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 Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]

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Charly Evans
Charly Evans
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MessageSujet: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyVen 19 Mar - 17:06

Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] Yzv4l9n Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] Yzz38rx Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] Ygm2mrh
Aujourd’hui est le premier jour de ta vie.
▬ Inconnu sur un banc de central park.


    Aujourd’hui, la vie de Charly Evans prenait un nouveau départ. Tout allait être différent à partir d’aujourd’hui. La preuve, ce matin, elle s’était réveillée et elle avait chantonné sous la douche. Ca faisait des années que ça ne lui était pas arrivé. Deux ans à vrai dire. Depuis que Lynn était parti rejoindre les parents Evans. Depuis que Noam avait quitté la ville, emportant un bout du cœur de la jeune Evans avec. Elle se sentait complète à nouveau. Toute la pression qu’elle ressentait depuis le retour de Noam s’était évanouie, comme la bague à son annulaire. Elle n’avait plus cette sensation désagréable de tromperie, ce gout amer de trahison. Elle se sentait sereine à nouveau. Pourtant ils avaient encore beaucoup de choses à régler. Tellement de choses que ça pouvait être effrayant, mais elle savait qu’à la fin, ils retrouveront le chemin l’un vers l’autre.

    Depuis qu’il s’était réveillé après avoir donné son rein à leur fille, les choses n’avaient pas réellement évolué. Ils se permettaient plus de gestes l’un envers l’autre, mais généralement ça s’arrêtait à des mains enlacés, des sourires. Même si elle avait rompu avec son fiancé, Charly ne voulait pas précipiter les choses. S’ils devaient se remettre ensemble un jour, ce sera pour les bonnes raisons. Pour l’instant, le plus important c’est qu’il récupère, que Noaly prenne ses marques entre eux deux, que tous les deux prennent leurs propres marques l’un avec l’autre.

    Noaly sur une hanche, elle posa leur valise à tous les deux sur le perron, cherchant sa clé dans la poche de son jean, un Noam ronchonnant derrière elle. Un sourire dessiné sur les lèvres, elle ne voulait rien dire. Il ne saurait pas ce qu’ils font dans la maison de son enfance, avant qu’elle n’ouvre la porte. C’était leur premier jour hors de l’hôpital et elle leur avait prévu une surprise. Elle y avait travaillé pendant des jours et même quelques nuits. Elle avait eu du mal au départ à l’idée de revenir ici sans son père, mais ça lui était apparu comme la meilleure solution. Ca serait bizarre au départ, mais au final, c’était pour le mieux. Il était temps que cette maison crée de nouveau souvenirs. Pour une nouvelle famille. Pour la leur.

    Elle finit par réussir à ouvrir la porte et un tadam s’échappa de ses lèvres. Tout avait été repeint, les meubles avaient changé de place. De nouvelles photos ornaient les murs. Les jouets de Noaly étaient installé dans le salon. L’ancien bureau de son père avait été transformé en nursery pour leur fille, principalement parce que le bureau se situait à côté de la chambre de Charly. Les affaires de Noam avaient trouvé place à côté dans la chambre d’ami. La seule place qui n’avait pas été ouverte était celle de ses parents. Elle n’avait pas encore eu le courage d’ouvrir la porte sur leur histoire. Tournant vers la tête, un sourire toujours sur les yeux, elle attrapa le bras de Noam et déposé un baiser sur sa joue avant de souffler un « bienvenue à la maison. » Face à son absence de réaction, elle se raidit. Et si ce n’est pas ce qu’il voulait ? Elle avait pas pensé une seule seconde au fait qu’il ne serait peut être pas d’accord. Remontant Noaly sur sa hanche, elle avança doucement dans la maison, posant le sac du bout de chou sur les escaliers avant de courageusement se retourner vers Noam. « Enfin c’est juste temporaire, le temps que tu te rétablisses. Tu peux rentrer à l’appartement quand tu veux. » Elle remit une de ses mèches de cheveux derrière ses oreilles, que Noaly ne cessait de tirer pour jouer avec. Elle baissa le regard et fixa le bout de ses chaussures. Ca avait paru être une excellente idée, mais finalement, ça ne l’était peut être pas. Au contraire. C’était peut être la plus mauvaise idée qu’elle n’avait jamais eu. Et dire, qu'elle ne lui avait même pas encore souhaité un joyeux anniversaire.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyVen 19 Mar - 21:46



    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Noam en a la preuve sous les yeux. En l’espace de quelques semaines, sa vie ressemble enfin à quelque chose. A son retour, il avait éprouvé un mal évident à se trouver en présence de ses amis. Ceux qui le connaissait depuis pratiquement toujours. Il avait dû retrouver sa place. Ce qui avait été plutôt compliqué après s’être expliqué sur les raisons de son départ puis de son retour. Noam est loin d’être parfait. Il ne croit pas que quelqu’un le soit d’ailleurs. Si à l’époque, il était revenu pour des raisons particulières, il sait aujourd’hui il s’est mentit. La seule et unique raison de son retour c’est elle. Il lui a fallut du temps pour se l’admettre. Elle lui a apporté plus de bonheur en l’espace de quelques heures, que ces deux dernières années à errer de ville en ville. Tout ce dont il est conscient, c’est qu’on ne lui accordera pas une seconde, seconde chance.

    Il ronchonne une nouvelle fois alors qu’elle dévie sa question. Cette manie qu’elle a de ne jamais répondre à cette question l’agace, tout autant que ça l’amuse. Il aime ce coté de sa personnalité. Cette décontraction mêlée à cette impulsivité ne cesse de le toucher. Elle est près de lui et c’est tout ce qui compte. Depuis l’opération, ils sont passé à autre chose. Ils parlent vaguement. Les sourires s’échangent spontanément alors que le contact devient obligatoire. Il a besoin de la sentir à son coté. De la toucher. Juste savoir qu’ils sont ensemble. Noam ne sait pas encore comment vont évoluer les choses. Il a vu l’absence de sa bague à son doigt mais n’ose pas encore aborder le sujet. Il a peur qu’elle s’éloigne. C’est bien la dernière chose qu’il désire. Leur relation est encore fragile. Il cherche toujours le bon moment pour lui parler. Il veut qu’elle sache qu’il reste là et qu’elle peut tout lui dire. Seulement, c’est comme si ces mots s’étranglaient dans sa gorge. Depuis son réveil, les choses ont changé mais il ne veut pas la bousculé. Sa vie commence juste à prendre tournure. A cette instant, ils sont une famille et il refuse de briser cet instant. Pourtant, il se demande bien ce qu’ils font devant la maison Evans.

    Ça n’est pas chez lui. Peut être même ça ne le sera jamais mais Noam sait qu’elle fait un terrible effort. Depuis quand n’a-t-elle pas remit les pieds dans cette maison ? La mort de son père surement. A deux pas derrière elle, il franchit le seuil de la maison. Il croise ce sourire. Elle est heureuse. Ces yeux, son sourire, le rire qui s’échappe de sa gorge, tout le lui prouve. Il en est touché car il se doute qu’il est l’infime partie qui la rend dans cet état. Il s’attend à bien des choses mais pas à celle là. Alors qu’elle l’embrasse sur la joue, il se demande encore qu’est ce qu’elle a en tête. Il a bien noté qu’elle a apporté des rénovations à la maison. Elle semble plus claire et chaleureuse. Elle respire la vie. « Bienvenue à la maison… » répète-t-il machinalement avant que son regard parte à la rencontre du sien. Que cherche-t-elle à dire. Il n’est pas malade. Juste convalescent. Sa vie ne va pas foncièrement changé. Quand bien même, les semaines à venir peuvent être riches en émotion pour eux trois. Ils sont une famille. Aujourd’hui, rien n’empêche Charly et Noam de se retrouver. Il l’observe alors tourner la tête vers lui. Noam fronce les sourcils, se demandant ce qui peut bien se tramer dans l’esprit de la brune. « Oh… » échappe-t-il de ses lèvres. Avec elle, il est habitué à savoir marché sur un fil. Les ambigüités sont de rigueur entre eux. « On peut vivre dans la même maison sans que je sois pourchassé par une pelle qui voudrait m’assommer ? Je suis plus obligé se passer par la fenêtre de ta chambre pour rentrer ? Waouh, c’est du progrès ça ! » ironise-t-il avec cette expression indéchiffrable sur le visage. Au fond, il sait qu’elle se fait du soucis. Qu’être tous les trois, c’est aussi son moyen d’avoir un œil sur lui. Seulement qui a le plus besoin d’attention à cet instant ? C’est elle qui est atteinte d’un cancer. Lui, sa vie continuera. Il est en bonne santé et les médecins ne l’aurait pas laisser sortir, si ça n’était pas le cas. Il la voit éviter son regard et machinalement, il vient glisser sa main sur sa joue. « A peine arrivé que tu trouves déjà le moyen de me mettre à la porte… Je t’ai connu beaucoup plus… accueillante. » choisit il ses mots alors que ce sourire malicieux se dessine sur son visage. Du temps et des ajustements seront nécessaire. Noam a du temps à revendre comparativement à Charly. Cette pensée ne le quitte jamais. Verra-t-elle Noaly grandir ? Les questions s’enchainent sur le sujet dès qu’il y pense quelques secondes. Il sait que la clé de la situation est son amour pour elles. Charly a besoin d’être convaincu et a besoin d’espoir. Ça ne sera jamais simple mais depuis son retour, il doit reconnaitre que lentement les pièces du puzzle se mettent en place. Pour dire, ils ont même récupéré la garde de Noaly. N’est ce pas le signe suffisant pour que Charly décide enfin à se battre contre cette saleté qui la ronge un peu plus chaque jour ? Son pouce caresse alors doucement sa joue, tandis que des souvenirs défilent dans sa tête. Comme lors de son réveil à l’hôpital. C’était une des plus belles journées qu’il ait vécu depuis son retour. Et pour ça, il suffisait qu’elle soit près de lui. « J’aurais le droit à être bordé tous les soirs par tes soins ? » rajoute-t-il, cette lueur espiègle au fond des yeux. Peu importe le temps que ça prendrait. Chaque seconde à leurs cotés seront les plus belles choses à ses yeux. Noam n’était pas prêt à les laisser lui échapper. Pas quand le bonheur sonne à votre porte une seconde fois. Vivre l’aventure est ce qui lui semble le plus logique. Car rien n’indique qu’il aurait droit à ce bonheur indéfiniment, ni même qu’on lui accordera le droit d’être à nouveau papa. Car être papa était une chose. Noam veut des enfants mais uniquement ceux de Charly. Alors forcément rien n’est moins sur quand à cette avenir familial.

