyce ne semble pas décidé à lui foutre la paix. Elle en rajoute une couche. Ses propos réunissent une fois de plus la colère de Noam. Le regard qui ç’en suit, le prouve. Ses yeux se heurtent au sien, son visage se crispe et les mots franchissent froidement ses lèvres. « Ma fille hein ! » se retient-il de vider ce verre cul sec. « Tu sais quoi ? Tu vaux pas mieux que les autres ! Tu m’as délibérément cacher son existence et ça, je suis pas sur de pouvoir un jour l’avaler ! » Il se contient. Il pourrait devenir violent s’il oubliait une seconde que c’était Joyce. « Je serais revenu immédiatement si j’avais su que Charly était enceinte. Le pire, c’est que tu le savais et que t’as bien omis de me mettre au courant. Alors tes leçons de morales, tu peux te les garder. T’es pas Blanche Neige ! » hurle-t-il par-dessus le vacarme de la musique, toujours aussi furieux.
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyLun 24 Mai - 21:43

    Elle espérait que No’ soit un brin coopératif, mais c’était sans compter sur son mauvais caractère.

    « C’est nouveau, tu m’espionnes ? Waouuhh quelle promotion dis moi ! Tu fais ça avec tout le monde ou uniquement avec ceux que tu considères comme tes amis ?! » cracha-t-il à son intention.

    Il semblait en d’aussi bonnes dispositions qu’elle, cela faisait peur à voir. Le barman les observait déjà du coin de l’œil, prêt à faire intervenir la sécurité si besoin. La jeune femme l’ignora, elle espérait encore être capable de faire revenir Noam à la raison, après toutes ces années de pratique. D’autant que le voir énervé avait tendance à faire redescendre sa fureur comme un soufflet. Sa fureur, oui, son cynisme, pas vraiment.

    « Oui, voilà, c’est ça, ma vie est si pathétiquement inintéressante que je m’accroche à la tienne en te suivant un peu partout, t’as raison mon gros. » Elle leva les yeux au ciel pour accentuer la stupidité de ce qu’il venait d’avancer. « Figure-toi que j’allais tranquillement rentrer chez moi, me reposer, quand on m’a appelée pour m’annoncer que mon meilleur ami traînait dans un bar avec des airs de suicidaire. Je serais bien rentrée chez moi quand même, mais je n’aurais pas réussi à dormir. Alors maintenant que je me suis déplacée, parle-moi ! »

    Elle refusait de le laisser s’autodétruire sans rien faire. Parce qu’elle tenait trop à lui, parce que Charly - qui était sa meilleure amie également – ne l’aurait pas supporté, et parce qu’il avait toutes les cartes en main, avec elle, Noaly et leurs amis, pour retrouver une vie meilleure, plus stable, plus saine.
    Il était inconcevable pour Joyce de retrouver le Noam qu’elle avait entraperçu, qui lui écrivait dans ses mails des choses totalement incompréhensibles en rentrant, saoul, à trois heures du matin, avant d’envoyer un autre mail d’excuses le lendemain matin.

    Elle posa un regard accusateur et critique sur le verre d’alcool – cela semblait être du scotch – avec lequel le jeune homme jouait. Il le faisait tourner dans ses mains, retardant le moment fatidique. Joyce reporta ses yeux perçants sur lui, dans l’espoir de la faire réagir. Et pour réagir, il réagit ! Elle voulait qu’il parle, certes, mais peut-être pas avec autant de rancœur.

    « Ma fille hein ! Tu sais quoi ? Tu vaux pas mieux que les autres ! Tu m’as délibérément cacher son existence et ça, je suis pas sur de pouvoir un jour l’avaler ! Je serais revenu immédiatement si j’avais su que Charly était enceinte. Le pire, c’est que tu le savais et que t’as bien omis de me mettre au courant. Alors tes leçons de morales, tu peux te les garder. T’es pas Blanche Neige ! » lâcha-t-il froidement, le regard dur et le visage crispé par l’énervement.

    Ouïlle. Elle pensait cette histoire passée, mais elle aurait du le voir venir. Après tout, Noa’ avait fait en sorte qu’elle comprenne qu’il n’avait pas apprécié. Pour le coup, elle qui s’était calmée et mis en tête de le traîner dehors, afin qu’ils soient plus tranquilles pour discuter, elle se sentit rougir. Le con, il avait le don de faire remonter la sauce et d’attiser sa colère, tout en frappant là où ça fait mal. Et ouais, rien que ça.

    Leurs regards accrochés envoyaient des éclairs, et alors qu’elle s’apprêtait à répliquer à son tour, le barman intervint. Il avait choisi son moment, celui-là.

    « Je vous sers quelque chose, mademoiselle ? » s’égosilla-t-il.

    L’institutrice le foudroya du regard, avant de se retourner vers Noam. « Non, merci, pas pour le moment. » répondit-elle, rafraîchissante. Elle se pencha, attrapa sèchement le verre des mains de son ami. « J’ai ce qu’il faut. » Elle avala la liqueur d’un trait, sentant déjà la gorge lui bruler. Elle n’avait pas l’habitude de boire, encore moins de boire de l’alcool pur, et elle ne put retenir une grimace de dégout. Au moins, c’était ça de moins qu’il ne boirait pas.

    Avec un calme parfaitement étudié, qui en disait long sur son état d’esprit (la jolie blondinette n’étant pas du genre à se comportait avec autant de retenu face à ses amis), elle reprit : « Je t’ai déjà demandé pardon pour ça, Noam. Ce n’était pas à moi de t’en parler, mais à Charly. Si elle ne l’a pas fait, c’est qu’elle avait ses raisons. Je ne suis certainement pas Blanche Neige, mais tu es loin d’être un saint. Alors garde ton amertume pour un autre, ça suffit tout ça. Les conneries, c’est terminé. »

    Il l’avait profondément blessée dans ses propos. Elle avait ses torts, mais elle n’aurait rien eu à lui cacher s’il n’avait pas fuit. Et il le savait, elle en était certaine. Malgré tout, elle garda cela pour elle, tout était déjà bien assez compliqué sans qu’elle n’ait à saupoudrer du sel sur la plaie. Son retour avait secoué la petite ville d’Hope Mills et soulevé de nombreuses questions.

    « Es-tu enfin disposé à m’exposer les raisons, les vraies, de ton retour, ou ton opinion de moi est-elle si basse à présent que tu préfères que je me casse et te laisse broyer du noir en paix ? » ajouta-t-elle finalement, acide.

    Elle n'était pas sûre que ce soit là la raison de son mal-être, mais cela tournait forcément autour de toute cette histoire, la jeune femme en était quasiment certaine.
    Joyce craignait affreusement qu’il l’envoie paitre, mais quand bien même l’aurait-il fait, elle ne l’aurait pas quitté. Il aurait beau être blessant au possible, violent même, il n’en était pas moins son Nono, son ami, et elle était bien trop gentille et compatissante pour le laisser souffrir dans son coin.
    Elle le regardait à présent non plus avec rage, mais avec calme et espoir. Il avait besoin de parler, c’était clair. Elle espérait simplement qu’il puisse retrouver en elle la confidente qu’il avait laissé en partant, deux ans plus tôt.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMer 26 Mai - 0:58



    C’est à croire que Joyce tenait réellement à lui gâcher sa soirée. De toute évidence, lorsqu’il ne s’agissait pas des Tanner, c’était à ses amis de venir le torturer. Noam en avait sa claque. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise il aurait toujours des torts. A vrai dire, il pouvait déjà entendre Charly le fustiger de tout un tas de reproches. Se prendre la tête avec Charly c’était coutumier. Par contre Joyce, on ne pouvait pas dire que ça lui arrivait souvent. Un jour ou l’autre, il devrait des excuses et des explications. Sa relation avec Charly pouvait s’avéré parfois tendu. Trop de non-dits persistaient entre eux. Ils souhaitaient tellement épargner l’autre que ça virait inévitablement à la dispute. Ses doigts glissent toujours autour du verre. Il n’a pas encore replongé. Toutefois, les chances qu’ils flanchent n’étaient pas inexistantes.

    Sa réplique l’aurait amusé en temps normal. Sauf qu’en temps normal, il ne trainerait pas dans un établissement où l’on vendrait de l’alcool. Avoir une vie tranquille, bien pépère ne semblait pas être pour lui. Il se devait de toujours se maitriser, que ça soit sa colère ou bien le manque d’alcool qui se faisait ressentir lors de stress intense. Comme à ce moment précis. Il sait qu’il doit parler à quelqu’un. Peut être même devrait il appeler son parrain chez les AA. C’était certainement la meilleurs décision qu’il pourrait prendre. Sauf qu’il était conscient que sa relation avec Charly serait bien vite étalé dans cette petite ville, avec les ragots qui circulent encore plus vite que sur Internet. Finalement, il en vient à hausser les épaules. Venait-elle vraiment de le traiter de suicidaire. Son regard s’assombrit machinalement et ça n’en fait pas retomber sa colère. « Je suis pas suicidaire !! » pointe-t-il son index dans sa direction. « Pas la peine de te déplacer pour si peu, j’aurais su retrouver mon chemin ! » grince-t-il en reposant ses yeux sur le fond de ce verre.

    Pourquoi tenait-elle tant que ça à ce qu’il parle ? Après tout, si elle voulait connaitre le fond du problème, elle n’avait qu’à appeler Charly. En y réfléchissant, elle ne devrait pas être à prendre avec des pincettes non plus. Leur dispute n’était que la face visible de l’iceberg. Donc Dieu sait qu’ils n’en ont pas fini avec ses complications. Il est à moitié perdu dans ses pensées lorsqu’elle articule ses mots. Sa fille. Noaly représentait tout à ses yeux. Tous ses amis savaient combien il était attaché aux valeurs familiales. Pour ainsi dire, il était le premier à critiquer les parents qui abandonnait leurs enfants. Joyce semblait oublier un détail important. Elle avait été la seule avec qui il conversait durant ses deux dernières années. La colère, la rancœur se mêlaient dangereusement. C’était une chance qu’il sache contenir sa colère car il aurait surement devenir très violent. Rien que le fait d’aborder le sujet rendait la chose difficile. A l’interruption du barman, il réalisa que celui-ci devait les observer depuis un moment. Il n’a pas le temps d’en placer une que Joyce lui ravit son verre pour le vider d’un trait. S’il n’était si profondément énervé, il en aurait sourit. Car pour être son ami, il sait que A, elle ne tient pas l’alcool et B, elle aime encore moins les alcools fort. Sa réplique ne lui fait ni chaud ni froid et il avait envie d’éclater d’un rire moqueur. « Et comment Charly aurait elle pu me le dire ? Tu étais la seule avec qui je gardais des contacts. T’aurais pu trouver n’importe quel prétexte pour me faire revenir ! Mais t’as absolument rien fait ! A croire qu’à l’annonce de cette grossesse, vous aviez ordre de la boucler ! Tu sais quoi, c’est ce que j’appelle de la trahison Joyce ! Pas un seul instant, vous avez pensé que j’avais le droit de savoir… et après c’est moi qu’on traite d’égoïste ! » fulmine-t-il envers la seule personne capable de l’écouter. Elle a beau s’être excusé, c’est plus fort que lui. Surtout à cet instant. Les Tanner, Lynn, Charly, Noaly, tout ce à quoi il croyait tombe en lambeaux. Il a peur du futur. Du jour où Charly le quittera. Car d’ailleurs, il n’a toujours pas vu la trace d’un médecin ou d’un seul rendez vous. Il garde le secret pour elle, mais combien de temps pourra-t-il encore le faire ?

    A sa présence à son coté, il sait qu’elle veut connaitre le fond du problème. Seulement, il ne sait pas par où commencer. Tout est si compliqué. Le fait qu’il ne soit que le frère adoptif de Lynn et que les Tanner ont détruit sa vie à coup de mensonges, ils ne peut pas l’accepter. Et si peu de temps après son retour, ils trouvent déjà le moyen d’investir son foyer comme s’ils étaient en terrain conquis. Il se pince la lèvres et pose son regard sur les bouteilles étalées derrière le barre. Ses yeux se posent alors plus loin sur le reflet de Joyce dans le miroir derrière les bouteilles. « Fais ce que tu veux. » Il a cette sensation que sa tête va exploser et pourtant, ça n’est pas prêt d’arriver. Il sent alors son portable vibrer dans sa poche. Le ressortant, il voit un septième appel en absence de Charly. Il le dépose négligemment sur le bar et jette un regard vers la blondinette. « J’me suis engueulé avec Charly. Les Tanner étaient là quand j’suis rentré. » soupire-t-il sans plus chercher son regard. Car il est évident que Joyce ne partira pas sans qu’il lui ait donné une bonne explication. Il ne cherche pas à ce que ses amis le comprenne. Personne ne le peut réellement. Tous sont un jour passé chez les Tanner. Tous les enviaient. Jusqu’à ce que Noam découvre cette horrible vérité. Il n’a toujours été qu’un pantin pour eux. Ainsi, il n’est pas étonné de voir la circonspection dans les yeux de ses proches. Noam récupère alors son portable et joue nerveusement avec. Appeler Charly ne résoudra rien. Il doit lui parler en face. Il tourne alors brièvement la tête vers celle qui fut sa confidente un jour. Désormais à peine plus calme, il se permet de prendre une profonde inspiration. « J’ai encore merdé, je sais. »



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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMer 2 Juin - 16:52

    Elle ne releva pas la remarque que lança le jeune homme. Elle espérait bien qu’il n’ait jamais à faire face à des tendances suicidaires. Il était l’un de ses meilleurs amis, elle le considérait quasiment comme un frère, alors il était hors de questions qu’elle le perde. Pas après qu’elle ait du subir la perte de Lynn.

    Malgré tout, elle trouvait la haine qui émanait de Noam injuste. Il aurait du savoir à quel point tout cela avait été dur pour elle. Elle avait promis à Charly de ne pas se mêler de cette histoire, tout en la voyant en pâtir chaque jour et en ressentant l’envie de cracher le morceau pour le forcer à faire machine arrière au moindre de ses mails.