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Charly Evans
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyMar 23 Mar - 0:01

    Peut être qu’elle avait été trop vite avec l’emménagement. C’était peut être pas encore le moment de lui proposer de vivre tous ensemble. Ca lui avait semblé être la meilleure idée pour eux trois. A vrai dire, elle rêvait de pouvoir le voir tous les jours comme avant. Depuis qu’il était revenu dans sa vie, elle le voulait sans cesse avec elle. A chaque fois qu’il était loin d’elle, elle avait cette peur sourde qu’il disparaisse à nouveau. Au fil des jours, c’était devenu une réelle angoisse. Elle avait confiance, mais la fois d’avant, elle avait aussi confiance. Elle était effrayée à l’idée qu’il les quitte de nouveau, parce qu’elle n’y survivrait pas et parce que Noaly aura besoin de quelqu’un pour l’élever et personne n’est mieux placé que Noam pour ça. Elle préfère ne pas penser au futur pour l’instant. Le futur l’effraie. Elle est heureuse et elle a peur que tout s’effondre. Depuis la mort de Lynn, elle est effrayé pour toi. Elle a peur de perdre les gens qu’elle aime, peur que tout bascule une nouvelle fois, mais à aucun moment, elle ne pense à ce que ça pourrait être pour les autres si elle n’est plus là. Elle est égoiste et elle le sait, mais elle déteste ne pas pouvoir avoir le contrôle sur son corps. Sa mère a tenté de se battre et rien n’a été. Elle ne veut pas être diminuée. Si elle doit partir, elle veut pouvoir profiter de sa fille et de Noam jusqu’à la fin. Alors oui peut être qu’elle va vite, mais il ne lui reste plus beaucoup de temps. Elle avait juste imaginé une réaction différente. Elle fixe ses pieds désormais de peur qu’il ne lui dise qu’il refuse, qu’il préfère vivre seul, plutôt que de passer une seconde. Elle ne le connait plus comme avant, elle ne peut plus prévoir ses réactions. Le oh qui s’échappe de ses lèvres ne la rassure pas le moins du monde, bien au contraire. Son ventre fait un looping à l’idée qu’il puisse refuser. Pourtant, immédiatement, elle relève la tête vers lui à la mention de son père. Elle n’arrive peut être pas à déchiffrer ses sentiments mais lui suite à son regard peut comprendre qu’elle n’est pas du tout heureuse à l’idée qu’il ironise sur son père. « Il l’a fait qu’une fois. Et puis t’avais qu’à pas vouloir te faufiler dans le lit de sa fille unique. Si tu savais te tenir, mon père n’aurait pas eu à te pourchasser avec une pelle pour préserver mon innocence. » répliqua-t-elle parfaitement sérieuse, avant qu’un léger sourire ne se dessine sur ses lèvres. Cette période de sa vie lui manquait et pas seulement parce que son père lui manquait plus de raison, mais surtout parce qu’elle voulait redevenir cette jeune fille, qui pensait encore que tout pouvait arriver, qui avait des rêves. Charly remonte Noaly sur sa hanche et elle fait ce qu’elle sait faire de mieux. Elle fuit le regard de Noam. Elle est incapable d’affronter son regard quand il lui dira qu’elle doit se débrouiller toute seule. Face à lui, toutes ses insécurités reviennent puissance 10. Il a cet étrange pouvoir sur elle. Il sait la rendre forte, mais aussi beaucoup plus vulnérable. Elle est en conflit perpétuel avec ses sentiments dès lors qu’elle se trouve dans la même pièce que lui. Sa main glisse sur sa joue et le regard de la jolie brune remonte doucement vers celui qui lui fait toujours battre son cœur à une vitesse anormalement rapide. Un léger éclat de rire reste coincé au fond de sa gorge alors qu’elle ferme les yeux quelques secondes pour profiter de l’instant. « Pour que je sois accueillante, il faudrait que... tu restes. » souffle-t-elle dans un murmure pendant que Noaly joue avec ses cheveux. Quoi qu’il arrive à partir de maintenant, ça sera toujours tous les trois contre le reste du monde. Qu’ils le veuillent ou non, ils sont désormais une famille. Ils sont liés pour l’éternité à travers leur petite fille. Charly a peut être pris peur à sa naissance, mais la garder est un choix qu’elle n’a jamais regretté, malgré toute la douleur morale qu’elle a subi ces deux dernières années. Si c’est pour en arriver à aujourd’hui, ça valait le coup. La jeune Evans tourna la tête et déposa un baiser dans les boucles brunes du petit ange. Elle s’arrêta nette en entendant les mots de Noam. Elle savait qu’en camouflé, ça voulait dire qu’il voulait bien habiter avec elles, qu’il voulait bien être un membre de la famille qu’ils allaient enfin pouvoir construire. Un faux regard offusqué se peint sur ses traits, alors qu’elle bouche une oreille de Noaly avec sa main libre. « T’as pas honte de dire ça devant notre fille. » réplique-t-elle avant de se tourner vers la petite fille. « Papa est un pervers hein petit cœur ? » demande-t-elle à Noaly avant de lui faire un bisou esquimau. Elle finit par la poser sur le sol et doucement, la jolie brune s’approche de Noam. Dans un geste naturel, elle enroule ses bras autour de sa nuque et se met sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille. « Tu pourras te faire border tous les soirs et même plus. » Elle se détache de lui et un éclat de rire s’échappe de ses lèvres face au regard de Noam. « Dans tes rêves. » Elle laisse Noam en plan et attrape Noaly avant de partir vers la cuisine. « Ton papa est vraiment un garçon. » murmure-t-elle à l'intention de sa fille. Elle se sent plus légère depuis que Noam est de retour dans sa vie, mais depuis que Noaly est dans sa vie, elle se sent entière comme si finalement, c’est tout ce dont elle avait besoin. Juste elle et lui. Pour être heureuse. Le bonheur ne tient à rien quand on y pense, juste à quelques personnes qui peuvent décider de l’avenir de votre vie.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyMar 23 Mar - 2:39

    Il est toujours aussi maladroit. Combien de fois Lynn lui a-t-elle fait ce reproche lorsqu’il s’agissait de Charly. A vouloir trop bien faire, il fait des erreurs. Elle ne sont pas monumentales mais bien réelles. Vivre à nouveau ensemble est une étape importante. Noam ne sait pas s’il y est prêt aujourd’hui. Il a vécu deux ans loin d’elle. La majorité de ses pensées étaient tournées dans sa direction. Sauf qu’en deux ans, un personne change. Noam n’est pas une exception. Il a un coté sombre en lui qui s’est révélé avec la disparition de Maddie. Aujourd’hui, il a pleinement conscience qu’il aurait dû laisser Charly l’aider à l’époque. Elle aurait trouvé les mots et l’appui dont il avait tant besoin à cette période. Sauf qu’il avait opté pour la fuite. Ce qui ne lui a absolument rien apporté de bon. Si ça n’est cette obsession pour Charly. Avec sa sortie de l’hôpital, une occasion en or se présente à lui. Ils peuvent être ensemble. Sans avoir à se brusquer. Seulement est-il prêt à vivre avec elle et leur fille ? Noam n’a aucun doute particulier en ce qui concerne ses sentiments. Son problème réside plutôt dans la tournure de leur relation. Il ne veut pas brusquer les choses et en même temps, il sait qu’à trop attendre il va la perdre. Car ce cancer ne va pas s’envoler. Il sera toujours là demain, tant qu’il ne fera rien pour la convaincre de se battre contre la maladie.

    Noam ne manque pas d’ironiser à propos de Caleb. Il s’aperçoit que si son ton la trouble, sa remarque fait mouche. Lui aussi, en garde un souvenir périssable. Caleb a toujours eu le don de débarquer lorsqu’il fallait pas… ou fallait, lorsqu’il s’agissait de protéger sa petite fille. « Ton innocence ? parce que c’était pas toi qui m’avait supplié de venir ce soir précisément ? » hausse-t-il un sourcil avant d’afficher ce sourire en coin. Il s’en souvient parfaitement de cette nuit là. Tout comme d’autre. Sauf que ça n’a jamais arrêté Noam. Même après cet avertissement, il avait passé plusieurs nuits dans le lit de Charly. Le simple fait de l’avoir dans ses bras lui apportait cette sérénité. Parce qu’ils étaient jeunes, amoureux et passionnés, on ne donnait pas cher de leur histoire. Et pourtant, les années ont eu raison de cet histoire. En ce jour, c’est la preuve parfaite que rien n’est terminé. Elle ne le sera jamais. Lorsqu’il pose son regard sur elles. Il ne voit pas sa fille et celle qu’il aime mais sa famille, sa raison d’être.

    Il la voit fuir son regard. Cette vision doit disparaitre. Cette tristesse doit s’évanouir. Il remonte sa main sur son visage. Ses doigts caressent sa nuque et s’enfouirent dans ses cheveux alors que son pouce caresse sa joue avec lenteur. Il s’imprègne de la texture de sa peau, du frisson qui la parcourt et de l’accélération des battement de son cœur. Si elle ne faisait qu’un geste à son encontre, elle réaliserait qu’il est dans ce même état de trouble. Son rire le pénètre alors que Noam en profite une fois de plus pour mémoriser chaque trait de la jeune maman. Les yeux fermés, Noam réalise combien cette Charly lui manque. Cette Charly qui abat ses défenses. Cette Charly qui lui a appartenu et qui pourrait le redevenir. Il n’aurait pas beaucoup d’effort à prodiguer. Il le sait. Le simple fait d’être avec elle à cette seconde en est la preuve. Car s’il ne s’agissait pas de lui, il n’y aurait surement pas de seconde chance. Parce qu’il est Noam Tanner. Parce qu’il lui a fait croire au bonheur. Parce qu’il lui a apprit à aimer. Il se permet tout. Comme jouer avec cette ironie qui risquerait bien un jour d’avoir le peau de leur couple. « Il n’en a jamais été autrement, Bébé. » achève-t-il dans un ton plus grave. Il perd la boule. Il redevient déraisonnable, laisse ses émotions prendre le dessus. Noam sait que la folie va l’envahir mais rien que pour la sentir dans ses bras, il est prêt à se laisser faire. Il aime la voir désarçonné. Croiser cette surprise dans son regard. Mais par-dessus tout, ce qu’il aime c’est lire la réciproque de ses sentiments en elle. Elle a beau le repousser avec ces remarques piquante, il n’en est pas moins clair que ce ping pong la rend heureuse. Cette constatation suffit à le toucher à son tour. Il se moque du temps qu’il faudra pour qu’à nouveau, ils redeviennent un couple. La magie de l’amour est toujours entre eux. Ça n’est qu’une question de temps. Et quand bien même, ils n’en auront surement jamais assez, Noam ne va pas abandonner la partie. Car le petit ange doit apprendre à connaitre sa merveilleuse maman.

    La voyant lui boucher une oreille, Noam ne contient pas son rire. Toutes les deux sont si touchantes, si semblable. Lorsqu’il les voit ensemble, c’est un tableau parfait à ses yeux. Une famille réunit. Une mère et une fille dont l’amour est incontestable. Il sait alors qu’il aura réussi quelque chose dans sa vie. Il aura permit à Charly de mieux connaitre sa fille. Les observer est pour lui un spectacle. Il ne s’en lasse pas. Durant leur séjour à l’hôpital, Noam en a profiter pour l’observer. Charly a déjà tous les gestes d’une mère poule. Et si ça l’amuse pour le moment, il ne peut pas s’empêcher d’être fier d’elle. Tout comme Caleb, Joan et Lynn le seraient. Alors qu’elle dépose Noaly par terre et qu’elle se rapproche de lui, il fait glisser ses bras autour de sa taille. Son contact lui manque et à la seconde où son souffle parcourt son oreille, il sent que ce petit jeu pourrait très bien se poursuivre toute la soirée. « hum… » marmonne-t-il alors qu’elle se détache rapidement. « Dans mes rêves, tu fais autre chose… » articule-t-il avec cette lueur diabolique dans les yeux avant de croiser le regard de la brune. Si quelqu’un le connait c’est bien elle. Ensemble, ils n’ont jamais été des anges. La preuve en nature. Noaly n’existerait pas s’ils étaient aussi sage. Il trouve fascinant de la voir interagir avec Noaly. Dans ses rêves, ça n’était jamais aussi beau. Aussi plein d’amour et de tendresse. Alors qu’il les observe se diriger dans la cuisine, il s’appuie un moment contre le mur tandis que Charly parle à leur fille. « Si c’était pas le cas, cette petite merveille n’aurait jamais vu le jour… » ironise Noam avec ce sourire irrésistible. « Et si je me souviens bien, tu t’étais pas fait prier ce jour là ! » en rajoute-t-il précisément. Ça n’était pas comme si leurs amis étaient autour d’eux. Ça leur vaudraient certainement des remarques pour les dix prochaines années à venir. Sauf que là, ils sont entre eux, comme si la séparation n’avait pas existé et qu’être tous les trois étaient naturel.

    Il vient lentement tourner autour d’elles puis glisse sa main dans les boucles brunes du petit ange qui marmonne un ‘Nooom’. Il sourit machinalement et lui murmure un ‘papa’. Le jour viendra où elle lui dira ce mot, tout comme elle appelera Charly, maman. Ça n’est qu’une question de temps. Il l’embrasse alors dans les cheveux et prend sa petite main dans la sienne. « Tu sais ce qui manque ici ? une photo de famille. » Son sourire est naturel. C’est leur premier moment en tant que Evans-Tanner. Et Noam compte bien pérenniser cet instant. Il sort ainsi son portable de sa poche et prend leur toute première photo, attirant Charly dans ses bras comme il a pu le faire un bon millier de fois par le passé. Sauf que maintenant le passé n’entraverait plus leur vie. Il ne s’agissait que de futur et de sauver Charly de cette maladie. Le combat n’était pas terminé et il n’abandonnerait surement pas. Il se battrait jusqu’au bout. Jusqu’à l’éradication de cette saloperie qui la bouffe. Car Noaly grandirait avec ses deux parents. Noam s’en fait la promesse. Et il la tiendrait jusqu’au bout, quoi qu’il lui en coute. Il tourne alors son portable pour lui montrer la photo où Noaly fait déjà une grimace mémorable. C’est leur première photo et celle-ci trouvera facilement sa place dans la maison. Car ça n’était plus chez Charly mais chez eux désormais.
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyMer 31 Mar - 0:08

Tout peut disparaitre du jour au lendemain. Noam et Charly le savent mieux que personne. Leur vie était parfaite et en l’espace de quelques secondes, tout avait été détruit parce que sa sœur et sa meilleure amie avait perdu la vie. Ils savaient à quel point la vie était fragile, pourtant il ne cessait de jouer avec le feu. Elle en refusant de se faire soigner, Noam en se croyant plus fort qu’il ne l’était vraiment. Ils savent que tout peut s’arrêter, pourtant ils prennent leur temps, alors qu’ils pourraient être ensemble. Leur passé a laissé de nombreuses cicatrices et même s’ils se disent prêt à aller de l’avant, quelque chose les retiendra toujours. On oublie pas un cœur brisé parce qu’on en a envie. On le soigne jour après jour. On apprend à aimer de nouveau. Peut être que c’est ce dont ils ont besoin. Apprendre à s’aimer. Parce qu’ils s’aiment, il n’y a aucun doute. Ils ne savent juste plus comment le montrer l’un à l’autre. Les gestes s’arrêtent trop souvent, avec ce gout d’inachevé, cette envie de plus. Ils sont maladroits comme aux premières prémices de leur relation.