    « Et comment Charly aurait elle pu me le dire ? Tu étais la seule avec qui je gardais des contacts. T’aurais pu trouver n’importe quel prétexte pour me faire revenir ! Mais t’as absolument rien fait ! A croire qu’à l’annonce de cette grossesse, vous aviez ordre de la boucler ! Tu sais quoi, c’est ce que j’appelle de la trahison Joyce ! Pas un seul instant, vous avez pensé que j’avais le droit de savoir… et après c’est moi qu’on traite d’égoïste ! » s’égosillait-il, visiblement hors de lui.

    « Alors là, putain, cite-moi une seule fois où j’ai pu te traiter de quoique ce soit, Noam ! Et l’idée que le fait que je sois la seule avec qui tu aies gardé contact soit une part majeure du problème ne t’a pas effleurée ? Une fois encore, chaque fois que je te suppliais de rentrer, ce n’était pas pour moi, c’était aussi et surtout pour elles deux » rétorqua la jeune prof, également irritée de devoir justifier son attitude et blessée de la remis en question de son amitié.

    Elle acceptait bien volontiers toute remarque, même désobligeante, à condition qu’elle soit fondée. Et en l’occurrence, elle ne se sentait en rien fautive. Elle avait simplement respecté la promesse qu’elle avait faite à sa meilleure amie. Cela avait inclus de devoir omettre une certaine vérité, certes, mais qu’aurait-elle pu faire de plus que ce qu’elle n’avait déjà fait ?
    Joyce n’aimait pas la tournure que prenaient les choses. Elle n’était pas le genre de personne à s’emporter rapidement, encore moins à avoir des disputes aussi violente que cela (car c’était l’adjectif qu’elle aurait utilisé) avec ses proches.

    « Fais ce que tu veux » répondit-il. La jeune femme poussa un soupir, mi-fataliste mi-soulagé. C’était moins pire que ce qu’elle avait pu imaginer, au moins il semblait s’être résigné à sa présence. Il extirpa son téléphone portable de la poche de son jeans. Joyce aperçut le prénom de Charly affiché sur l’écran, chose qui se confirma dès qu’il eut déposé l’appareil sur le comptoir.
    « J’me suis engueulé avec Charly » précisa Noam. « Les Tanner étaient là quand j’suis rentré. J’ai encore merdé, je sais. »

    Joyce tira le tabouret qui se trouvait près de Noam et s’installa dessus. A quelques pas d’eux, la fête battait son plein, des jeunes dansaient collés-serrés sur une musique assourdissante. Mais là, dans leur bulle, c’était comme si rien de tout cela n’existait. Le sérieux de leur conversation les coupait du reste. Elle fit signe au serveur qui revint, rassuré de voir que visiblement, le plus gros de la tempête était passé, et commanda un café, sentant qu’elle risquait d’en avoir besoin ce soir.
    Elle finit par inspirer un grand coup et se tourner vers son ami.

    « Je ne comprends pas pourquoi, soudainement tes parents sont devenus ‘’les Tanner’’, comme… Comme des étrangers » répondit-elle. Il en été ainsi depuis son retour, et c'était vrai, elle ne comprenait pas. Jamais elle ne lui avait demandé pourquoi ; soit que les circonstances ne s’y prêtaient pas, soit qu’elle n’osait pas le faire. Quelque chose se tramait forcément derrière tout ça, et elle n’aimait pas cette idée. Encore moins qu’elle n’aimait pas le fait d’être tenue à l’écart.
    Puis, doucement, elle frotta le dos de Noam, dans un geste de réconfort. « T’as pas merdé, No’. Tu ne merdes pas, c’est juste ta façon bien à toi de faire les choses » lui somma-t-elle, un sourire timide au coin des lèvres.

    Il était vrai qu’elle était rarement en accord avec ce que faisait Noam. Mais elle n’avait jamais rien dit, rien objecté. Elle tenait très fort à lui, malgré leurs caractères respectifs très différents, et n’avait jamais douté de sa bonne foi. Il voyait le monde d’une façon qui n’était pas la sienne, et elle l’acceptait. Elle-même aurait été mal placée pour faire des leçons à qui que ce soit.
    Son café arriva, et elle remercia le serveur d’un signe de tête, ainsi que d’un léger sourire. Elle n’avait pas été bien aimable avec lui, et ne voulait pas laisser une mauvaise impression à un inconnu. Question de principe.

    Elle but une gorgée qui lui fit du bien, le goût du whisky lui brulant encore la gorge, puis, enfin, elle reposa son regard sur son ami. « J’ai ma voiture pas très loin, on peut aller chez moi, si tu veux ? Ou je te ramène chez toi, si tu préfères ? »
    Elle aurait été rassurée de le ramener elle-même, bien qu’elle se doutât qu’il devait avoir sa voiture. « D’autant que c’est jamais bon de laisser une dispute avec Charly en suspend. » fit-elle, avec douceur.

    Plus d’une fois, ses deux amis lui avaient fait peur. Ils étaient connu pour leurs disputes répétées, parfois futiles, parfois moins, et les connaissant tous les deux, Joyce s’interdisait d’intervenir. Tout d’abord parce qu’il s’agissait de leur histoires de couple, et donc de choses personnelles, mais aussi parce qu’elle savait qu’ils ne pouvaient décemment pas vivre l’un sans l’autre et finissaient toujours par se rabibocher. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir envie de leur crier dessus de profiter de leur idylle…


hj : je suis vraiment désolée, c'est court et affreusement nul ><
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyVen 4 Juin - 22:17



    C’était partit pour tourner vinaigre. Noam a conscience que ses problèmes ne se règleront pas du jour au lendemain. Il prend les obstacle les uns après les autres. Revenir à Hope est une lourde décision. C’était accepter le passer pour tenter d’aller de l’avant. Affronter chaque difficulté tout en essayer de panser ses blessures. Ce qui pour lui s’avérait être quelque chose de difficile. Il ne tient pas à se prendre la tête avec Joyce. Il a sa dose de dispute pour la journée. Pourtant, il ne peut pas s’empêcher de lui en vouloir un peu. Elle aurait pu le faire revenir plus tôt si elle avait été plus explicite. Il lui aurait suffit d’une toute petite phrase. Il comprend vite que Joyce a été prise entre deux feux. Sa loyauté envers lui mais également envers Charly. Ce qui ne pouvait que créer un précédent. Il a beau s’énerver sur elle, c’est passager. Noam est soupe au lait. Il lui en veut sur le coup mais le lendemain tout sera oublié.

    « - Toi, peut être pas. Mais d’autres se sont bien chargé de me faire passer le message. » ses doigts tremble d’énervement ou également par le manque d’alcool qui se fait souvent ressentir lorsqu’il a tendance à repousser ses limites. S’exhorter au calme, voilà ce qu’il doit à tout prix faire. Sauf que ses pensées s’emmêlent. Joyce lui rappelle tous ses mois où ils ont conversé par téléphone ou mails. Ces mois où jamais elle n’a laissé transpirer que Charly attendait un enfant de lui. « Tu étais la seule capable de comprendre. » admet-il après un long soupir. « Charly se serait accroché, m’aurait suivit… je devais la protéger de moi. J’ai jamais voulu la quitter… mais je devais quitter la ville. » Bien sur, il aurait pu essayer de parler au lieu de prendre la fuite. Aidan n’aurait pas été en mesure de l’aide, lui aussi bien trop submergé par sa souffrance. Charly, c’était à lui de la protéger. Quand aux autres, même s’ils comprenaient qu’il souffrait, aucun n’était prêt à entendre sa découverte. Alors partir lui avait paru la meilleur solution. Il déteste repenser à cette période. Et paradoxalement, c’est une période qu’il aurait voulu vivre aux cotés de Charly. Etre là pour elle, pour Noaly, aller chez le médecin avec elle, préparer la chambre du bébé. C’était purement idéaliste mais ils auraient pu être cette famille bien plus tôt. Ils auraient pu y arriver. Sauf que l’omission de Joyce l’avait empêcher de connaitre cette période.

    Il pouvait continuer à s’engueuler avec Joyce. Noam en a les capacités. En même temps, il a eu un entrainement intensif. Avec Charly les disputes étaient courante alors on pouvait dire qu’il en fallait beaucoup pour perdre la main. Il abdique en sachant que Joyce ne lui foutra surement pas la paix avant d’avoir entendu sa version des faits. Ça incluait de parler des Tanner. Un chapitre que la blondinette n’avait pas encore entendu. Son portable posé sur le bar, le regard de Noam se pose sur le téléphone où le nom de Charly est écrit en toutes lettres. La musique assourdissante ne l’atteint plus. Le regard de Charly lui revient en mémoire. Il l’a blessé et elle risque de lui faire payer son attitude pendant plusieurs jours. Cela dit, elle aurait raison et lui ça l’agacerait. Tout ça parce que les Tanner ose s’immiscer dans leur vie. Il ne voit pas le barman déposer un café devant la jeune femme. Il est obnubilé par cette histoire. Il tourne vaguement la tête dans sa direction à ses propos. Par où commencer ? Il y avait tant à dire. Une main lasse vient parcourir son visage puis il prend une lente inspiration. « Parce qu’ils ne sont pas mes parents. »

    C’était la phrase la plus logique qui soit à ses yeux. Il se considère depuis peu, sans parents. Les Tanner l’ont élevé, mentit et trahit. Les Dewitt l’ont lâchement abandonné comme un vulgaire colis qu’on remet à la poste. Alors franchement, Noam ne se sentait appartenir à aucune de ses familles quand bien même, il a certainement plus de points de similitudes avec les Dewitt. En y regardant de près, il suffirait de regarder la relation qu’entretienne Reese et Noam pour s’apercevoir combien ils se ressemblent. Ses quelques mots ne suffiront jamais à Joyce pour deviner combien la situation pouvait même être grotestque. « Quand Lynn a été hospitalisée… on a procédé à des tests dans l’espoir que je puisse lui venir en aide. C’est là qu’on m’a annoncé que je n’avais aucun lien de parenté avec Lynn… et donc qu’elle n’était pas ma sœur. Les Tanner m’ont adopté, en se chargeant bien de ne jamais me révéler la vérité. » Sa voix se resserre à chaque fois qu’il parle de Lynn ou de sa mort. C’est plus fort que lui. Il a beau tenté de maitriser ses émotions, il n’en est pas moins vulnérable. Elle lui manque atrocement et rêverait de la voir débarquer pour une quelconque connerie. Sauf que ça n’arrivera jamais. Il émet un long soupir et se reprend progressivement. « Lynn était atteinte d’une maladie cardiaque congénitale. Sauf qu’elle aurait pu être sauvé si les Tanner avait réagit plus tôt. » Elle doit bouillir de question et il ne peut pas s’empêcher de prendre son temps. « Lynn avait une sœur jumelle. Léanne, qui était atteinte de cette même maladie. On l’a décelé alors qu’elle n’avait que quelques jours. Quand les Tanner ont comprit que Léanne était malade, ils l’ont abandonné parce qu’il y avait peu de chances qu’elle vive, vu l’état avancé de la maladie… sauf qu’aujourd’hui, c’est Léanne qui est venu à ma rencontre parce qu’elle veut rencontrer sa famille et… sa sœur. » achève-t-il les dents serrés. Il a de plus en plus de mal à respirer. Dieu qu’il déteste parler de Lynn. Il pourrait faire jurer n’importe lequel de ses amis de ne plus jamais parler de son ‘Moustique’. Sauf qu’il devait la vérité à ses amis. Tous avaient le droit de savoir combien les Tanner avaient pu merdé. Et qu’ils avaient trahis sa confiance. « J’en ai fini avec les Tanner. Ils m’ont peut être élevé mais ça ne fait pas d’eux de bons parents. Pas lorsqu’on ment à ses enfants. »

    Avait il été trop naïf ? Croyait il trop en la bonté des gens ? Ou était ce sa bienveillance qui l’avait mit sur la mauvaise route ? Il y avait encore des choses qu’il dirait à Joyce par la suite. Comme sur sa famille biologique. C’était un autre cas, tout aussi incroyablement déconcertant. Il devinait qu’elle avait des questions. Mais au lieu de l’interroger dans l’immédiat elle lui offre son réconfort et dieu sait que Noam est plus sensible qu’il ne l’avoue réellement. A son étreinte il laisse tomber sa tête sur son épaule. « J’y suis peut être allé trop fort avec Charly… c’est juste que je ne veux pas voir les Tanner s’immiscer dans notre vie. Car si ça arrive, ils finiront forcément par semer la zizanie entre nous. »

    C’est tellement évident que ça l’agace. Les Tanner l’ont cherché pendant deux ans, sans pouvoir lui mettre la main dessus. Ils veulent lui parler et lui, fait la sourde oreille. Pour dire, il les ignore totalement. Sauf quand on s’approche de Charly et Noaly. Car là, il peut devenir dangereux en l’espace d’une seconde. Si jamais ils commettent l’erreur de toucher un de leur cheveux, Noam sera sans états d’âmes.

    La proposition le fait presque sourire. Son regard oblique vers le sien et il attrape son portable tout en se pinçant les lèvres. « J’ai rien bu et je comptais pas le faire. J’ai juste besoin de tester mes limites de temps en temps. » lui assure-t-il. « C’est pas malin, j’te l’accorde… mais je sais qu’en brisant ma promesse, c’est son cœur que je briserais. Je le ferais plus. »

    Quand il pense à Charly. Il pense à sa maladie que tout le monde ignore. Il garde ce secret enfoui en lui et tente d’y penser le moins souvent. Sauf que ça n’est jamais simple d’expliquer aux autres, les absences de la jeune Evans. Il a conscience qu’un jour, tout le monde découvrira la vérité. A sa proposition de le ramener, il secoue la tête et sourit même lorsqu’elle lui suggère de rentrer pour parler à Charly. « Cesse de t’inquiéter pour nous. C’est pas une petite dispute qui changera ce qu’on éprouve l’un pour l’autre. On est plus fort que ça. » Il le pense sincèrement. Car il ne faut pas oublier que durant deux ans, leur couple a été mit à rude épreuve. Tout portait à croire que c’était la fin de leur histoire et qu’ils n’avaient aucune chances de se réconcilier. Sauf que durant ces années, ils ont enfouis leurs sentiments jusqu’à ce qu’il rejaillissent encore plus intensément à un simple contact. Ainsi Noam sait que dorénavant, il ne pourra jamais plus aimer comme il aime Charly. Envers et contre tous, sa vie c’est elle.


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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMar 22 Juin - 21:51

    Elle lui lança un regard désolé. Elle se doutait bien que son retour en ville n’avait pas dû se passer sans anicroche. Hope Mills n’était pas une grande ville, et les ragots allaient bon train. L’idée que les membres du groupe, aient, eux aussi, fait des remarques désobligeantes à Noam lui traversa l’esprit, mais elle se garda bien de poser la question. Après tout, si No’ ne lui avait pas écrit et si elle n’avait pas été en mesure de lui téléphoner de temps en temps, elle ne se serait pas retenu de l’incendier à son retour, bien au contraire.
    Il poussa un long soupir. « Tu étais la seule capable de comprendre. Charly se serait accroché, m’aurait suivit… je devais la protéger de moi. J’ai jamais voulu la quitter… mais je devais quitter la ville. » Joyce se contenta d’hocher la tête. Si son job le lui avait permit, peut être aurait-elle quitté Hope Mills, elle aussi. Les premiers temps avaient été durs. Trop d’endroits lui rappelaient inévitablement la disparition de Lynn, trop de souvenirs remontaient à la surface au moment où elle s’y attendait le moins…

    * * *
      « Maitresse ? Maitresse, qu’est-ce qu’on fait, quand on a finit l’exercice ? » demanda une petite brunette, plantée devant le bureau de Joyce.

      Cette dernière ne répondit pas. Son regard vide était perdu dans le vague, elle était à cent mille lieux de là. Quoique non, elle se trouvait toujours dans cette même salle de classe, mais vidée de ses petits monstres. Elle se rappelait les pique-niques improvisés dont Lynn avait le secret. Son amie débarquait parfois, à l’heure de la pause déjeuner, avec un panier-repas, et elles mangeaient au milieu des tables, trop petites pour qu’un adulte puisse s’y installer confortablement. Inquiétés par l’absence dont semblait souffrir la maîtresse, l’un des élèves de Joyce quitta la salle pour aller en avertir une autre enseignante.

      La collègue de Joyce débarqua, affolée par ce qui aurait pu se passer à cause du manque d’attention de la jeune femme. Elle ordonna aux élèves de se calmer, et, secouant vigoureusement l’épaule de Joyce, la força à revenir à la réalité.

      « Joy, rentre chez toi. Je vais prendre ta classe en charge » lui assura-t-elle, une main apaisante placée sur son dos. La principale concernée hocha la tête machinalement et quitta la salle telle un automate. Ce n’est qu’une fois au volant de sa petite voiture que les premières larmes commencèrent à couler le long de ses joues.

    * * *

    Comment aurait-elle pu en voir à Noam d’être parti loin ? Il avait mit le temps, mais il avait de toute façon finit par comprendre que sa place avait toujours été et serait toujours à Hope Mills, auprès des siens. C’était la seule chose qui importait vraiment aux yeux de Joyce.
    Elle buvait une nouvelle gorgée de son café, lorsque Noam lâcha l’information qui avait du bouleverser sa vie entière. Elle failli s’étrangler, et avala de travers. Pas ses parents ? Etait-ce une façon de dire qu’il ne voulait plus les voir, qu’il les reniait et les rayait définitivement de sa vie, ou Noam lui annonçait-il qu’il avait été adopté ? Elle n’eut pas le temps de demander quoique ce soit, il avait déjà reprit la parole au moment où elle réussissait à déglutir correctement.

    « Quand Lynn a été hospitalisée… on a procédé à des tests dans l’espoir que je puisse lui venir en aide. C’est là qu’on m’a annoncé que je n’avais aucun lien de parenté avec Lynn… et donc qu’elle n’était pas ma sœur. Les Tanner m’ont adopté, en se chargeant bien de ne jamais me révéler la vérité. »

    Comme à chaque fois que l’hospitalisation de Lynn ou sa mort étaient évoqués, une boule se forma dans la gorge de Joyce. Elle n’imaginait même pas ce que ce devait être pour Noam. D’autant plus maintenant qu’il avait apprit la vérité. Ainsi, Lynn n’était pas sa sœur biologique ? Tout cela était bien trop dur à avaler, les deux enfants Tanner s’étaient toujours entendu comme cochons. Joyce était persuadée que la rancœur de Noam n’en était que décuplée. Elle ne put cependant entrevoir l’ampleur ce son amertume qu’à ce qui suivit :

    « Lynn était atteinte d’une maladie cardiaque congénitale. Sauf qu’elle aurait pu être sauvée si les Tanner avaient réagit plus tôt. Lynn avait une sœur jumelle, Léanne, qui était atteinte de cette même maladie. On l’a décelée alors qu’elle n’avait que quelques jours. Quand les Tanner ont comprit que Léanne était malade, ils l’ont abandonnée parce qu’il y avait peu de chances qu’elle vive, vu l’état avancé de la maladie… sauf qu’aujourd’hui, c’est Léanne qui est venu à ma rencontre parce qu’elle veut rencontrer sa famille et… sa sœur. »

    Les yeux de l’aînée Finnigan s’agrandissaient au fur et à mesure de ce que lui disait son meilleur ami. Un sentiment inconnu faisait son chemin en elle ; elle contenait sa rage. Pour un peu, elle se serait levée, aurait tapé du poing sur le bar et aurait lâché une flopée de jurons à l’encontre des Tanner.

    « Je suis désolée, Noam. Et je sais que c’est déplacé de ma part de dire ça, mais putain : quels cons ! C’est de l’inconscience pure et dure ! »

    Joyce connaissait les Tanner depuis sa plus tendre enfance, elle avait commencé à côtoyer Lynn et Charly alors qu’elle n’avait pas dix ans, aussi à ses yeux, les ’’parents’’ de Noam avaient toujours été des gens biens, souriants et accueillants. Le jeune homme lui offrait une toute nouvelle vision du couple.
    Contradictoirement, elle ne pouvait s’empêcher de penser que si elle adoptait un enfant, elle ne serait sûrement pas sentie capable de lui avouer un jour la vérité. * Sauf si cela implique des risques médicaux *, se raisonna-t-elle.
    Ses yeux s’agrandirent encore plus d’horreur lorsque l’idée que la mort de Lynn aurait pu être évitée germa dans son esprit.

    Noam laissa sa tête retomber sur l’épaule de Joyce, encore ahurie par les propos qu’il venait de lui tenir.
    « J’y suis peut être allé trop fort avec Charly… c’est juste que je ne veux pas voir les Tanner s’immiscer dans notre vie. Car si ça arrive, ils finiront forcément par semer la zizanie entre nous. »

    Elle n’avait pas encore tout à fait digérer la nouvelle version des Tanner que venait de lui peindre Noam, aussi, elle se contenta de caresser les cheveux de No’, histoire de le rassurer. Il saurait quoi faire avec Charly, il avait toujours su comment s’y prendre avec elle, même dans les pires situations. La preuve en était qu’après deux ans d’exil, il avait récupéré son cœur en un claquement de doigts.

    Elle afficha une moue contrite à sa réponse. Elle lui faisait confiance, mais ne pouvait s’empêcher de se faire du mouron. « Je te crois No’ mais ça signifierait que j’ai fait le chemin pour rien ? » rétorqua-t-elle, en souriant. Sa vraie nature reprenait le dessus, elle avait chassé ses questions de son esprit de même que la ride qui fronçait ses sourcils, ne voulant plus ennuyer le jeune mécanicien avec ces histoires pour le moment.

    « Cesse de t’inquiéter pour nous. C’est pas une petite dispute qui changera ce qu’on éprouve l’un pour l’autre. On est plus fort que ça. » Elle termina son café, qu’elle paya, et adressa un clin d’œil à Noam.

    « Tu sais très bien que je vous ai toujours jalousé pour ça. Vous n’êtes que deux gros chanceux éternellement insatisfaits. » ironisa la jeune femme. « Remarque, vous vous êtes bien trouvé, hein. A quand les fiancailles ? » termina-t-elle avec malice. Ce n’était qu’une demi-plaisanterie. Tout le groupe (Lynn incluse) attendait l’événement depuis presque cinq ans. Certes, avec tous ces chamboulements, l’échéance avait été repoussée, mais aujourd’hui…

    Joyce recula son tabouret, et en descendit. Elle désigna la sortie de la boîte de nuit d’un signe de tête.
    « Allez, viens, je t’invite à manger un doonut’s au Bones avant qu’on se rentre. » lança-t-elle, toujours un joli étalé sur ses lèvres.

    Le bar reprit par sa meilleure amie avait toujours été le repère du groupe, et Joyce était une fanatique de leur pâtisseries, servies tous les matins. Etant une habituée depuis plus que quinze ans, elle savait qu'elle n'aurait aucun mal à corrompre le serveur pour qu'il lui serve une petite douceur, même à cette heure avancée de la nuit.


(Encore sorry du temps de réponse. bounce)
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMer 23 Juin - 17:37



    Le moment des révélations était arrivé. Dans un premier temps, il avait dû songer à la façon d’aborder le sujet. Qui que ce soit, c’était inévitablement difficile. Chacun à leur façon, ils ont partagé quelque chose d’intense avec Lynn et avec lui. Une amitié sincère et puissante. Il va encore chamboulé leur vies. Comme si la disparition de Lynn n’avait pas été suffisante. Et pour ça, il s’en voulait. Car en dépit des évènement, il restait convaincu que Lynn pourrait encore être parmi eux si les Tanner n’avait pas dissimulé autant de détails.

    La réaction de Joyce le surprend légèrement. Il la connait. Elle si calme, tempérée et douce. Il est tout simplement inenvisageable de la voir sortir une bordée de juron dans une même phrase. Son regard est équivoque, elle est à la fois sous le choc et horrifié par cette vérité. Mais c’est bien peu comparé à la colère qui envahit Noam. Il se rend compte qu’avec le temps, jamais il ne pourra pardonné le silence des Tanner. Il déglutit difficilement tout en poursuivant son récit, bien que plutôt bref. Pas besoin de rentrer dans les détails à cet instant. Il y aurait d’autres conversations, d’autres regards inquiets. Parce qu’invariablement, Joyce finirait toujours par veiller de loin sur lui. Dans les yeux de la jeune femme, Noam a le temps de voir les émotions se succéder et la rage y luire. Ça ne ressemble pas à Joyce. Il découvre alors que son ami le comprend.

    « - Ils ont tué Lynn… et ont réduit ma vie à néant. » déclare-t-il en posant un regard sérieux sur le café de Joyce. « Charly ne méritait pas de me voir sombrer. C’est pour ça que je suis parti… sauf qu’à des centaines de kilomètres d’ici, elle me poursuivait partout. Tu te rends compte que parfois, je la voyais ? » Confesser ces détails est douloureux. Il n’est pas fou. C’est juste son esprit qui n’est jamais parvenu à se déconnecté de Charly. Il n’y peut absolument rien. Il est attaché, obsédé et irrévocablement amoureux de Charly. Pour ça qu’aujourd’hui, il tient absolument à garder leur couple en dehors du radar des Tanner. Car il sent que les problèmes ne pourront que se multiplier.

    Laissant finalement tomber sa tête sur l’épaule de sa meilleure amie, il sait qu’une explication et des efforts seront obligatoire avec Charly. Il devrait prendre le taureau par les cornes et lui expliquer son point de vue, sans s’énerver. Une chose à peu près impossible, mais il ne perdrait pas de vue l’idée que les Tanner risqueraient de leur faire du mal. Les mots de Joyce le fait légèrement sourire. Il se redresse alors en levant un regard dans sa direction. « Non… dis toi que t’aurais pu aussi rencontrer un beau gosse qui ne dirait pas non à mieux connaitre l’unique institutrice de la ville encore célibataire. »

    Ouais, elle lui ferait payer. C’est pas bien grave. Entouré de filles, il a l’habitude de se faire charrier ou encore d’être l’élu d’une vengeance. De nouveau la conversation gravite autour de son couple avec Charly. Jalousé ? il n’y croyait pas vraiment. Noam reconnaissait qu’il a toujours aimé Charly et que leur problème n’était pas leur sentiment. A vrai dire, c’était plutôt les personnes qui voulaient s’inviter dans leur cercles. Ils suffisaient d’un début de dispute pour que toute la ville qui à la rupture entre eux. Ainsi des mecs se mettaient à tourner autour de Charly avant même que les tourtereaux aient pu s’expliquer. Tout comme les filles pouvaient s’immiscer dans les vestiaires du lycée. Le lycée n’avait pas été une épreuve de tout repos pour leur couple.

    Il manque presque de s’étrangler à la question de Joyce. Leurs fiançailles ? Les yeux comme des soucoupes, il la dévisage un instant avant de partir dans un petit rire nerveux. « Dans une autre vie ! » C’était dans la logique des choses. Dieu que Noam le savait. Ils avaient une fille et ils s’aimaient. La logique voulait qu’ils officialisent la situation sauf qu’il avait ce pressentiment que ça n’était pas exactement ce qu’attendait Charly. De plus, ils avaient bien d’autres problèmes sur les bras. A commencer par le cancer de la jeune maman et du fait de garder ce secret aussi longtemps que possible. Il se pince la lèvre inférieure, sachant parfaitement qu’il ne pourrait pas taire la vérité durant des semaines. Un jour où l’autre quelqu’un s’apercevrait de quelque chose. Que Charly le veuille ou non.

    « - Un Donut’s au Bones ? avec un café ? » suggère-t-il en la suivant machinalement. « Si tu me prends par les sentiments… j’en connais une qui sera jalouse ! » rit il sans plus de formalité en passant la porte de la boite.

    Elle venait de lui ôter un poids du cœur et de sa conscience. Parler à Charly ne sera pas aisé mais il est plus calme et moins torturé. Comme d’habitude c’est l’effet que Joy’ a sur lui. Ils marchent alors cote à cote en remontant la rue principale qui mène au Bones.