Ne sachant pas faire face à leur passé, ils font ce qu’ils font de mieux. Ils en parlent à demi-mots. Parler de Caleb, c’est parler à demi-mots de ces longues nuits qu’ils passaient en toute illégalité dans la chambre de la jolie brune, quand Noam la faisait rire et la faisait taire par un baiser pour pas que son père n’entende. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune Evans à la mention de cette nuit précise où son père avait découvert son petit-ami, torse nue allongé sur elle. Elle avait bien cru ne plus jamais le revoir quand son père avait commencé à la poursuivre avec un balai. Elle roula des yeux. « Comme si mes complaintes t’avaient gênés. T’étais bien content de retrouver mon lit ce soir là. » répliqua-t-elle en se mordillant la lèvre avant d’émettre un léger éclat de rire. Cette vie lui manquait. Ils étaient éperdument amoureux et leur seule crainte était de se faire surprendre par le patriarche Evans. Aujourd’hui, ils avaient tant de problèmes qu’elle n’était pas sur de pouvoir les régler un jour. Malheureusement, elle avait confiance en eux. Elle aurait très certainement du fuir, mais au fond, elle sait que quoi qu’il arrive, ils finiront par retrouver le chemin les menant l’un à l’autre. Ils sont sur la bonne voix.

Elle le sait parce qu’à chaque fois qu’il mentionne à demi-mots qu’il pourrait partir, son cœur s’affole et de nouveau ce vide se crée en elle. Elle l’a déjà expérimenté et elle déteste ça. Quand Noam est près d’elle, elle se sent entière comme s’ils étaient deux entités d’une même pièce. Elle se sent un peu bête aussi face à lui, un peu niaise. Elle redevient l’adolescence qui pleurait devant les films d’amour que Lynn l’obligeait à regarder. Depuis qu’il est revenu dans sa vie, elle ressent de nouveau ces papillons dans son ventre. Son cœur cesse de battre à une vitesse anormalement rapide et à chaque minute de la journée, elle a l’impression qu’il pourrait sortir de sa poitrine. Au fil des jours, elle se rend compte à quel point il lui a manqué. Bien sur, elle savait que Noam lui avait manqué. Ce n’était un secret pour personne, mais elle avait toujours pensé que c’était sa présence, la sécurité qui lui offrait qui lui avait manqué. Aujourd’hui, elle se rend compte que c’est tous ces petits gestes qui l’ont fait tombé amoureuse de lui qui lui avaient manqué. Ses mains glissant dans ses cheveux. Son pouce caressant sa joue. Même ses bébé lui ont manqué. Un sourire se dessine bien malgré elle sur ses lèvres face à son ton grave. Il lui a déjà dit qu’il ne partirait plus, mais elle a besoin de l’entendre jour après jour pour se rendre compte que c’est la réalité et non le fruit de son imagination. Remontant Noaly sur sa hanche, elle fait un pas vers Noam. Ses doigts glissent sur sa joue rugueuse, alors que doucement, elle redessine sa mâchoire. Pensive, elle se mordille la lèvre tentant de trouver les mots justes. « Si tu restes, je vais me soigner. Je vais guérir, parce que je veux un rendez vous amoureux, une vie de famille avec toi. On peut être colocataire pour le moment, mais quand je serais guéri, je vais vouloir plus. » Elle relève le regard vers lui et plonge son regard chocolat dans ses yeux verts. « Je vais vouloir une vie avec toi. » C’est la première fois qu’elle est aussi sûre d’elle. Elle sait ce qu’elle veut. C’est aussi simple que Noam. Elle le veut lui. Ca a toujours été lui. Se battre contre le cancer ne va pas être facile, mais elle va s’attacher à son idée du futur et elle vaincra. Alors, elle deviendra Mme Tanner et peut être même qu’ils auront un autre enfant. Si elle guérit, tout se mettra en place. Elle devrait plutôt dire quand elle aura guérit, parce qu’aujourd’hui, elle se sent forte. Elle a confiance en l’avenir. Il lui a ramené Noam. Elle doit en profiter. Demain sera plus sombre.

Un air faussement offusqué traverse le visage de la jeune maman alors qu’elle place sa main libre sur l’oreille de leur fille. Elle ne comprend certainement rien à leur échange, mais elle préfère protéger sa fille de la perversité de son père. C’est pour ça que les mamans sont là. Pour protéger leurs enfants et maintenant qu’elle est maman, elle compte bien le faire. Elle prend déjà son rôle très à cœur. Elle a cette peur secrète qu’un jour Noaly ne comprenne pas les raisons qui l’ont poussé à l’abandonner, qu’elle lui en veuille. Elle veut que Noaly sache à quel point, elle compte pour elle. Mais aussi pour Noam. Elle dépose leur fille au sol et se rapproche de Noam. Dans un geste purement naturel, leur corps s’enlace et déjà elle sent qu’elle s’embrase. Elle s’amuse avec lui, comme elle n’a pas osé le faire depuis qu’il est revenu. Les choses sont différentes maintenant. Elle n’a plus de bagues à son annulaire. Elle est libre et lui seul compte, alors peut être qu’il lui brisera le cœur une nouvelle fois, mais pour le moment, elle veut juste profiter de ses instants volés où ils se sentent assez en sécurité l’un avec l’autre pour laisser tomber leurs défenses. Sa main caresse sa nuque alors qu’il souffle un hum. Elle se détache de lui et lève un sourcil, amusée, à sa remarque. Elle le connait par cœur. Ce regard, elle l’a déjà vu des milliers de fois. Et comme toutes les fois précédentes, elle se sent irrésistible. Parce que c’est le pouvoir que Noam a sur elle. Il la rend importante avec un seul regard. « Et qu’est ce que je fais ? » demande-t-elle d’une voix suave. Ce petit jeu pourrait durer longtemps. Tant qu’ils ne se touchaient pas, ils pouvaient se chercher. A partir du moment où leur corps se toucheraient, elle n’est pas sûre de pouvoir résister.

Attrapant Noaly, elle se dirige vers la cuisine en faisant une remarque sur la perversité de son père à la petite merveille qu’elle tenait dans ses bras. Elle avait beau parler, elle se savait incapable de résister au jeune Tanner. Elle n’avait jamais su. Un éclat de rire s’échappe de ses lèvres alors qu’elle se tourne vers Noam. Il en rajoute et Charly ne se gêne pas pour répondre. Comme si ces deux années n’avaient jamais eu lieu. Comme s’ils n’avaient jamais été séparés. « Impossible que tu te souviennes du jour où on a conçu notre merveille. On était pas des saints. Même moi, je serais incapable de te dire le moment exact où on l’a conçu. » Elle remet une des mèches de cheveux de Noaly en place avant de souffler comme si de rien n’était. « Ca peut être à l’appart, dans la réserve du Bones ou même dans ma voiture. » lui rappelle-t-elle. Ses échanges qui leur avaient valu le surnom de lapins, lui manquaient. Elle avait besoin de retrouver cette complicité avec lui pour se sentir complète à nouveau.

Elle fait une grimace à Noaly alors que Noam passe sa main dans ses boucles brunes, qu’elle a hérité de la famille Evans. Avant même qu’elle ne s’en rende compte, elle se retrouve à sourire dans les bras de Noam, Noaly toujours dans ses bras. Elle attrape le portable de Noam pour regarder la photo et elle sourit de plus belle. Cette photo est parfaite. Cette journée l’est tout autant, parce qu’ils sont enfin réunis. Elle plonge son regard dans celui de Noam et pendant quelques instants, elle s’échappe dans cette bulle qu’ils se créent comme à chaque fois. Elle n’entend même pas le téléphone sonner, tant elle est absorbée par le regard de Noam. C’est dans ses moments là qu’elle sait qu’ils sont fait pour être ensemble. Elle se met sur la pointe des pieds, mais avant qu’elle ne puisse toucher ses lèvres, elle entend le répondeur se mettre en route. « Evans, décroche ce téléphone. Je sais que t’es là. J’espère que t’es pas déjà au lit avec Tanner. Vous allez traumatiser ma filleule et puis il m’a fallu plus de dix ans pour t’avoir dans m... » En l’espace de deux secondes, Charly était sorti de sa bulle, avait posé Noaly dans les bras de son père et décrochait le téléphone avec une voix de bull-dog, à l’intention de son cher meilleur ami, qu’elle était sur d’étriper dès qu’elle le verrait. A attendre ses dires, ça arriverait plus vite que prévu. « Très bien, je lui dirais. Au revoir Josh. » Elle espérait juste que Noam n’avait pas compris ce que Josh s’apprêtait à dire. Elle s’approcha doucement de lui et enroula son bras autour de sa taille alors qu’il jouait avec leur fille. Elle posa sa tête sur son épaule et regarda leur interaction. Elle avait toujours rêvé de ces moments où ils seraient enfin réunis. [« Joyce veut fêter ton anniversaire ce soir au Bones. Je savais pas si tu voudrais le fêter alors ils t’attendent ce soir si tu le souhaites. » souffle-t-elle. En temps normal, c’est elle qui aurait préparé la surprise, mais elle connait ses rapports tendus avec ses parents. Elle sait son histoire douloureuse que sa naissance fait remonter à la surface. Elle a hésité longtemps avant de se dire que maintenant qu’ils s’étaient retrouvé, il fallait peut être mieux évité les chemins tortueux. Elle ne voulait plus le perdre à cause des Tanner.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyJeu 1 Avr - 2:17