    « - Des nouvelles de Casey ? »



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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptySam 26 Juin - 14:24

    « Tu te rends compte que parfois, je la voyais ? » Joyce lui adressa un sourire attendri. Bien sûr, qu’il la voyait. Comment Noam aurait-il pu vivre sans sa dose quotidienne de Charly. Et la chose était réciproque. Elle n’était pas dupe, même si sa meilleure amie n’avait que très rarement évoqué Noam pendant les deux ans qui s’étaient écoulés sans lui, elle était persuadée qu’elle pensait sans cesse à lui. La jeune femme de répondit rien, il semblait bien assez torturé ainsi, et se contenta de lui frotter le dos avec délicatesse, geste amical et supposé être réconfortant. Car il n’avait pas besoin de grand-chose, seulement un peu de patience et d’écoute.

    Lorsqu’il releva la tête, un fin sourire taquin s’était enfin dessiné sur ses lèvres, il était à nouveau le Noam mutin que Joyce adorait.
    « Non… dis toi que t’aurais pu aussi rencontrer un beau gosse qui ne dirait pas non à mieux connaitre l’unique institutrice de la ville encore célibataire. » Elle leva les yeux au ciel.
    « Oui alors ça, j’ai arrêté d’y croire il y a un moment. » Elle avait horreur de parler d’elle, de ses sentiments, de ses problèmes, et préférait de loin se pencher sur ceux des autres que de régler ses propres ennuis. Surtout lorsqu’il s’agissait de sa vie amoureuse désespérément plate, creuse, et vide. Aussi, elle n’ajouta rien et se contenta de rebondir sur le couple Noam/Charly, sujet intarissable ou presque.

    Son sourire s’élargit d’autant plus lorsqu’elle vit que son meilleur ami manquait de s’étrangler à sa remarque. Dans le mille. Elle n’en attendait pas moins de lui. Il l’observa un instant comme si elle débarquait d’une autre planète, avant de se dérober avec un rire gêné et un habile « Dans une autre vie ! » Mais quel affreux trouillard !

    Elle leva un sourcil, perplexe. « Oh allez, No. On ne me la fait pas à moi ! Je suis sûre que tu y as déjà pensé. Maintenant que Noaly s’est totalement remise de sa greffe, je ne sais pas ce qu’il te faut. Je suis persuadée que Charly n’attend que ça ! »

    Elle ne parlait pas spécialement d’une grosse cérémonie, de quelque chose de surfait, non. Mais pourquoi pas une petite fête, au Bones ou dans un parc, puisque les beaux jours étaient de retour, dans le but de célébrer leur amour et leur union. Joyce avait un discours tout près dans ses poches depuis leur sortie du lycée !
    Elle ne put s’empêcher de penser à June, l’ex-fiancé de Charly. Il avait réussi à la convaincre de l’épouser, de franchir le cap, alors pour Noam, ce serait un jeu d’enfant…

    Ils quittèrent enfin la boîte de nuit, et Joyce eut l’impression de revivre. Ses oreilles, sensibilisées par la musique house/électro agressive, eurent droit à une nouvelle jeunesse, comme à chaque sortie de soirée. Sauf que là, elle n’avait pas choisi de se détruire les tympans. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amitié !
    Elle fut ravie de constater que Noam semblait avoir le cœur plus léger. Il n’irait sans doute pas mieux avant un moment, mais ses traits étaient moins tirés, plus sereins, et elle pouvait même se targuer de l’avoir fait sourire. Cela rassura Joyce, elle n’avait pas perdu ses vertus apaisantes.

    Ils remontèrent l’artère principale de la ville, dans laquelle se concentraient la plupart des commerces, que ce soit les bars, les restaurants ou les boutiques de vêtements ; chemin qu’ils connaissaient par cœur pour l’avoir fait des centaines de fois depuis leur adolescence.
    « Des nouvelles de Casey ? »

    Et bim. La question qui tue. Le sujet sensible. Son estomac se serra, comme à chaque évocation de ce prénom. Caz’ avait été bien plus qu’un ami, il fut un temps. Il avait été un confident. L’homme de sa vie. Mais suite à la mort de Lynn, qui l’avait fortement ébranlé, comme eux tous, il s’était considérablement éloigné du groupe, se concentrant sur ses études et l’obtention de son diplôme de droit. Joyce enfonça ses deux mains dans les poches de son jeans, et se renfrogna.

    « Non. Il doit être trop occupé à autre chose pour passer un coup de fil. J’imagine qu’il ne t’a même pas appelé pour prendre de tes nouvelles à ton retour. » rétorqua-t-elle, sans tenter de masquer sa rancoeur. Noam était, avec Charly et Regan, le seul au courant de ses sentiments pour lui.

    Ce n’était pas une question. Le jeune homme avait même arrêté de l’appeler elle. Elle qui avait cru qu’elle représentait quelque chose à ses yeux, elle qui en était affreusement amoureuse. Elle leva les yeux vers Noam, pour appréhender sa réaction. Après tout, les deux hommes avaient été complices. Mais les temps avaient plus que changer, au grand damne de Joyce.

    Elle avait eu le cœur brisé par son comportement. Le plus dur avait été de le sentir si loin d’elle alors qu’il n’avait même pas quitté la ville, comme Noam. La jeune femme avait eu beaucoup de mal à comprendre le pourquoi du comment, mais elle avait prit sur elle, s’était tue. Aujourd’hui, elle tentait inlassablement de passer à autre chose, de trouver un homme qui lui soit bénéfique, de l’oublier. Sans grande réussite. Joyce ne put réprimer un soupir à fendre l’âme.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMar 29 Juin - 0:49


Il n’est home à dévoiler facilement la nature profonde de ses sentiments. Noam n’est pas fragile, ni vulnérable. Il détient une force intérieure qu’il ne soupçonne pas. S’il s’en sort, c’est parce qu’il le veut. Non pas, parce que Charly lui donne cette force de se battre. La vérité est simple, il s’est trouvé un but en les personnes de Charly et Noaly. Aujourd’hui c’est tout ce qui fait la différence avec l’homme qu’il était pendant ses deux dernières années. Ainsi, sa confession ne semble pas surprendre Joyce. Comme toute cette ville, elle a été témoin de l’amour naissant entre Charly et Noam. Elle sait combien ce qu’ils éprouvent est profond. Plus qu’on ne pourrait l’imaginer. Il sent sa main réconfortante et tourne la tête vers elle avant de lui adresser un sourire naturel. Un merci aurait suffit mais ce tendre sourire leur suffit pour se comprendre.

Il lui renvoie l’ascenseur, en la taquinant avec une question badine. Avec Joyce, c’était un peu comme avec Charly, il y avait toujours ce répondant à toute épreuve. Peut être était le problème que Lynn, Charly et Joyce aient grandit ensemble. Elle avaient développé ce don de la répartie. Pourtant, sa remarque n’avait absolument rien de cinglante, elle était juste taquine. Un sourire naît progressivement sur le visage de Noam. Si elle croyait s’en tirer avec cette pauvre réplique c’était perdu. « Ah bon ?! T’es plus la dernière institutrice célibataire de la ville ? » hausse-t-il un sourcil. Ils se connaissent trop et c’est ce genre de choses qui peuvent entrainer des situations abracadabrantes voir embarrassantes. Joyce a cette idée d’être plate, pas superficielle, mais juste d’être un livre ouvert que tout le monde pourrait lire. Sauf que Noam sait qu’elle a tort. Elle a son petit monde dans lequel, elle ne laisse entrer que quelques personnes. Elle ignore même encore le pouvoir qu’elle peut avoir sur les gens. Ce pouvoir de la confidence, qu’elle use sans restriction avec lui. Il trouve juste affreusement étrange que personne dans cette satané ville ait enfin osé l’inviter à sortir ou même lui tourne autour. Il s’apprête tout juste à rajouter une phrase lorsqu’il reste la bouche ouverte, figé.

C’est typiquement Joyce ce genre de réplique. La revoilà partit sur son sujet préféré, Charly et Noam. Joyce est une éternelle rêveuse et ne se doute pas de la complexité de la relation entre Charly et Noam. Mais pour l’heure, il manque de s’étouffer. Sa remarque semble avoir l’effet escompté et la positive attitude que Joyce arbore l’amuse une fois de plus. Car c’est bon de retrouver son amie. Elle est toujours la même, intrépide, romantique et plus fidèle qu’un Saint Bernard, bien que Noam garde le goût amer de son silence sur la grossesse de Charly. Il fronce le nez puis se pince la lèvre inférieure en l’écoutant dire que Charly n’attend plus que leur mariage depuis toutes ses années. Lui est loin d’être convaincu. Trop de choses ont eu lieues. Trop de souffrances, trop de pertes. Lui-même n’est pas sur d’être prêt à être un bon compagnon pour elle, alors comme mari… En fait ça lui fait peur. Pas de se retrouver la corde au cou mais simplement de ne pas être assez bon pour elle. Car en dépit de ce qu’on peut croire, Noam éprouve un manque de confiance depuis la découverte sur sa naissance. « ça m’a p’t’être traversé l’esprit une demie seconde mais c’est tout. » déclare-t-il, mal à l’aise. « Non, Joyce. Le mariage… on a d’autres choses à régler avant d’en arriver là… si jamais ça arrive un jour… » Il n’y croit pas tellement. La réalité le rattrape trop vite. Il lui suffisait de la voir s’affaiblir un peu plus chaque jour. Il la forçait à prendre du repos et à déjeuner avec elle. Parce qu’il voulait s’assurer qu’elle se nourrisse et ne fasse pas l’autruche comme elle en est capable. Il la connait sur le bout des doigts. Ses peurs, ses hontes, des faiblesses, sa force. Noam a totalement conscience que Charly doit avoir un plan derrière la tête et il veut la voir échouer. Car ça voudra dire qu’elle vit. Et donc qu’ils seront ensemble pour élever leur fille. Rien d’autre ne compte à ses yeux, tant qu’ils seront réunis.

Certes le mariage était sacré. Ce genre d’union que seul la mort peut briser. Ça aurait bien pu être un discours tenu par Lynn. Après tout, c’est bien ce qui l’a séparé d’Aidan ! Sauf que Charly n’était pas Lynn et que ses deux dernières années avaient changés leurs vies à tout jamais. Peut être qu’ils ne sont destinés qu’à s’aimer et à vivre leur relation officieusement. Depuis son retour, Noam ne songe pas trop à l’officialisation de leur couple. Avec le cancer de Charly, il est suffisamment torturé à l’idée de savoir qu’elle pourrait le quitter du jour au lendemain. Car même s’il n’en dit rien, ça le terrifie. Qu’adviendra-t-il cette fois ci, sans elle ? Et Noaly ? Il a beau se répéter qu’il est un bon père, il sait mieux que personne combien une mère est essentielle dans la vie d’un enfant. De son enfant. Et Noaly ne pourra jamais avoir de meilleure maman que Charly. Pour cette unique raison, il redouble d’effort dans le but de convaincre Charly d’accepter un traitement. Parce que sans elle, leur famille se disloque.

Le trottoir défilent sous leurs pieds. Jamais, ils n’ont eu de problème pour parler de quoi que ce soit ensemble. Entre eux, c’était toujours si simple comme si l’un lisait dans l’autre. Ce genre de chose était rare parait-il et Noam était heureux de pouvoir l’éprouver avec elle. Car elle était toujours sincère même lorsqu’elle était en colère. Ce qui était rare, il fallait le souligner. En abordant le sujet de Casey, il la sent prendre du recul. Oh il a bien vu la jeune fille timide et discrète, se transformer en jeune femme amoureuse secrètement d’un mec génial. Il adore Casey sauf que ce dernier à des œillères et ne voit même pas combien, elle est attaché à lui. A moins que ça soit lui qui ait la trouille d’une relation avec elle. Ceci dit, c’était pas ses oignons mais il refusait de voir Joyce souffrir à cause de cet imbécile diplômé. Noam hausse les épaules à sa réponse. Que Casey ne lui réponde pas ne lui fait pas grand-chose. Oui c’est son ami, mais une amitié masculine n’a absolument rien à voir avec une amitié féminine. « Trop occupé à quoi ? A défendre un criminel alors que ses amis ne demandent qu’à partager un peu de temps avec lui ? » ça l’agace de la voir attendre Casey. Oh ils iraient bien ensemble. Le problème était bien ailleurs. Joyce méritait un homme qui soit là pour elle, pas un courant d’air. « Il mérite pas que tu fasse ça pour lui, Joy’. » articule-t-il tandis qu’ils se rapprochent du Bones. « Sors. Fait des rencontres. Amuse toi… peut être que ça le fera sortir de sa réserve… ou peut être que tu tombera vraiment amoureuse de ce fameux beau gosse ! » s’amuse-t-il en lui donnait un léger coup d’épaule.

A son soupir, il sait qu’elle attend de voir Casey débarquer en plein milieu de la nuit chez elle. Même si ça ne serait que pour discuter. Car ça lui donnerait une chance d’être avec lui. Noam sait qu’elle est amoureuse de Casey. Le simple fait qu’elle se détache de lui à l’instant où Noam à prononcer son prénom en était une preuve pour lui. Il passe son bras autour de ses épaule et rajoute dans un sourire. « Allez, c’est moi qui te le paie ce Donut’s et s’il le faut j’t’en achèterais une boite en guise d’antidépresseur, mon chou ! » appuie-t-il avec ce sourire enjôleur. Car Noam est toujours proche des filles. Il peut les comprendre sur certains points mais surtout, il est incapable de rester distants car il sent missionner de les protéger. Parce qu’il les aime toutes différemment. Parce qu’un jour, elles l’ont toute émue à une période de leurs vies. Un moment clé. Un instant gravé dans sa mémoire qu’il ne peut oublier car son existence serait différente. Il pousse alors la porte du Bones et la fait machinalement entrer alors que des effluves d’alcool viennent les envelopper tous les deux. Moment toujours difficile pour lui mais il n’y songeait plus. Les rôles étaient inversés et peut être que Joyce avait besoin d’une épaule compréhensive.

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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMar 13 Juil - 1:59

    Il lui lance un sourire empli de reconnaissance et elle fut ravie de voir qu’elle pouvait l’aider, ne serait-ce qu’un peu, à se sentir mieux. Leur amitié est précieuse à ses yeux, plus que de nombreuses choses, et cela signifie vraiment beaucoup à ses yeux de pouvoir aider Noam à traverser cette épreuve avec le moins de dommages possibles.

    Elle prie intérieurement pour que son ami laisse couler, mais c’est mal le connaître. Un grand sourire aux lèvres, il revient à la charge. Elle se serait peut-être vexé (quoique) s’il s’était agit de quelqu’un d’autre, se permettant tant d’indiscrétion. Mais venant de Noam, elle ne s’en formalise pas. Il a toujours su comment la faire tourner en bourrique, et elle ne doute pas un seul instant que ce soit parce qu’elle a grandi sous ses yeux, avec Lynn et Charly. Leur petites joutes verbales ne sont pas rare, et, depuis le temps, étaient même devenues naturelles.

    « Le jour où ce ne sera plus le cas, je peux t’assurer que tu seras au courant. Je ferai publier un communiqué de presse, imprimer des flyers, etcetera ! Que personne ne manque l’information » rétorque-t-elle, ponctuant sa remarque ironique d’un sourire entendu.

    Joyce ne manque pas vraiment de confiance en elle. Ca n’a jamais été le cas : elle a toujours su qui elle était et ce qu’elle valait, ainsi qu’elle a toujours su où était sa place. La seule chose qui pêche et lui pèse encore aujourd’hui est sa solitude. Certes, elle ne fait pas grand-chose, mais les gens autour d’elle ne semblent pas non plus chercher l’amour. Ils n’en ont pas besoin pour le trouver, aussi cela l’amène à se remettre en question. Peut-être n’est-elle pas assez ouverte, tout simplement ? Peut-être est-elle simplement trop exigeante. Avec les autres comme avec elle.

    Elle fut ravie d’avoir touché juste. Mal à l’aise, il se tortille sur sa chaine en déglutissant avec difficulté. Joy’ lève les yeux au ciel. Elle est peut-être trop rêveuse, mais il est définitivement trop terre-à-terre. Il ne voit même pas que c’est dans l’ordre des choses, la prochaine étape naturelle de leur relation. Ils ont vécu trop de chose, trop de drames ont ponctué leur histoire pour que ça ne se termine pas sur une happy end. Ils ont droit à leur conte de fée, eux aussi, Joyce en est persuadée. Romantique, elle l’est. Et elle sait que malgré tout ce qu’elle pourra prétendre, Charly l’est aussi. La jeune femme se souvenait encore de leurs 14 ans environ, lorsqu’avec Lynn, elles avaient raconté en détails le mariage de leurs rêves, chacune à leur tour.

    « Une demi-seconde ? Tu te fiches de moi, Noam. » répond-elle en lui donnant un léger coup de poing dans l’épaule. Elle ne voit que trop bien ce qui le retient de faire sa demande. Il s’inquiète. C’est ce qu’il fait sans cesse, Joyce le sait. Quand il ne s’inquiète pas pour elle, c’est pour Charly, pour Noaly, ou même pour des broutilles. Seulement là, bien que la jeune institutrice voit juste, elle ne peut seulement imaginer l’ampleur de ce qui tracasse son meilleur ami.

    « D’autres choses à régler comme quoi ? Allez, No, je vous connais bien tous les deux. Si tu ne te lances pas à un moment ou à un autre, vous trouverez toujours quelque chose pour reculer l’échéance. Moi je pense qu’un peu de bonheur, en ce moment, ça ne ferait de mal à personne. »

    La jeune femme voit bien qu’il est loin d’être convaincu, mais qui sait ? Une fois rentré chez lui, peut-être que son petit sermon fera son bonhomme de chemin dans la tête de Tanner le têtu…
    Lynn aurait adoré ça. C’est une raison de plus, mais Joyce préfère la taire. Elle sait que Noam y pensera seul, et, tant qu’elle le peut, elle évite de prononcer son prénom. Ca ne fait que rendre sa mort plus réelle, et, même après deux ans, c’est douloureux.

    « Et puis franchement, si un couple comme vous ne se marie pas, qui donc peut prétendre le faire ? » Elle lui adresse un clin d’œil complice, tout à son excitation. L’idée qu’une quelconque maladie grave soit en train de ronger l’une de ses meilleures amies de l’intérieur, une fois encore, ne l’effleure pas. A ses yeux, Charly n’est qu’une jeune maman heureuse, brillante, qui a réussit dans les affaires en reprenant le Bones et qui a la chance inouïe d’avoir un homme comme Noam qui l’aime inconditionnellement à ses côtés.

    Ils avancent d’un bon pas. La soirée est chaude, minuit approche. Les rues du centre ville ne désemplissent pourtant pas en ce vendredi soir estival. Les couples ainsi que les groupes d’amis sont de sortie. Ils croisent quatre filles et quatre garçons, des jeunes âgés de 17 à 19 ans, environ. Joyce les suit du regard alors qu’ils traversent la route. Ils rient, se taquinent, parlent fort. Ce sont eux, quelques années plus tôt, dans une autre version sûrement. Elle a envie de les arrêter, de les mettre en garde. Les prévenir qu’ils doivent profiter. Que malgré les ennuis, les mensonges, les disputes, les cachotteries, les bêtises, ils sont en train de vivre les meilleures années de leur vie. Que bientôt, la dure réalité du monde adulte va venir les frapper en plein visage et qu’il se peut qu’ils ne s’en relève jamais. Mais elle ne le fait pas, parce qu’elle n’en a pas le droit. Lorsqu’elle avait leur âge, si on était venu lui dire ça, elle aurait sûrement éclaté de rire, lever les yeux au ciel et clamé « j’attends ! » avec une ferveur renforcée par la certitude qu’elle ne serait pas seule face à cela. Que ses sept meilleurs amis seraient là. Mais il n’y avait plus que Noam, et Charly. Rien n’était plus pareil, et ne le serait plus, après les drames qui avaient ébranlé leur groupe. Seulement, elle les aime assez pour croire qu’il leur suffirait de se retrouver, ne serait-ce qu’une fois, pour tout arranger. Et un mariage est une occasion rêvée, n’est-ce pas ?
    Avant que Noam ne lui demande ce qui la tracasse, elle affiche un beau sourire. Elle le fera part de tout cela lorsqu’ils seront installé au Bones, bien qu’elle soit persuadée qu’il n’a pas manqué le regard qu’elle a posé sur ces jeunes. Il la côtoie depuis assez longtemps pour très bien la connaître, et elle lui est reconnaissante de ne pas la harceler de questions. C’est le genre de délicatesse caractéristique d’un homme. Noam sait rester discret lorsque la situation l’exige.

    « Trop occupé à quoi ? A défendre un criminel alors que ses amis ne demandent qu’à partager un peu de temps avec lui ? » rétorque-t-il, visiblement agacé.

    Elle ne l’avouera pas, mais elle est contente qu’il ne lui cherche pas d’excuse. Casey a fait le choix de se concentrer sur son avenir professionnel, il serait injuste qu’il n’en assume pas les conséquences. « Il mérite pas que tu fasse ça pour lui, Joy’. Sors. Fait des rencontres. Amuse toi… peut être que ça le fera sortir de sa réserve… ou peut être que tu tomberas vraiment amoureuse de ce fameux beau gosse ! »

    Ils approchent du Bones, et la jeune femme baisse la tête, ses yeux s’humidifiant au discours du jeune homme. Elle se mord la lèvre pour ne pas flancher. C’est principalement la raison pour laquelle elle refuse d’aborder le sujet. Caz’ la rend vulnérable, et c’est quelque chose qu’elle a toujours refusé d’être. Du moins, publiquement.
    Il tente de lui remonter le moral armé de doonuts, et malgré ses yeux voilés par les larmes, elle ne peut s’empêcher de sourire. Elle chasse ses émotions lorsqu’il passe un bras autour de ses épaules et sèche ses yeux discrètement.

    « Merci » chuchote-t-elle en appuyant sa tête sur l’épaule de son ami, alors qu’ils entrent dans leur endroit préféré.

    Le vieux Jeez a sa table habituelle, l’odeur familière, le bar qu’elle connaît par cœur… Tout cela lui met du baume au cœur, comme ça a toujours été le cas. Ils s’installent à la grande table qui est la leur depuis qu’ils ont environ 15 ans, et l’employé de Charly ne tarde pas à s’approcher.

    « Hey Joyce, Noam. Que nous vaut l’honneur de cette visite tardive ? »

    La jeune femme lui sourit gentiment. « Salut Tyler. Hm, et bien je crois que ce cher Noam me doit une boîte de doonuts. Et deux cafés, s’il te plait. »

    Il hoche la tête, fait un clin d’œil d’assentiment et retourne au bar.
    Joyce reporte son attention sur son meilleur ami. Le voir ici semble naturel, mais être dans un bar, même le Bones, ne doit pas être une partie de plaisir pour lui.

    « Tu sais, je ne te l’ai peut-être jamais dis, mais je suis fière de toi. Pour l’alcool et tout ça, je veux dire. Tu t’es montré plus courageux que je n’aurais jamais pu être. » lui avoue-t-elle, en attrapant sa main pour la serrer avec tendresse.

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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyVen 16 Juil - 20:22



« Pense aussi à Facebook pour qu’on soit tous prêt à enfiler notre costume de pingouins pour le jour J ! » en rajoute Noam avec ce rire de gorge. Dieu que c’était bon de pouvoir plaisanter comme si ces deux années ne s’étaient jamais écoulés. C’était dans ces moments précis qu’il appréciaient tant ses amis. Chacun à leur façon savait faire ressurgir le passé de façon légère et amusante. Joyce n’y coupe, elle est pureté et légèreté. Ce sourire espiègle sur le visage, il réalise seulement combien elle lui a vraiment manqué.

Fuir pendant ces années l’avait définitivement privé de beaucoup de moment inoubliables. Ces moments n’avaient toujours eu lieu qu’avec la bande. Pas besoin de se dissimuler avec eux. Les secrets n’avaient pas lieu d’exister. Ceci dit, c’était par pur instinct de protection qu’il avait prit ses distances. Non pas pour oublier la disparition de sa sœur mais pour protéger ses amis de la vérité et de lui. Deux ans ne suffisait pas à Noam pour oublier que toute cette histoire n’était la faute que des Tanner. Sauf qu’aider de Charly, Joyce et du reste de la bande, Noam commençait à retrouver sa place auprès des siens. Il réapprenait à vivre. Ce qui n’était pas rien lorsqu’on se penchait sur la crise existentielle qu’il traversait depuis deux ans.

Joyce est toujours fidèle à elle-même. Elle est incapable de ne pas évoquer son couple avec Charly. Il sait qu’elle le fait parce qu’elle tient à eux. Après tout, elle est une fervente supportrice de leur couple. Elle a reprit le flambeau de Lynn, songe-t-il. Prête à tout pour que son couple avec Charly ne prenne pas l’eau. Sauf que rien n’est moins sure. Il n’aime pas l’idée d’être le seul à connaitre la vérité sur la maladie de sa petite amie. Garder ce secret le bouffe. Car il voudrait en parler avec quelqu’un et hormis June, son cercle était bien trop restreint. Même à Joyce, il ne peut rien dire. En évoquant le sujet du mariage, il tique. Elle a totalement raison. Bien qu’il le sache, il ne peut s’y résoudre. Pas dans les circonstances actuelles. Et même s’il le ferait, d’autres litiges surgirait. Car Charly tenait à voir sa famille réunit autour d’elle lors de cette cérémonie. Et comment pourrait il ramener à la vie les Evans et Lynn pour ce moment particulier ? Il n’y a pas de solution. Un coup de poing à l’épaule, un vague sourire traverse son visage, lorsque finalement Joyce relève sa question. Trahir Charly serait une monumentale erreur. Dans le genre qu’elle risquerait de ne jamais lui pardonner. Il se pince alors les lèvres tout en l’écoutant parler du mariage.

« - Tu mets la charrue avant les bœufs. » lui adresse-t-il un regard en biais. « J’te rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, elle était fiancée. »

Noyer le poisson était encore la solution de facilité. Noam a l’habitude de tourner autour du pot. Ça arriverait un jour. Il ne sait pas quand, ni dans quelle année mais ça viendra. Avant que Noaly perde sa virginité ? Pas sur. Ceci dit, Noam songe plutôt que Charly doit se débarrasser de ce maudit cancer. C’est la priorité. Leur priorité à cette seconde. Sauf qu’elle ne veut rien entendre.

Joyce a raison sur bien des points et même si ça lui coute de l’admettre, il en est déjà arrivé à cette conclusion. La maladie de Charly est une chose qu’ils doivent combattre ensemble. Quand à leur couple, un peu de bonheur ne pourrait pas leur faire de mal. Le mariage serait vraiment un bonne occasion. Sauf que ces démons intérieurs refont également surface. Quand bien même, il a totalement confiance en elle – plus qu’en lui-même – il craint toujours un rejet. Comme celui de ses parents biologique. Et si elle l’abandonnait au pied de l’autel. Et si elle n’avait pas la force de supporter la cérémonie sans Lynn et ses parents ? Ce genre de crainte ne pouvait disparaitre par une promesse. Il avait besoin de plus que ça. Et ces derniers temps, ces craintes se mettaient à redoubler. Il ne pouvait pas en parler à Joyce sans trahir le secret de Charly. Et ça le tuait à petit feu.