    Les yeux rivés sur elles, l’essentiel de sa vie prend forme devant lui. Il pourrait être insupportable, critique n’importe qui, la repousser, redevenir ce macho qu’il avait été par le passé, broyer noir, Noam savait néanmoins une chose. Ces deux êtres là, ne le laisserait pas tomber. Car il faut bien plus que de la colère pour entamer le lien invisible qui les relie. Quoi qu’il ferait, il avait leur confiance, leur amour et leur soutien. En revenant, il n’avait pas imaginer qu’il pourrait y avoir droit une seconde fois. Chaque jour, un nouveau défi prenait forme. Les hésitations se multipliaient. Les peurs surgissaient à n’importe quel moment. Ils ne savent pas faire face à ce passé. Ils ne savent plus se parler sans qu’une souffrance les absorbe. Pourtant ils veulent bien faire. Ils veulent retenter leur chance ensemble. Le pire c’est qu’ils savent qu’ils vont réussir ensemble, seulement il y a cette angoisse sourde au fond d’eux même qui empêche d’avancer. Noam sait qu’il doit mettre ça derrière lui et la rejoindre. Il doit accepter ses faiblesse et lui prouver qu’il peut être bon pour elles deux.

    Le passé les rattrape à chaque instant. Lorsque Caleb est évoqué, il craint de se faire rebuter. Il ne veut jamais parler de Lynn parce que c’est trop douloureux. Noam sait exactement ce qu’elle ressent. Elle n’a pas fait son deuil. Elle n’a surement jamais réussit à dire au revoir à son père. C’est encore récent. Sans parler qu’au Bones, elle doit avoir ces hallucinations où elle le voit débarquer sans crier gare. Au souvenir de cette fameuse nuit où Noam s’est fait pourchasser par Caleb, il esquisse ce sourire plein de nostalgie et de malice. C’était une époque de rêve. Il se faufilait dans sa chambre dès la nuit tombée et parfois il se contentait de la garder juste dans ses bras. Le simple fait de sentir son contact calmait ses angoisses. Car si à l’époque, rien n’aurait du le perturber. Il l’était. Un vide s’était formé en lui et il n’aurait su dire de quoi il s’agissait. Au contact de la brune, tout s’évaporait. Il était à elle et rien d’autre ne comptait plus que ça. L’entendre rire au sujet de Caleb le fit plus largement sourire. C’était le première fois depuis son retour que ça se produisait. « Ce soir là et tous ceux qui ont suivit. Ton père a du en faire des cauchemar ! » ironise Noam, arquant un regard complice vers elle. C’était une époque bénie. Ils vivaient avec le risque d’être découvert par Caleb mais l’interdit donnait des ailes. Noam n’avait jamais sur comment il devait s’y prendre pour résister à Charly, hormis en se disputant avec elle. Lorsqu’ils étaient ensemble, dès que leurs peaux se touchaient, tout s’évanouissaient autour d’eux. Il ne restait plus que ce désir intolérable qui les torturaient jusqu’à épuisement.

    Quitter Hope Mills a été sa plus mauvaise décision. Il a bêtement cru qu’en s’éloignant, il arriverait à tirer un trait sur sa vie. Qu’en la repoussant, il l’oublierait. Or, sa fuite n’a absolument rien changé. Pas un jour ne s’est écoulé sans qu’il la cherche. Dans les rues des villes qu’il a traversé. Dans tous les lits où il s’est réveillés. Dans le moindre de ses rêves, sa présence n’en était que plus forte. Son but de l’épargner ne l’a mené qu’à sa propre descente aux enfer. Il n’a pas pensé un seul instant qu’il risquait de ne jamais en revenir. En fait, il se moquait de sa vie. La seule qui lui importait c’était celle de la jeune femme. Il a choisit pour eux. Sans même lui parler. Sans même songer qu’ensemble, ils seraient plus fort pour affronter la mort de Lynn. Et aujourd’hui, il s’en veut. Parce qu’en restant, jamais elle n’aurait eu à donner Noaly à l’assistance. Jamais elle n’aurait connu cette souffrance abyssale qui la dévore depuis la naissance de leur fille. Et ça, c’est uniquement sa faute. Noam remet les choses à leur place. Redonner espoir à Charly est une des choses les plus difficile qui soit. Il a tout brisé en partant alors qu’elle lui donne enfin une chance de recoller les morceaux, c’est preuve de son immense générosité. Il sait qu’elle l’aime. Noam est conscient qu’elle ne lui dira pas tous les jours. Mais l’avoir près de lui chaque matin, chaque journée, croiser son sourire, sentir son regard, entendre ses mots doux, éprouver ce tumulte en lui, entendre son rire vibrer comme une mélodie romantique, ce sont des choses dont il ne veut plus se passer. Les jours à venir vont être difficile mais tant qu’elle l’acceptera, il est prêt à se repentir pour l’éternité. Une vie avec elle. L’aimer comme elle le lui a apprit suffira à combler toutes ses souffrance. Elle est le remède à tous ses maux. Aujourd’hui, il se sent idiot de ne pas l’avoir réaliser plus tôt. Il se délecte de cette caresse. Charly sait mieux le toucher que personne. Les gestes sont parfois maladroit. Néanmoins, ses doigts frôlant sa peau rugueuse, il ne peut réprimer un frisson. Elle détient cette emprise sur lui. Même s’il voudrait lui échapper, il ne pourrait pas. Son corps et son âme l’a reconnut. Aujourd’hui, il ne veut plus fuir, mais vivre. « Colocataires, sérieusement ? » hausse-t-il un sourcil lorsqu’un sourire se dessine sur son visage. « Il n’en est pas question ! » secoue-t-il la tête vivement avant de se pincer les lèvres. « Un rendez vous amoureux ? Pas de problèmes. Je vais mettre le plan à exécution. » assure-t-il alors qu’il ne pense ne jamais l’avoir entendu aussi sure d’elle. Il a de bon souvenir de cette Charly hésitante sur leur relation. Aucun doute ne concernant leur sentiments mais juste de ses souhaits sur leur vie ensemble. C’est la première fois qu’elle lui en fait part, Noam en est touché et elle trouve encore le moyen de le rendre plus heureux et rassuré sur le lien qui les unit. « Notre vie ensemble ne fait que commencer. » la ramène-t-il encore plus près de lui, en glissant une main sur sa hanche. « Tu vas guérir… Je serais là à chaque étape. » souffle-t-il en remettant cette mèche folle derrière son oreille. « Je t’aime. Ça me donne toutes les raisons de vouloir de faire de toi, ma femme et la mère de mes enfants. » penche-t-il sa tête tout près d’effleurer ses lèvres lorsque Noaly donne son avis sur la question en posant sa main sur la joue de son père. Noam relève les yeux et le sourire dans le regard de Charly est évocateur. Les mots son inutiles. Ils se comprennent comme ça n’est jamais arrivé. Comme si la connexion entre eux ne connaissait aucun parasite. Il a confiance en eux, en leur histoire. Charly ne déclarerait jamais être prête à se battre, si elle avait la moindre hésitation quand à l’avenir de leur couple, de leur famille. Et il l’aime plus que n’importe qui pour toutes ses choses. Elle est l’unique à être capable de tant pour lui. Personne ne lui a jamais autant apporté qu’elle a pu le faire durant toute son existence de patachon.

    Un rire spontané s’échappe de sa gorge. Il n’a pas connu de moment aussi naturel depuis son retour. Une sensation le parcourt dès l’instant où elle s’éloigne avec leur fille. Cette attitude le fait rire autant que ça l’émeut. En définitive, elle n’agit déjà plus comme une petite amie mais comme une maman. Le moment suivant où leurs corps se retrouvent, c’est tant de souffrance physique du à ce contact et au désir qu’il doute de parvenir à la laisser s’éloigner une nouvelle fois. Son contact le rend plus fort. Ils s’en sortiront ensemble, aujourd’hui, il en est convaincu. Croire qu’elle laisserait un silence s’instaurer entre eux aurait été une lamentable erreur. Ainsi à sa réponse, ce sourire diabolique envahit ses traits, comme deux ans plus tôt. A l’époque, c’était naturel et quotidien. Il suffisait de ce sourire irrésistible et évocateur pour qu’ils finissent dans les bras l’un de l’autre. « C’est plutôt ce que tu n’as pas encore fait… Bébé. » Susurre-t-il son oreille d’un voix rauque, sans que cette lueur machiavélique déserte chaque trait de son visage. Ils avançaient en terrain dangereux et chaque contact mettraient leurs nerfs à rude épreuve. Noam aimait ce jeu tout autant qu’elle mais il ne considérait pas que la toucher, serait de la tricherie.

    En vérité, cette journée n’aurait pas pu être plus belle. Autant en émotion qu’en spectacle. Depuis son réveil, il rêve d’un moment tel que celui-ci avec elles. Ils sont en famille et rien pour gâcher se moment. Car niveau divertissement, c’est pas ce qui manque avec leurs amis. La tendresse qui s’échappe de Charly le fait sourire. Jamais elle ne sera plus belle qu’en ce jour. Du moins, il le croit. Etre ensemble est tout autant un défi qu’un rêve que chacun finissait par croire maudit, irréalisable. La vie leur offre enfin cette possibilité et depuis trop longtemps, ils sont enfin heureux d’être réunis. Le fait qu’elle ait raison le fait grimacer. Des saints, eux ? surement pas. De toute façon quiconque les connaissait savait que si l’un avait disparu, il était avec l’autre. Combien de fois n’ont-ils pas inventer de faux prétextes uniquement pour passer du bon temps ensemble ? De toute façon personne ne se faisait d’illusions. « Peut être même ici… » lui rappelle-t-il à son tour. « Tu te rappelle quand on a refait les peintures de l’appart’ et que tu trouvais l’odeur dérangeante. On finalement élu domicile ici pendant une semaine… une semaine assez acrobatiques, si mes souvenirs sont bons ! » Il peut pas s’empêcher d’en rajouter. C’est si bon d’être avec elle sans tensions. Juste parler du passé, les meilleurs moments. Leurs moments de bonheurs.

    Noam a oublié comment était son père lorsqu’il était enfant. Sa mémoire est trop sélective. Surtout lorsque ça concerne les Tanner. Un sujet bien trop épineux et qui pourrait ruiner le moindre moment de tendresse qu’ils n’ont pas eu ensemble depuis une éternité. L’instant où son sourire embellit son visage où Noaly fait une moue tout à fait hilarante et où chacun à ces étoiles dans les yeux est immortalisé dans cette photo. C’est la preuve d’un amour indéfectible et d’un bonheur comme ils n’en ont jamais connu ensemble. A cette seconde, ils ne sont plus Charly et Noam. Ils sont réunis dans cette bulle inaccessible. On aura beau tout faire pour les séparer, cette fois ci Noam sait que c’est la bonne. Car si aujourd’hui, elle est heureuse, il sait qu’au fond de lui, il en est l’une des raisons. Elle remet ce sourire de façade au placard, bien au fond de ses plus mauvais souvenirs. Aujourd’hui elle n’a plus qu’à lui sourire comme elle le faisait auparavant. Tout irait bien car ils ont confiance et espoir. Parce qu’ils sont réunis. Pourtant, c’est Josh qui vient à les tirer de leur bulle. Jouant avec sa fille, il n’a pas entendu la fin de sa phrase. De toute façon avec Josh, il ne s’inquiète pas. Lui tirer les vers du nez, c’est pas si compliqué, une fois qu’on connait le lascar. Il change Noaly de hanche lorsqu’il sent un picotement dans le bas du dos. Cette dernière joue avec sa chaine, levant ce regard plein de malice. Elle est à croquer et Noam sait que sa fille le fera tourner en bourrique d’ici peu. Il sera ce papa poule et on se moquera surement de lui. Du moins ses amis mais ça ne l’en rendra que plus attendrissant. De toute façon, il se moque bien de ce que pourra proféré Josh. Il lui règlera son compte et le tour sera joué. Un bras se glissant autour de sa taille, il tourne légèrement la tête vers elle alors qu’elle s’appuie contre lui, reposant sa tête sur son épaule. C’est exactement de ça qu’il a besoin. De temps avec elles. Ainsi, il écoute sa proposition. Elle ne parle que de lui. Ce détail ne lui échappe pas une seconde. A croire qu’elle cherche déjà à se débarrasser de lui. « Tu comptes m’envoyer tout seul là bas, pendant que vous vous amuserez toutes les deux ? » relève-t-il naturellement. « Comme si j’allais marcher. » Il repose une seconde ses yeux sur Noaly qui fronce les sourcis en secouant le pendentif autour de sa chaine alors qu’il reprend : « J’irais pas sans vous deux de toute façon. Pas question que je sois le seul à trinquer pour les remarques perverses de TON meilleur ami ! » Cette fois ci, le sourire qu’il lui adresse, retrouve cette lueur diabolique. Car chacun le sait, Noam ne restera pas loin de Charly plus de quelques minutes. Il avait besoin de son soutien, d’elle, de son amour. Car restez au Bones lui était difficile depuis qu’il avait arrêter de boire. Bien sur il s’accrochait mais parfois la tentation était à porté de main et un rien pouvait le faire basculer. Comme une fête d’anniversaire. « Sauf si t’es trop fatigué… » réalise-t-il avec une grimace en pensant à elle et à la fatigue qu’elle avait du accumulé ses derniers jours entre l’hopital et la maladie. Il penche alors pensivement la tête contre la sienne et ses lèvres effleurent ses cheveux puis son front. Il ne s’est jamais sentit aussi bien. Aussi serein, confiant et fort. Car elle l’aime. Rien ne viendra pas gâcher leur retrouvailles et cette journée. Même pas son anniversaire.




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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyMer 14 Avr - 0:38

    Le passé ne les a pas épargnés. La vie n’a pas été des plus tendres avec eux. La mort de Lynn a crée un véritable traumatisme, mais la mort de Lynn n’était rien à côté de tout ce qui avait suivi. Elle avait beaucoup souffert. Elle en souffre encore. Certaines blessures sont plus difficiles à soigner que d’autres. Elle a confiance en Noam. Elle sait qu’il ne l’abandonnera plus. Surtout maintenant qu’il connaissait l’existence de Noaly. Peut être qu’un jour, il cesserait d’aimer la jeune Evans, mais il n’abandonnerait pas sa fille. Elle l’aurait toujours dans sa vie. Peu importe ce qui se passe dans le futur, ils seront liés pour l’éternité. C’était plus fort qu’un mariage. Et au fond, elle sait qu’ils ne cesseront jamais de s’aimer. Ils ont essayé de se passer l’un de l’autre pendant deux ans. Ils ont lamentablement échoués.

    Ils ont encore de sérieux problèmes à régler. Notamment avec leur passé. Noam a perdu sa sœur, et par là toute sa famille. Elle a perdu sa meilleure amie et son père. Aucun des deux n’a fait leur deuil. Parler de leur passé n’est pas une chose facile. Elle déteste devoir parler de son père. Il lui manque tous les jours. Elle se sent seul sans lui. Il était son roc. Elle pouvait faire n’importe quoi. Elle sait qu’il aurait continué à l’aimer, coute que coute. C’était son père après tout. Parfois, elle entend encore ses conseils. Elle ne sait pas si c’est le fruit de son imagination ou si elle en a besoin, mais ça lui fait du bien. Elle sait qu’il veille encore sur elle de là où il est. Mais même en sachant ça, elle a du mal à accepter qu’il n’est plus là avec elle, qu’il ne verra jamais sa petite fille grandir, qu’il ne pourra jamais être le merveilleux grand père qu’il aurait dû être. Pourtant, elle accepte d’en parler, parce qu’elle sait que pour aller de l’avant, ils ont besoin de parler de leur passé. Elle est fatiguée d’avoir un pied dans le passé et un pied dans le futur. Elle veut pouvoir aller de l’avant avec sa famille. Avec Noam et avec leur fille. Et puis, faut avouer que parler de son père la soulage. Elle a toujours peur de l’oublier, comme elle a oublié des parties de sa mère. Mais elle n’oublie rien. Elle était encore une petite fille quand sa mère est morte. Elle était plus âgée au décès de son père. Elle se souvient de ses mimiques, de ses conseils. Un sourire plus large se dessine sur ses lèvres à la mention des nuits qu’elle passé avec Noam, dans le dos de son père. « Un jour, je l’ai surpris au téléphone avec une bonne sœur. » avoua-t-elle, sérieuse. Elle releva la tête vers Noam et face à son regard, elle explosa de rire à ce souvenir. Son père avait été très sérieux quand il lui avait proposé une année dans un internat régi par des bonnes sœurs. C’était le bon temps. A cette époque, tout était plus facile. Ils étaient encore insouciants. Ils ne savaient pas encore que la mort pouvait frapper à tout moment.