La soirée se poursuit. La brise estivale qui s’est élevé les jours précédent continue. L’air tiède s’engouffre dans leurs cheveux tandis qu’ils avancent en direction du Bones. Leurs regards s’attardent sur cette bande de jeune adultes. Souvent Noam se surprend à repenser à ses années avec nostalgie. Le simple fait de voir une tête blonde, lui brise le cœur. Lynn est partout et nul part à la fois. Il n’oublie pas son absence. Chaque jour, il fait l’effort de penser qu’elle doit être bien mieux où elle est. Ceci dit, même s’il a conscience qu’elle manque à la majorité de sa famille et de ses amis. Sans elle, le monde ne s’est pas arrêté de tourné mais le groupe s’est disloqué. Personne ne l’évoque plus et pourtant, tout le monde pense à elle. C’est juste inévitable. Elle est l’âme de cette ville, la meilleure amie de tout le monde, la sœur rêvée et la petite amie idéalisée. Noam se rend de plus en plus compte que dans sa vie, il devra compter avec le fantôme de sa sœur. Cette boule d’énergie qui le rendait aussi dingue que fou de bonheur. Et ça n’avait fait que s’intensifier du jour où Charly avait trouver la place qui lui revenait dans son existence. Posant les yeux sur Joyce, elle aussi, regarde ces jeunes et il n’a pas besoin de poser de question. C’est dans de tels moments que la télépathie s’opère. Machinalement, son bras se glisse autour de sa meilleure amie avant de la faire entrer dans la Bones.

Leur table, une très longue histoire. Personne ne s’y installe jamais, car l’un d’entre finit toujours pas s’y installer même si toute la bande n’est pas réunit. Les vendredi et samedi soir où la bande restait parfois à discuter jusqu’à la fermeture ou parfois même dans un karaoké improvisé sous les chorégraphies délirantes des filles, c’était ce qui faisait qu’ils étaient ces jeunes appréciés, joviaux et dont l’espoir n’était jamais ébréchés. Tous s’étaient bien trouvé pour formé une bande des plus homogènes et complètement dévergondée. Le prénom de Casey alimente la conversation. Peut être est il trop dur avec son ami. Toutefois, Noam voit quotidiennement sa meilleure ami souffrir de la distance que l’étudiant a instauré. A ce rythme, Casey regrettera d’avoir privilégier sa carrière à la jeune blondinette. Que l’ensemble de la bande représente trop de souffrance pour Casey, il peut essayer de le comprendre. Mais Joyce, qui a été là pour elle lors de la disparition de Lynn ? Cette question se retourne une fois de plus dans son esprit et Noam commence à penser, qu’elle a vécut cette perte seule et en silence. Ce qui lui brise le cœur. Personne ne s’est penché sur la perte que la blondinette a du affronter. Le silence finit par s’installer et Joyce lui souffle un merci, troublant. Elle souffre et sans même un regard, il devine ses larmes dissimulés derrière ses paupières gonflés. Dans un geste mécanique et réconfortant, il lui frotte doucement le bras en remontant jusqu’à l’épaule. « Pas la peine. » souffle-t-il lorsqu’elle fait tomber sa tête sur son épaule. « Promets moi, juste de m’avertir en priorité si jamais ce cher Ainsworth se décide enfin à te déclarer sa flamme. Pas question que je me fasse voler la priorité ! » plaisante-t-il en lui adressant un clin d’œil. Joyce est sensible. Encore plus lorsque ça concerne Casey. Il veut la voir heureuse. De ce genre de bonheur que lui-même peut connaitre avec Charly, lors des bons jours. Distinguer ce regard unique et sentir l’électricité entre ces deux personnes qui ne peuvent être faites que l’une pour l’autre.

A peine passent-ils la porte du Bones que l’ambiance générale revient tournoyer autour d’eux. Ça n’est pas n’importe quel bar, il n’en sera jamais ainsi. Il s’agit de leur maison. Leur foyer. Y sont le bienvenus en toute occasion. Particulièrement lors de mauvais jours. Car il existe toujours une ame bienveillante qui passera à coté de vous pour vous dire un mot réconfortant ou encore pour vous parler des bêtises d’un des chenapans de la ville ou simplement des derniers résultats sportifs de l’équipe locale. Tyler qui passe près d’eux les salue spontanément, curieux de leur visite. Joyce n’en perds pas de ses joutes verbales. Un sourire en coin sur le visage, Noam la pousse vers leur table dans l’espoir qu’elle ne déballe pas encore une anecdote du lycée au jeune barman.

Noam s’attend à une remarque, sur l’absence de Josh ou le fait qu’aucun membre de la bande ne soit là en cette soirée tardive. Non, elle change littéralement de sujet en lui parlant de sa dépendance. La couleur quitte machinalement son visage. Il déteste en parler. Le sujet lui est difficile avec Charly mais avec Joyce, il a encore plus l’impression d’être un raté. La pression des doigts de la jeune blonde sur les siens, il baisse la tête comme prit en faute. Noam n’a pas l’habitude de s’épancher et encore moins lorsqu’il s’agit de ses erreurs. Les propos de Joyce ne sont en rien des reproches. Bien au contraire. Sauf qu’il se sent toujours aussi embarrassé.

« Joyce, t’as pas à faire ça. » murmure-t-il, trouvant enfin la force de croiser son regard. « j’ai commis plus de conneries en l’espace de deux ans que n’importe qui dans cette ville. » Il ne s’estime pas plus fort qu’un autre. Charly lui a simplement donné un but, une motivation, une raison de se battre contre cette maladie qu’est l’alcoolisme. « Sans Lily, Noaly et toi, j’en serais pas là. » A ses yeux c’était la vérité. Il a fait preuve de courage et d’obstination à vouloir s’en sortir. Certains diront qu’il s’en est sortit seul. Lui préfère à penser que son entourage est pour beaucoup dans cette nouvelle résolution. « Merci de toujours être là… même quand je suis insupportable, irritant et désespérant. J’pourrais pas avoir de meilleure amie que toi. » lui adresse-t-il ce sourire en coin. Il a son sale caractère et en a bien conscience. Tyler choisit alors ce moment précis pour déposer leurs victuailles devant eux. « T’as vu Josh dernièrement ? Parait qu’il doit venir dans ta classe pour parler à tes moineaux de son travail au country club ! J’ai comme l’impression que tu va y laisser quelques plumes Finnigan ! » déclare Noam à moitié hilare, imaginant tout à fait le jeune Walker en train de terroriser la future jeunesse de la ville tout en torturant l’une de ses meilleures amies. « Oublie pas qu’il a le mental d’un gamin de quatre ans ! » Eclatant de rire, Noam ne peut se retenir devant la moue de son amie. Rien que pour cette future journée, il voudrait être une petite souris pour l’occasion. Et tant qu’à faire, ça vaudrait le coup d’immortalisé cette entrevue avec un Josh entourés de gosses.




Noam est profondément désolé de la souffrance que t'inflige ce terrible pavé ! :277800:
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptySam 17 Juil - 20:39

    Le sourire enfantin de Nom fait plaisir à voir, et l’étincelle de malice qu’il a dans les yeux est contagieuse. La jeune femme éclate de rire à sa remarque, et, reprenant un air faussement sérieux, elle le fixe droit dans les yeux. « Te voir en costume trois pièces m’a toujours rendue folle » plaisante-t-elle avant de rire à nouveau.
    Elle se sent bien, à nouveau elle-même, entière, maintenant qu’elle a retrouvé son meilleur ami. Il ne manque que Casey et Lynn pour que le tableau de sa petite vie soit parfait, mais ce sont deux toutes autres histoires. L’insouciance a remplacé la noirceur du début de soirée, et à quelques détails près, elle pourrait presque réussir à se convaincre qu’ils sont à nouveau deux lycéens sans problèmes. Presque.

    « Tu mets la charrue avant les bœufs » fit-il en lui jetant un regard de côté. « J’te rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, elle était fiancée. »

    Joyce se contente de lever les yeux au ciel. Il est têtu comme une mule, et bien qu’elle soit également butée, elle sait pertinemment que débattre avec lui ne mène à rien. Malgré tout, elle est également sûre d'avoir raison. Un jour ou l’autre, elle assistera à leur union, elle en est persuadée. C’est tellement évident qu’elle ne comprend pas pourquoi Noam n’a pas sauté le pas dès qu’il a récupéré Charly.

    « Justement ! Qu’est-ce qu’il te faut de plus pour voir qu’elle est prête ? Enfin, j’ai toujours su que face à Charly, tu n’es qu’un gros trouillard » le chambre-t-elle, un air mutin sur le visage.

    Une fois de plus, comme elle en a l’habitude depuis maintenant deux ans, elle envoie une prière silencieuse à Lynn. Il faut qu’elle convainque Noam, de là où elle est, que c’est la bonne chose à faire.

    « Et puis tu sais, me priver de cette cérémonie, c’est très égoïste de ta part » ajoute la jolie blondinette, en le regardant avec de grands yeux innocents. « Ca me ferait tellement plaisir » termina-t-elle, angélique.

    Ils finissent par entrer dans le bar des Evans alors que le fantôme de Casey vient assombrir la soirée. Noam la rassure en passant son bras autour de sa taille, et elle pose sa tête contre son épaule. Sa présence lui avait manqué. Charly est sa meilleure amie, et elle l’aime inconditionnellement, mais être avec Noam revient à trouver un grand frère, un confident et un protecteur. L’amitié avec les garçons a toujours été plus facile aux yeux de Joyce.

    « Promets-moi, juste de m’avertir en priorité si jamais ce cher Ainsworth se décide enfin à te déclarer sa flamme. Pas question que je me fasse voler la priorité ! » plaisante-t-il avec malice.

    Elle se force à lui adresser un sourire, fade malgré tout, tout en hochant la tête. Ca n’arrivera pas, elle en est sûre. Il s’est tellement éloigné d’eux, en deux ans, qu’elle est persuadée qu’ils ne pourront jamais retrouver la complicité d’avant… Se parler était d’une facilité déconcertante. Il la faisait rire, elle était bien. Si il lui arrivait parfois de désirer plus, sa timidité et la peur de perdre leur relation unique l’empêchait de faire quoique ce soit.
    Dans sa tête, aujourd’hui, il était clair que Casey avait tourné la page, ni plus ni moins. Il n’était plus qu’un souvenir douloureux.

    Ils s’installent face à face à leur table habituelle. La fameuse ’’table ronde’’ du groupe, et ce malgré le fait qu’elle soit rectangulaire. L’endroit leur était tellement familier, que c’était presque comme s’il étaient chez eux. Elle se perdit un instant dans la contemplation d’un dessin hideux, supposé représenter un mouton, que Caz’ avait fait sur le bois de la table, des années auparavant. Il avait fait le pari d’en faire un plus beau que celui de Joyce, mais le père de Charly, l’avait aperçut « détériorer les belles tables » de son bar, et l’avait flanqué à la porte, devant une Joyce hilare. De l’eau avait coulé sous les ponts depuis, et elle revint à la réalité, tentant au mieux de cacher son trouble.
    Leur coin, au fond du bar, était rarement occupé par quelqu’un d’autre qu’eux, et en cette soirée de vendredi, elle se demanda pourquoi personne n’était là. Charly ne travaillait pas, puisqu’elle avait eu le temps de s’engueuler avec Noam. Casey lui, devait sans doute être enfermé chez lui. Quant à Jessie, Aidan et Josh, la jeune femme s’était attendue à les retrouver ici. Elle se pencha en arrière pour glisser une pièce dans le jukebox, avant de sélectionner une chanson. Imagine, de John Lennon, se mit à résonner en fond sonore.
    Elle se rappelait encore du soir où elle l’avait chantée en duo avec Lynn, à cet endroit même, sans aucun honte du regard des autres clients. Deux amies coupées du monde par le partage de quelque chose de particulier, un moment inoubliable. Elle ne doutait pas une seule seconde que Noam s’en souvienne aussi, il les avait filmé dans l'idée de se moquer d'elles plus tard. Elle lui adressa un petit sourire. Jamais sa sœur ne pourrait vraiment les quitter, et c’était dans un sens, quelque chose de rassurant.

    Il pâlit lorsqu’elle attrape sa main. Certes, c’est probablement une chose qu’il n’aime pas évoquer, mais elle tenait à le lui dire, à lui prouver qu’il n’est pas seul. Il baisse les yeux, visiblement mal à l’aise. Elle ne veut pas qu’il ait honte.

    « J’ai commis plus de conneries en l’espace de deux ans que n’importe qui dans cette ville. Sans Lily, Noaly et toi, j’en serais pas là. Merci de toujours être là… Même quand je suis insupportable, irritant et désespérant. J’pourrais pas avoir de meilleure amie que toi. » répondit-il, avec un demi-sourire.

    Elle est émue de sa touchante sincérité, il est tellement vrai et entier dans tout ce qu’il dit et fait qu’elle ne pourra jamais lui tenir rigueur de quoique ce soit. L’institutrice ravale ses larmes, elle a assez montré sa fragilité et sa petite sensibilité pour la soirée.

    « Quoique tu fasse, je serai avec toi. Et ce même si tu es un gros con » lui fait-elle, en souriant, attendrie. « Et c’est vrai, je te l’accorde, tu as beaucoup de chance de m’avoir. Je pense que tu peux t’estimer heureux » blague-t-elle, pour détendre l’atmosphère. « Maintenant arrête ça, tu vas me faire pleurer. »

    Elle penche sur lui et lui fait un bisou sur le front. Décidément, il aura été gâté pour la semaine, elle qui n’est pas vraiment expansive d’ordinaire. Tyler arrive finalement et dépose les deux tasses de café ainsi que la boîte de quatre doonut’s devant eux. Sans plus de manière, la jeune femme s’attaque à l’un d’eux avec ravissement.

    « T’as vu Josh dernièrement ? Parait qu’il doit venir dans ta classe pour parler à tes moineaux de son travail au country club ! J’ai comme l’impression que tu va y laisser quelques plumes Finnigan ! Oublie pas qu’il a le mental d’un gamin de quatre ans ! » déclare Noam, déjà à moitié tordu de rire.

    La principale concernée ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel, partagée entre l’hilarité et le désespoir. Finalement, elle joint son rire à celui du mécanicien.
    Walker s’était promis, déjà au lycée, de la faire devenir folle, et elle devait au moins lui accorder une chose : il était tenace.