    En quittant Hope Mills, Noam avait détruit Charly. Naïvement, elle avait pensé qu’ils pourraient traverser la mort de Lynn ensemble. Elle s’était trompée. Noam avait quitté la ville et avait souhaité affronter sa douleur, seul. Sans penser à elle ou peut être en pensant trop à elle. Elle n’avait pas compris son choix. A dire vrai, elle ne comprenait toujours pas son choix. Comment avait-il pu penser qu’elle pouvait aller mieux sans lui ? Sans lui, elle s’était laissé tomber. Elle avait cru que la vie ne valait pas la peine d’être vécu sans lui. Et puis, elle avait mis au monde une magnifique petite fille. Ca l’avait encore plus détruite, mais c’est généralement dans les pires moments qu’on se découvre une nouvelle force. Plus elle pensait à ces deux années sans lui, plus elle se disait qu’au final, c’était peut être une bonne chose. Ils avaient eu besoin de se prouver qu’ils pouvaient survivre, mais que vivre l’un sans l’autre n’avait aucun intérêt. Ils avaient réussi à camoufler leurs blessures, mais aucune d’elles n’était guérie. Elle comprenait maintenant pourquoi. Elle avait besoin de lui pour s’épanouir et pour apprendre à vivre, et non plus à survivre. Il était celle qui la rendait heureuse. Elle est sûre d’elle maintenant. Noam est son âme sœur. Seul lui peut la rendre heureuse. Après toutes ces années, il a encore cette emprise sur elle. Glissant sa main sur sa joue rugueuse, elle lui dépeint le futur qu’elle imagine pour eux. Une fois qu’elle aura battu la maladie. Un éclat de rire s’échappe de ses lèvres face à l’air offusqué de Noam. A vrai dire, elle savait qu’elle ne pouvait pas être simplement la colocataire de Noam, mais elle avait eu peur de l’avouer, peur qu’il la repousse. « Colocataires est une très bonne idée. Mais c’est vrai que mon lit est plus confortable que celui de la chambre d’ami. » répliqua-t-elle faussement innocente avant de se rapprocher de lui. Se mordillant la lèvre, son cœur s’emballe à la mention de leur futur rendez-vous amoureux. « N’oublie pas de prévoir la baby-sitter pour le petit monstre. » ajoute-t-elle en attrapant la main de leur fille. Pour la première fois, elle lui fait part du futur qu’elle veut avec lui. Elle y a beaucoup réfléchi quand il était en train de se faire opérer. Elle veut une vie de famille avec lui et avec Noaly. Le plus tôt sera le mieux. Il la rapproche d’elle et son corps se moule parfaitement contre le sien, comme si elle avait été crée pour le compléter. Comme s’ils étaient deux entités d’un même tout. Son sourire s’élargit. Elle sait qu’il l’aime, mais l’entendre dire, c’est mieux que tout. Son cœur s’emballe face à ses trois petits mots et elle est presque sûre que ses yeux ont récupéré les étoiles qu’il avait pris avec lui en quittant la ville. « C’est ta façon de me demander en mariage ? » demande-t-elle dans un sourire. Tous les deux ont toujours été nuls en déclaration d’amour. Il en faut toujours un pour faire une blague, pour dérider l’ambiance trop sérieuse qu’amènent les déclarations. Elle se mordille la lèvre alors qu’il s’approche d’elle, mais leurs lèvres n’ont pas le temps de se toucher que leur fille s’immisce. Un éclat de rire s’échappe de ses lèvres face à la moue inquisitrice de leur fille. Elle tourne la tête vers Noam et son regard plonge dans le sien. Ils ont pas besoin de mots pour se comprendre, mais son sérieux est revenu et elle a besoin de le dire. « Je t’aime aussi. »

    Attrapant Noaly, elle s’éloigne de Noam. Elle sait ce que face à Noam, elle est incapable de se contrôler. Il fait naitre en elle un désir, qu’elle ne sait pas taire. Leurs amis avaient pour habitude de se moquer d’eux à ce sujet. Surtout Josh – alors qu’il n’était pas beaucoup mieux. Or, avec leur fille à côté, c’était vraiment pas le moment adéquat pour se laisser aller. Surtout qu’après deux ans, elle ne savait pas ce dont elle était capable. Pourtant très vite, il les rejoint et aucun d’eux n’est gêné à l’évocation de leurs nuits passées. Elle se souvient encore de la facilité avec laquelle ils pouvaient se retrouver dans les bras l’un de l’autre. Ne pas le voir pendant un certain temps rendait la vie insupportable. Elle lève un sourcil, amusée par la réplique de Noam. « Dans mes souvenirs, je t’ai fait beaucoup de choses. » réplique-t-elle, avec un sourire mutin. Elle déglutit difficilement face au regard qui lui lance. Comme avant, elle a l’impression qu’il la connait par cœur, qu’avec un simple regard, il peut sonder son âme et ça la gêne. Non pas qu’elle ait des secrets pour lui, mais elle pense pas être la 8e merveille du monde. Elle a peur de le décevoir quand il se rendra compte qu’elle est quelconque. Passant une main dans les cheveux de Noaly, elle lui fait une grimace alors que Noam relance le sujet de leur vie sexuelle, comme si c’était un sujet sans limite. Doucement, elle remet une mèche de cheveux derrière son oreille et tourne la tête vers lui dans un mouvement lent, un sourire moqueur sur ses lèvres. « Peut être que c’était pendant notre semaine de vacances, quand tu m’avais kidnappé parce que les autres commençaient à te rendre fou à tout prévoir pour nos vacances. On a rompu une tradition cette année là. » Chaque année depuis leur 14 ans, la bande avait pour habitude de passer les deux mois ensemble. Noam en avait eu assez et avait voulu profiter de Charly pour lui tout seul. Lynn avait râlé, mais avait finit par accepter. Après tout, valait mieux les laisser partir une semaine que les supporter deux mois, à râler parce qu’ils étaient en manque l’un de l’autre.

    Tournant la tête, leurs regards s’accrochent et ils entrent, comme à chaque fois, dans leur bulle o rien d’autre n’a d’importance que Noam. Elle sait qu’il est son âme sœur, mais parfois la façon qu’il a de l’emporter dans son monde la stupéfie. Ils se sont séparés pendant deux ans, mais Charly sait que, s’ils sont réunis aujourd’hui, c’est pour ne plus jamais se quitter. Ils savent désormais ce que ça fait de vivre l’un sans l’autre et ça n’a rien de réjouissant. Elle pourrait rester comme ça des heures, à le contempler, à inscrire chaque détail de son visage dans sa mémoire. Mais bien évidemment, on est à Hope mills et même quand ils sont enfermés chez eux, il y a toujours quelqu’un pour les ramener à la réalité. Josh en l’occurrence et une mention de son passé qu’elle espère ne sera jamais découverte par Noam. Elle abrège rapidement la conversation. Tant elle adore Josh, tant elle veut profiter de Noam et de leur fille toute seule. Elle glisse son bras autour de la taille de Noam et pose sa tête sur son épaule, alors que sa main glisse sur la joue de sa fille, qui lui fait un grand sourire. Leur fille est parfaite, un savant mélange des deux. Elle a les yeux de Noam et le sourire de la jeune Evans. Face à ce petit ange, plus personne ne peut douter de l’amour que se sont porté un jour – et que se porte toujours – Noam et Charly. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Il la comprend à demi-mot. Elle n’a pas besoin de dire qu’elle est fatiguée et qu’elle n’a pas envie d’aller au Bones aujourd’hui. « Noaly a un an et demi, chéri. Elle va juste dormir ce soir. Tu peux aller t’amuser pendant que je lierais un bon livre à ce magnifique bébé. » Comme un réflexe, elle frappe l’épaule de Noam à la remarque sur Josh. « Josh est pas un pervers. C'est pas comme ça qu'on traite le parrain de sa fille. » Okay, niveau mauvaise foi, on faisait pas mieux que Charly, mais elle se sent obligée de protéger Josh, comme il l’a fait pour elle. « Si je suis là, il fera forcément des remarques. Il ne t’adressera pas la parole si t’y vas tout seul. » annonce-t-elle comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Elle sait qu’elle a sa part de responsabilité dans la détérioration de leur relation, mais ils ont besoin de parler. Si elle a pardonné à Noam, Josh le fera aussi. Surtout qu’une fois qu’il aurait rencontré Noaly, ils auront beaucoup de choses à se dire. Personne ne peut résister à Noaly. La petite fille tend la main vers Charly et la dernière attrape ses doigts avant de poser un bisou dessus. Elle tourne la tête vers Noam. Le fait qu’il s’inquiète pour elle constamment pourrait l’agacer, mais pour le moment elle trouve ça mignon. Elle s’approche de lui et dépose ses lèvres sur les siennes, doucement et tendrement. A quelques centimètres de lui, elle souffle : « Je vais bien. » Elle l’embrasse une nouvelle fois avant de se relever, attrapant leur fille au passage. « Par contre, Noaly va pas bien. Elle a besoin de repos et je veux pas que sa première nuit avec nous se fasse dans mon bureau. » Elle installe Noaly dans sa chaise haute et lui donne un bout de pain avant de se retourner vers Noam. « Mais tu peux y aller si tu veux. Il est temps que t’affrontes nos amis. » Elle se rapproche de lui et sa main glisse autour de son cou. « C’est pas parce que je serais pas là que tu vas pas résister. T’es plus fort que l’alcool. » Elle a confiance en lui. Elle a fait des recherches. L’alcoolisme est une maladie, mais elle sait Noam plus fort que ça. Après tout, elle espère qu’il a trop à perdre maintenant pour risquer une rechute. Il les a elles. C’est le plus important. « On sera encore là à ton retour et les jours après. » Ca sonne comme une promesse, mais ça n'en est pas une. C'est juste un constat. Quoi qu'il arrive, elles seraient toujours là, parce qu'ils sont une famille désormais.
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyJeu 15 Avr - 13:59