    « Arrête, ne m’en parle pas ! Cet enfoiré est carrément allé voir Jack » explique-t-elle, en évoquant le directeur de l’école élémentaire, c’est-à-dire son boss, mais aussi celui qui n’a de cesse de lui demander un rencard depuis plusieurs mois. « Il s’est présenté comme l’un de mes meilleurs amis, à ajouté que je lui avais parlé d’une de mes idées qui consisterait à faire découvrir des métiers liés au sport à mes élèves. Il a aussi dit que je n’avais pas osé la lui soumettre parce que j’étais intimidée par les hommes qui m’attirent. Il est infect, je le déteste. »

    Sa relation avec Josh avait toujours ressemblé à ça, et visiblement, ce dernier ne semblait pas près de s’arrêter, même après avoir atteint la maturité. S’il ne lui faisait pas du rentre-dedans pour la faire devenir chèvre, il s’arrangeait pour la mettre dans des situations embarrassantes. Elle avait rapidement abandonné l’idée de l’appeler par son prénom, tant les insultes lui allaient mieux. Malgré tout, et bien qu’elle aurait refusé de l’avouer même sous la torture, ça l’amuse. Cela ne lui ressemble tellement pas que c’en est rafraichissant.

    « Honnêtement, si tu veux venir me donner un coup de main, ça ne serait pas de refus. On transformera le projet en semaine découverte des métiers, ou un truc comme ça. Ca pourrait être marrant. Mais hors de question que tu débarques avec tes outils » se dépêche-t-elle d’ajouter, son air de maîtresse sévère sur le visage. Elle refusait catégoriquement de risquer qu’un de ses élèves se blesse.


Et moi, je suis profondément désolée de la piètre qualité. Je voulais te répondre vite, mais j'aurais peut-être mieux fait d'attendre d'être moins fatiguée. ^^' Je tenterai de me rattraper, promis. (a)
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyMar 20 Juil - 0:04



« ça serait dommage de te faire interner pour ça. Finalement, j’pense pouvoir bannir ce costume en le dissimulant bien au fond de mon placard. » rit il. Ça fait longtemps qu’il ne s’est pas senti aussi détendu. Ni même qu’il prend le temps de rire, de vivre, de passer du temps avec ses amis. Sa vie est compliqué. Malgré ça, il s’est reprit en main depuis son retour. Des reproches, il en a essuyé plusieurs. Sauf qu’il n’a jamais souhaité en parlé à quiconque. Comme avec Josh, leurs rapports restent difficile. Il en connait clairement la raison. Sur ce point, il préfère écouter Charly et attendre. Après, il est son ami et il finira bien par comprendre un jour. Enfin, rien n’était certain de ce coté. Noam saurait faire preuve de patience. Du moins il ferait en sorte. Ce moment avec Joyce, le rend nostalgique. En étant Joyce, il peut presque sentir la présence de sœur tout près. Comme si elle était en train de marcher avec eux, tout en les observant à distance. Ça n’est pas une sensation nouvelle pour lui, il s’est habitué à sentir comme un présence ou un regard posé sur lui. Avec le temps, il n’y prête plus vraiment attention.

La tension réapparait lorsque la blondinette évoque son couple avec Charly. C’est compliqué et simple à la fois. Du moins ça pourrait être simple, s’il n’avait pas ordre d’être attentif à ses propos. Personne ne doit suspecter la santé de Charly et en même temps, c’est loin d’être la chose la plus aisée à réaliser. C’est aussi pour ça que Noam ne veut pas évoquer de mariage. A ces yeux, ça n’est pas le bon moment. Il ne veut pas d’un mariage alors qu’il la sait condamné. Si mariage, il doit y avoir, ça doit avoir lieu parce qu’elle le veut également. Peut être n’est-il pas explicite. Peut être devrait il d’abord lui parler d’engagement avant de mariage. Sauf que parler à Charly c’est rentré dans un mur à 200 à l’heure. Et il n’a pas envie de finir encastré. La remarque de la blondinette lui fait secoué la tête. Peut être était il soucieux et ne veut-il pas se mettre Charly à dos. Sauf qu’il a du mal à s’imaginer qu’en la demandant en mariage, c’est l’élément qui la fera changer d’avis pour leur couple. Depuis des semaines, elle l’évite. Tel qu’en rentrant tard et partant tôt le matin. Noam a tout juste le temps de la croiser et si par hasard, ils pourraient trouver du temps pour être ensemble, il y a toujours un coup de fil ou quelqu’un qui passe à l’improviste. Pire même, le moment vire à la dispute. Et entre tout ça, il doit lui demander de l’épouser ? Joyce ne se doute pas de la moitié de ce qu’il peut vivre. A se ronger les sangs pour Charly et Noaly. « Moi au moins, j’ai Charly. » lance-t-il innocemment en la fixant. « Je fais pas machine arrière dès que Casey passe une porte. »

Ça repart de plus belle. Elle l’attaque sur Charly, il répond sur Casey. Une méthode bien huilée mais qui parfois peut avoir des répercussions. Noam s’en moque à vrai dire, parce qu’il sait qu’un jour peut être Charly portera son nom. Son amour pour elle, tout le monde en a un jour, été témoin. Les années n’ont rien changés, ce qui peut s’avéré fascinant. L’attirance et l’alchimie qui existent entre eux a toujours été intolérable. Noam doit se contrôler pour se tenir à distance de Charly, ce qui a toujours pour effets d’amuser les autres de la bandes. Et il y a ces regards échangés qui peuvent s’avérer parfois indécent mais dont il est incapable d’en contrôler la portée. A ces pensées, le sourire de Noam se peint également dans ses yeux et il lui répond avec cette décontraction feinte : « Je sais que t’aime manger à l’œil Finnigan mais là… Peut être que tu devrais évoqué l’idée du mariage avec Charly. Ça serait un bon début… même si c’est à parier qu’elle changera de sujet. »

Il ne cherche pas à détruire ce moment, ni même à blessé Joy’ mais il a les pieds sur terre. Encore plus maintenant que la maladie de Charly devient réelle, jour après jour. Il dissimule toujours ce détail. Joyce n’est pas idiote et a surement s’apercevoir de quelques détails à l’œil nu. Il espère simplement qu’elle cessera de l’interroger et s’adressera à Charly pour lui tirer les vers du nez. Car lui, n’aura pas la force de résister plus longtemps. Entre toutes ses mauvaises actions, il ne souhaite pas que Charly pense qu’il l’a trahit.

Durant ces années, Noam a perdu ce naturel de confidences. Parler à Joyce lui a toujours été très aisé. A travers son regard, il a toujours pensé qu’elle savait ce qu’il avait au fond du cœur. Comme si elle connaissait ses plus noir secrets. Parler avait facilité leur relation et aujourd’hui, il la retrouvait vraiment. Malgré ça, il met le doigt sur un propable différend. Casey ayant toujours représenté beaucoup pour la blondinette, il met le doigt dessus. Ce qui ne manque pas de faire mouche. Une fois de plus, Noam n’a pas perdu son doigté légendaire lorsqu’il s’agit de troubler son amie. Son silence lui est éloquent. Visiblement, elle est encore en pleine séance de décision ultime lorsque ses sentiments et sa raison convergent dans la direction de l’étudiant en droit. Noam reste silencieux un moment puis ils entrent dans le Bones.

C’était leur seconde maison. Au lycée, ils passaient déjà des heures interminables à leur table où l’un d’entre eux à bousillé une table, où Caleb ne laissait jamais Noam poser les mains sur sa fille ou encore où il refusait de laisser Lynn sur la scène pour qu’elle cesse de faire fuir sa clientèle. Sans parler de Josh qui ne se gênait jamais pour draguer la plupart des filles qui venait au bar. Combien de fois Caleb ne l’avait il pas embauché à l’œil pour qu’il cesse ce manège avec les filles et qu’il fasse quelque chose de constructif de sa vie ? Un nombre de fois assez impressionnant. L’atmosphère du bar avait manqué à Noam. C’était autre chose que les effluves de boissons, d’alcools et de fumées de cigarettes. Les sons de la table de billard, du vieux jukebox et l’odeur des pâtisseries lui rappelait avec nostalgie le bon temps. L’insouciance, la vie, Caleb et Charly qui se chamaillent pour un oui ou pour un non. C’était simplement comme s’il était enfin à la maison. Retrouvant machinalement sa place à leur table, il scrute un moment l’endroit pensant y trouver Josh au bar avec un fille mais, rien. Charly n’étant pas là, il ne risque pas de la voir débarquer. Aidan, Jessie ou Casey semblent également déserter, ce qui est plutôt récurrent ses derniers temps. Etait ce depuis la disparition de Lynn ou depuis l’annonce de son retour ? Noam n’en sait trop rien, il a tout juste le temps de voir Joyce s’installer en face de lui. Les premières notes d’Imagine s’écoulent et Noam se doit de fermer les yeux.

Ces moments lui étaient cher, mais au-delà, c’était de la souffrance brute pour lui. En apparence, il semble gérer la disparition de Lynn. Intérieurement, il en est tout autre. Il déglutit difficilement pour repousser le larmes qui se profilent derrière ses paupières. Il n’a pas le droit de craquer, ni aujourd’hui, ni jamais. Il doit tenir pour Noaly, Charly et tous les autres. Ces deux années n’ont servit à rien. Il en est plus que conscient. La plaie est béante mais il doit juste laisser Lynn s’en aller. Il le doit s’il veut avancer. Sauf que c’est plus facile à dire qu’à faire. La suite n’est guère réjouissante. La main de Joyce trouve la sienne et elle aborde un sujet tout aussi délicat. Sa dépendance. Une chose qui ne serait peut être jamais arrivé si Lynn avait vécu. Si elle avait été sauvé comme ça aurait du l’être.

« Je sais. C’est ce qui fait de toi d’appartenir au Top 3 des femmes de ma vie. » lance-t-il avec amusement. Il prend une nouvelle inspiration pour chasser les larmes montantes. Il refuse d’être vulnérable. Non pas que ça lui pose un problème devant Joyce. Elle l’a vu dans des états bien plus terrifiant. Mais il tient à ce qu’elle garde de lui, cette image du mec bien dans sa peau. Même si ça n’est pas tout à fait le cas actuellement. Malgré les conflits, les disputes et les règlements de comptes, Joyce est toujours sa confidente et meilleure amie. Elle est de ses personnes indispensable que tout être humain se doit de trouver durant son existence.

Un sourire espiègle travers son visage à ce geste fraternel. C’était ce qui le caractérisait avec les filles. Il les embrasse sur le front pour les rassurer lorsqu’elle traverse un moment difficile. Combien de fois Charly l’a-t-elle surpris avec Joyce, Jessie ou Lynn dans les bras. Avec Lynn c’était encore pire car ils leur arrivaient de s’endormir ensemble devant un film dans le canapé. Et là, y’avait de quoi se poser un bon nombre de question sordides.

Une boite de donut’s entre eux, deux cafés entre les mains, il la regarde dévorer la patisserie avec gourmandise, un peu de sucre se collant sur le bout de son nez. Un petit rire s’échappe de sa gorge tandis que machinalement, il attrape son portable pour immortaliser le moment. La bouche pleine, les gros yeux et une main tentant d’attraper le téléphone tandis qu’il prend un cliché, son rire se poursuit. Encore un moment volé. Un moment que toute la bande aurait pu vivre si chacun faisait l’effort de bien vouloir sauver leur amitié.

Josh. Un nom pour rendre chèvre plus d’un habitant de la ville. Oh, il n’était pas de la mauvaise graine. Quoique pour certain de la bande, il pouvait le devenir. Meilleur ami de Charly, ça craignait pour Noam. Les paris, les défis en tout genre, les remarques salaces, Josh n’avait aucune pudeur et ne craignait rien. Comme ce dernier projet que Joyce avait osé évoqué un jour. La découverte des métiers aux petits de sa classe. Ça n’avait pas été la meilleure conversation qu’elle ait eu. Ce jour là, elle aurait mieux fait d’être aphone. Car d’ici peu, elle se verrait dans l’obligation de faire régner l’ordre dans sa classe. En soit ça n’était pas une mission impossible, sauf lorsqu’un dénommé Josh Walker faisait irruption et enseignait de la mauvaises à des petits anges. C’était presque certains que ça virerait au chaos total. Noam ne cache pas son sourire à la remarque que Josh a du faire au directeur de l’école. Typique de Walker, juste pour embarrasser la jeune institutrice. « Me dis pas que t’es resté les bras croisés sans même osé le ridiculiser en public ? Pas d’annonces dans le journal ou même un détour par le country club pour informer les femmes de ses méthodes de Don Juan ? » ironise Noam. « Si j’avais été toi, j’aurais mit le paquet. Surtout qu’on a des archives sur Josh. Des tas de vidéos qui pourraient passer sur Internet… à la radio ou télé locale… »

Quand il s’agissait de Josh, Noam ne manque jamais d’opportunité et d’idées. Après tout, il en a vu de toutes les couleurs avec lui. En sortant avec Charly, Noam n’avait jamais prêté plus d’attention que ça aux autres filles. Jusqu’à ce que Josh lui demande un coup de main concernant Sara. Lynn avait entendu quelque chose, tout avait été mal interprété et c’était remonté aux oreilles de Charly par on ne sait quel moyen. Et bien sur Josh l’avait largement laissé s’enfoncé. Depuis Noam avait apprit à se rebeller mais surtout à contrer les plans foireux de Josh et dieu sait que le jeune Walker savait ce qu’il faisait.

« - Quoi ? Tu veux pas le moteur d’une Impala de 1967 dans ta classe ? Joyce, enfin… c’est une occasion unique de faire découvrir à ces petits moineaux la valeur d’une voiture, le danger que ça représente et la pièce de collection que ça peut dev- » s’emporte-t-il avant de croiser son regard déterminé. « Ok… j’ai comprit. J’devrais me contenter d’un dessin animé et de ma collection de petites voitures. » abdique Noam. « Pour Josh, c’est quoi ton plan pour le ridiculiser devant les gamins ? » Noam n’envisage pas la chose autrement que de se venger. Et à ce petit jeu, il n’était pas mauvais. Il suffisait simplement de piéger Josh. Ayant grandi avec eux, ça facilitait les choses. Car ils possédaient un nombre impressionnant de détails concernant le jeune Walker. « Si t’en a pas… j’ai toujours quelques vidéos et des dessins très explicites de notre cher prof du country club ! »




Rooooooooooh arrête, j'le trouve très bien. :15: j'ai voulu réduire le mien... mais pas possible. Surtout avec toutes les idées qui ont flotté dans mon esprit quand j'me suis mise au post. (a)
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptySam 25 Sep - 15:54

    « Ça serait dommage de te faire interner pour ça. Finalement, j’pense pouvoir bannir ce costume en le dissimulant bien au fond de mon placard. »
    « Ouais, t’as raison. Mon mariage se fera en tenue de plage et tongs, c’est plus convivial. » ajoute-t-elle en s’imaginant déjà la scène. Ça ne pouvait qu’être drôle.

    Et le pire dans l’histoire était qu’elle savait que ses deux parents auraient trouvé l’idée ’’démente’’ et, loin de s’en formaliser, auraient encouragé l’originalité de la cérémonie. Elle eut un vague sourire à cette pensée, et se dit qu’il était temps pour elle d’organiser un repas avec le reste de sa grande famille, elle n’avait pas vu ses bouts de chou de frères depuis quelques temps.

    « Justement ! Qu’est-ce qu’il te faut de plus pour voir qu’elle est prête ? Enfin, j’ai toujours su que face à Charly, tu n’es qu’un gros trouillard. »
    « Moi au moins, j’ai Charly. Je fais pas machine arrière dès que Casey passe une porte. »

    Prends ça ! Elle encaissa le coup sans rien répondre, consciente qu’elle avait mérité la remarque. Son attitude envers le jeune homme était on ne peut plus révélatrice de ses sentiments, aucun des membres du groupe n’était dupe. Les rares fois, ces deux dernières années, où elle s’était retrouvée face à Casey, Joyce avait fait en sorte de s’échapper au plus vite, et n’importe quel prétexte était bon. En général, elle cherchait même à blesser Cas, à le rendre jaloux, bien qu’elle soit persuadée qu’il n’en avait rien à faire.
    Charly ne cessait de lui montrer sa désapprobation face à cette évidente lâcheté, la jeune maman préconisait une explication cash, cartes sur tables, alors que Joy’ ne s’en sentait pas capable. Face à l’étudiant-futur-diplômé, elle perdait tous les moyens. Un simple regard du jeune homme, et elle ne pouvait plus réfléchir, être cohérente. Il la mettait bien trop mal à l’aise.

    « T’as raison, je suis faible. » répondit-elle, les yeux plongés dans son mug de café. « Mais c’est de sa faute, » enchaîna-t-elle avec une ferveur nouvelle « sa présence me donne l’impression d’être une gosse de onze ans, je sais plus quoi faire, quoi dire. Je perds tous mes moyens, ça me rend folle ! Je déteste qu’il ait encore cette emprise sur moi, après deux ans ! »

    Elle haïssait le futur avocat pour ça, et pour pleins d’autres raisons ; les mêmes, souvent, qui faisaient aussi qu’elle en était amoureuse.

    « Peut-être que tu devrais évoquer l’idée du mariage avec Charly. Ça serait un bon début… même si c’est à parier qu’elle changera de sujet. »
    Elle ne releva pas et se contenta de lever les yeux au ciel. Ce qu’il pouvait être con. Et qu’est-ce que cela avait pu lui manquer, de passer une soirée, tranquillement, en sa compagnie !

    « Avec plaisir, je n’attendais que ton feu vert ! Et moi je te parie que malgré tout ce qu’elle pourra avancer comme raison d’éviter ça, elle en crève d’envie. Dix dollars que j’arrive à le lui faire dire ? » avança-t-elle, déjà victorieuse.

    Elle connaissait sa meilleure amie et sa fâcheuse tendance à se protéger de ce qui pourrait la rendre vulnérable. Sur ce plan-là, elle fonctionnait sensiblement de la même façon. Mais, la blondinette en était parfaitement consciente, cela ne l’empêchait pas pour autant d’être un vrai cœur d’artichaut.

    « Je sais. C’est ce qui fait de toi d’appartenir au Top 3 des femmes de ma vie. »
    « C’est trop d’honneur, Monsieur Tanner ! » répondit-elle avec un grand sourire. Elle était touchée par ses paroles simples, plus que par n’importe quelle déclaration d’amitié surfaite, et une fois de plus il lui apparut que sa relation avec Noam était d’une importance capitale dans sa vie.

    « Une annonce dans le journal ? Humm. Il faudrait que j’y réfléchisse. » répondit Joyce, en tortillant une mèche de ses cheveux distraitement, pensive.

    Il était clair que son ami ne s’en sortirait pas comme ça, mais elle ne s’était pas vraiment penchée sur la question. L’idée d’utiliser l’un des nombreux clichés compromettants que la jeune femme, photographe à ses heures perdues, avait, n’était pas mauvaise. Cependant, c’était plutôt risqué : ils se connaissaient depuis environ dix ans, et autant cela avait permis de construire une amitié solide, autant cela signifiait aussi qu’ils avaient accumulé un nombre important de dossiers les uns sur les autres, comme le prouvait la photo que Noam venait de prendre d’elle un instant plus tôt.

    Puis elle reprit, une expression malicieusement diabolique sur le visage : « Je pense que la pire punition que je pourrais lui infliger, ce serait de le faire tomber amoureux. »

    Elle semblait visiblement ravie de son idée. Ne restait plus qu’à trouver une cible idéale, à laquelle Josh ne pourrait résister. Après tout, ce dernier n’était-il pas constamment en train d’essayer de caser les gens ? Que ce soit elle ou Aidan, ce petit jeu semblait fortement amuser le prof de sport.

    « Quant aux moineaux, comme tu dis, on éviteras les dessins explicites, j’ai pas envie de les traumatiser à vie, les pauvres ! Ils seraient capables d’aller raconter des choses improbables à leurs parents. Et puis je suis sûre que Walker ne sera pas insensible à leurs bouilles adorables. Y’a qu’à voir comment il est avec Noaly, un vrai marshmallow. »

    La fille de Charly et Noam rendait tout le monde gaga avec son minois angélique, mais voir Josh s’attendrir devant autre chose que lui-même était un véritable événement local.


hj : j'ai fait court, désolée, d'autant que j'ai deux mois de retard, mais qu'y puis-je, ton imagination coiffe la mienne au poteau! ^^
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptyVen 1 Oct - 0:58



Ils pouvaient passer des heures à ça. Discuter comme si ces deux années n’avaient jamais existés. Ces moments à rire, à pleurer, évoquer avec nostalgie tout ce qui fait qu’ils sont tous aussi soudés. Il y a aussi la dure réalité de la vie. On ne passe pas à travers. Deux années entières se sont écoulées et pourtant, entre eux rien ne semble avoir changé. Ils rient, elle l’attaque sur Charly, il rétorque sur Casey. L’un et l’autre peuvent sembler pathétique parce qu’ils ont peur de ce qui les attend. Lorsqu’elle lui parle de mariage, il lui est difficile de ne pas tiquer. Bien sûr qu’il y pense. Ça lui effleure l’esprit depuis deux ans. Avant même la disparition de sa sœur. Ça faisait partie du plan. Vous savez le plan de vie. Celui-là même que Lynn lui a fait noir sur blanc et qu’il avait toujours dans la doublure de sa veste. Etrange n’est-ce pas ? Enfin c’est Noam. A aucun moment, il n’a douté de son amour pour Charly. Elle, par contre elle aurait eu de quoi douter. Il n’était pas exactement le parfait gendre. Loin de là. Avec ses airs de gentils garçon maladroit et macho, il était loin de faire l’unanimité des mères. Pourtant, il était présent, compréhensif et protecteurs. Il était bon à Charly comme elle, lui était indispensable. Sauf qu’on n’imaginait pas un seul instant que disparition de Lynn, il y aurait et qu’en plus de ça, leur couple s’écroulait de manière aussi brutale. Ce fut le cas. Tous les beaux projets tombèrent à l’eau. Et le projet qu’il l’a demande en mariage, faisait partie du lot. Face aux propos de sa meilleure amie, il ne sait exactement comment lui présenter la chose. Elle les croit prêt à ce mariage. Le mariage qu’attend toute la ville ? C’est une façon de voir les choses. Car s’ils sont prêts à sauter le pas, il en est autrement de toute la signification de cet évènement.

« - Elle rêve de ce jour depuis… » Laissa-t-il sa phrase en suspens. « Enfin tu sais… et certaines personnes se doivent d’être présentes… ma sœur, son père, sa mère… » Devait-il continuer à s’expliquer quitte à s’emmêler les pinceaux. « Sans la disparition de Lynn… on serait mariés et elle n’aurait jamais eu à abandonner Noaly. C’était le plan… » S’expliqua-t-il avant de soupirer. Ses mains bien à plat sur cette table, son index glisse sur les initiales de Charly. Un vague sourire traverse son visage. « Caleb m’aurait averti que si j’avais le malheur de la faire pleurer une seule fois, il m’aurait fait la peau. Il me manque… » Avoua-t-il tout bas. C’était complètement dingue. Caleb Evans était un monument. Parce qu’il était le père de Charly et qu’à toute cette bande, il représentait un peu leur père. A passer autant de temps dans ce bar, il était devenu cette figure paternelle. Lorsqu’ils avaient des problèmes c’était vers lui qu’ils se tournaient. Et il savait également les flanquer à la porte, leur offrir une épaule ou les occuper, histoire qu’ils cessent d’errer dans son bar ou simplement pour qu’ils arrêtent de s’apitoyer sur leur sort. C’était Caleb. Un père pour nous tous. Et Noam avait loupé le coche. Car il aurait dû parler à Caleb de son projet et lui demander la main de Charly. Bien que pour ça – si Charly venait à l’apprendre – elle lui rirait probablement au nez. Bien qu’il ait encore un léger doute face à sa réaction.

Finalement, la discussion dérive sur Casey et il s’y sent plus à son aise. Pas que parler de son couple avec Charly représente une quelconque menace mais il craint à chaque fois gaffer. Pas facile tous les jours de garder un secret comme celui de la brune. Voir même impossible. Les propos de Joyce le font sourire. S’apercevoir que même après ses années, elle est encore amoureuse de Casey et que ni l’un ni l’autre n’ont fait un simple pas l’un vers l’autre, ça l’amuse. « C’est toi qui lui donne autant d’importance. T’as songé au fait… qu’il agit justement de la sorte parce qu’il a lui aussi la trouille ? C’est qu’une idée hein… » Hausse-t-il les épaules avant de lever son café à ses lèvres. « Tu devrais l’appeler pour prendre un café avec lui. » Propose-t-il avant de rire doucement. « T’as pas idée de ce que m’avait fait subir Lynn la veille de mon rendez-vous avec Charly. » sourit-il avec cet air espiègle sur le visage. « Jette-toi à l’eau, Joyce. Au pire, mon épaule n’attendra que toi pour pleurer. Et en dernier recours j’appellerais Josh pour que vous vous saouliez. Il devrait parvenir à te faire oublier Casey le temps d’une soirée. » C’est pas à ça que ça sert les amis ? Peut-être n’était-elle pas aussi désespérée. Eventualité possible.

A croire que le sujet du mariage n’est pas épuisée, Noam sourit à cette suggestion. A vrai dire, il ne perdrait pas grand-chose – à part d’être volé de 10$ - et que Charly risque de le torturer pendant une bonne semaine. « 10$, c’est tout ? On parle du mariage, Finnigan ! Ça vaut au moins un restau ! » Appuya-t-il son doigt sur la table. « De toute façon, elle te dira rien. » renchérit-il une seconde fois pour mieux se convaincre. Ceci dit, il connaissait aussi la détermination de Joyce et ça l’inquiétait légèrement. Enfin, normalement il n’avait pas à s’inquiéter, sauf que ça pouvait déborder dans n’importe quel sens, ce qui avait tendance à le faire grimacer.

Les déclarations d’amour n’étaient pas du tout leur truc. Non, il fallait reconnaitre que pour ça, ils étaient toujours affreusement maladroit mais avec Joyce, c’était naturel. Elle était sa meilleure amie. Celle à qui il se confiait sans hésitation même si parfois, il se devait d’être plus raisonnable. Comme vis-à-vis de la maladie de Charly. Si elle découvrait la vérité par elle-même, c’était certain que la jeune Finnigan jetterait ses foudres sur lui et non sur la jeune Evans. Heureusement pour Noam le sujet dérive sur l’école et Josh. Etrange et pourtant vrai. Ridiculiser Josh ou le piéger était un plaisir pour Noam. Juste pour qu’il oublie un tant soit peu ses méthodes de Don Juan. Et là, il offrait ses services pour une présentation devant les élèves de la blondinette. « Le faire tomber amoureux ? Bon courage… Tu penses à quelqu’un en particulier ? Tu dois être une des rares qui n’a pas visiter son lit, j’te signale. » Ironise Noam avec un petit sourire, tout en rajoutant Charly à la liste des non-conquêtes de Josh. Sauf que Noam ignorait toujours l’aventure de Charly et Josh, qui le mettrait dans une colère noire s’il venait à l’apprendre. Ceci dit, cette idée ne le traverserait pas de sitôt.

Sa douceur, son implication avec les enfants sont deux choses qui ont toujours touché Noam. Elle est comme une sœur ou une maman de substitution pour eux. Ce qui le fait souvent sourire lorsqu’il voit le lien que déjà Joyce partage avec Noaly. Mais l’hilarité prend le dessus quand elle accole les noms de Noaly et de Josh. « Elle fait déjà de lui, sa marionnette. Imagine ça dans quinze ans ! Je crois que j’aurais enfin ma revanche sur tous les coups foireux de Josh. » Dit-il avant de reprendre immédiatement. « Le voir se faire tourner en ridicule, par une gamine, est un moment de pur plaisir ! »




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MessageSujet: Re: « Seriously, Noam ?! » (pv)   « Seriously, Noam ?! »  (pv) EmptySam 9 Avr - 16:58

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