    Ses yeux glissant sur elle, les souvenirs affluent sans même qu’il ait le moindre effort à faire. Il n’a pas de souvenir de l’époque où Charly ne faisait pas partie de son existence. Depuis toujours, elle l’a marqué. Tant en tant que petite fille, meilleure amie de sa sœur ou encore comme la femme qu’il aime le plus au monde. Depuis des années, il a conscience que Charly ne serait jamais comme les autres. En dépit de ce qu’on peut croire, elle le complète. Lui apportant cette sérénité et cette force de se battre qui lui manque souvent. Elle se montre présent à chacun de ses coups de cafards. Qui d’autre mieux qu’elle, aurait pu le convaincre de cesser de se détruire à coups de litre d’alcool ? Ce pouvoir, Noam est conscient qu’elle ne le réalise pas. Elle n’a pas réellement idée de ce qu’elle provoque chez lui. Un mélange étrange de sérénité et d’agacement. Ils sont tellement différents que c’en est effrayants qu’ils puissent s’aimer avec autant de force. Ces deux ans de séparation n’ont servi qu’à creuser encore plus cette blessure dans leurs cœurs. Malgré ça, Noam s’est vu surprit par la force qui les pousse encore l’un vers l’autre. Il ne peut pas l’ignorer. Il ne peut pas combattre la foule de sentiments qui vient l’éprouver lorsqu’elle est prêt de lui. Josh ne se gênerait pas de lui faire remarqué que son amour pour Charly le rend niais ou complètement stupide. Seulement Noam a trouvé plus en Charly qu’en n’importe qui. A la fois cette force et une confiance qui lui ont manqué toute sa vie. Leurs différents auraient du rendre les choses encore plus difficile mais en vérité, ça n’a fait que les rapproché. Justement parce que l’un connait tout de l’autre. Peut être même trop. Ce qui les rend si inséparable.

    Noam aurait pu s’imposer à son retour. Or, il s’est simplement effacé de sa vie. Il a joué la carte de la sincérité quand bien même, la voir avec un autre l’a détruit. Il ne parle jamais des sentiments qui l’ont mis à mal durant cette période. Noam est blessé profondément mais il en est le seul responsable. Si ses actes avaient été différent, ça n’aurait jamais été ainsi. Se fréquenter, se parler s’étaient révélé difficile les premiers temps, jusqu’à ce que chacun réalise combien ils avaient un besoin irrépressible l’un de l’autre. Aujourd’hui, Noam se rend compte que ce rapprochement est surtout dû à leur fille. Sans elle, ils n’en seraient sûrement pas là. Noam les a abandonnés une fois. Chose qui ne pourra plus se reproduire. Pas maintenant qu’il se sait papa. Il n’est pas seulement lié à Noaly. Il est enchainé à Charly de la plus belle des manières. Bien des sujets vont devoir être abordés quand à leur passé. Leurs familles, leurs souffrances, leurs amis, mais il ne veut pas briser l’instant. Pas maintenant. Pas lorsqu’il la voit avec ce sourire irrésistible sur le visage. Il pourrait rester des heures entière à la contempler, observer ses interactions avec leur fille. Charly ne fait pas uniquement partie de sa vie. Elle détient de lui, bien plus que tous les mots du monde. Il lui appartient. Aussi fort que puisse être leurs différents, il ne sait faire qu’une chose correctement, revenir vers elle et l’aimer. Car elle lui a tout apprit. Elle l’a formé. Charly l’a transformé en homme sans en avoir conscience. S’il est un homme apprécié ici, c’est grâce à elle uniquement. Parlant de Caleb, il ne veut pas trop s’étendre sur le sujet. Car même si elle ne semble pas en souffrir sur l’instant, il réalise qu’elle se contrôle pour ne pas verser ses larmes. Ses parents et Lynn seront toujours un sujet difficile pour elle. Il ne sait pas comment elle a fait pour traversé ça. Ni même ce qu’elle a pu ressentir. Il a tellement été égoïste en partant, qu’il ignore comment elle est parvenu à surmonter cette souffrance. Il se jure alors de rester à son écoute quoi qu’il arrive. Car il voudrait connaître la moindre de ses pensées, seulement ça ne se règlera pas en quelques heures. A l’évocation de cette histoire où Noam la rejoignait la nuit dans sa chambre avec un Caleb furieux, il ne peut s’empêcher de sourire. Les yeux comme des soucoupes, il la fixe, arrivant à peine à croire que son père ait pu un jour la mettre devant un tel dilemme. A son tour, il ne peut pas se retenir de rire. Les bonnes sœurs. Caleb était un modèle de père pour Noam. La façon dont il avait prit tant soin de Charly l’a toujours ému. Il n’en a jamais rien dit mais c’était un père comme lui, qu’il aurait aimé avoir. « Quand j’y pense maintenant… j’ai toujours considéré ton père comme un modèle. L’amour qu’il te porte m’a toujours rendu jaloux. Car il a toujours su bien mieux te protéger que moi. Tu es sa fierté et la mienne, Lily. » achève-t-il du bout des lèvres. Il a horreur de se livrer comme ça. Il se sent vulnérable mais sait qu’ils ont besoin de parler de ses choses. De se confier l’un à l’autre. Et peu importe les circonstances.

    Etre sa colocataire ? Mais à quoi elle pensait à cette seconde. Il n’en était pas question pour Noam. Sa réaction est instantanée. Charly ne manque pas d’en rire évidemment. A croire qu’elle pourrait le vexé et le repoussant dans la chambre d’ami. A croire qu’elle oublie combien, ils sont incapable de rester loin l’un de l’autre plus de quelques heures. Il a besoin d’elle. Pas seulement d’être dans la même pièce qu’elle. L’avoir dans ses bras, lui murmurer son amour, la sentir en harmonie avec lui. Ils avaient une chance inouïe de pouvoir vivre un tel bonheur. Des personnes se cherchent toute une vie alors qu’eux se fréquentent depuis le jardin d’enfant. « Si t’essaye de me décourager, t’es mal partie. Ceci dit, si t’es prête à en payer les conséquences…ça reste à voir… » lance-t-il finalement l’air de rien, ce sourire espiègle sur les lèvres. « Je peux m’avéré très imaginatif lorsqu’il s’agit de toi. » Ils peuvent continuer pendant des heures. Juste la contempler, parler d’eux, de cette vie que chacun désire ensemble pour ce futur qui se dessine. « Je la choisirais avec soin. » Une lueur malicieuse dans les yeux, il sait que cette fois ci, il devra faire les choses correctement. C'est-à-dire penser à elle avant tout. Sans faux pas. Juste elle et lui dans un vrai rendez vous. « ça sera encore mieux que dans un de ses films romantiques. » ne peut il pas s’empêcher d’ajouter. Les malaises se sont estompés face à ce futur. Les gênes ne sont plus d’actualités. Bien sur, il y a toujours ce trouble du au désir qui les emmène dans cette bulle de bonheur. Aujourd’hui, il sont une famille et c’est ce qui fait toute la différence. Le couple qu’ils forment semble bien plus résistant. Noaly entre eux, il répond à sa question avec ce sourire irrésistible tandis que sa voix se fait bien plus rauque. Un souffle chargé de désir. « Tu aurais déjà la bague au doigt, chérie. En aucun cas, tu n’aurais à poser cette question. » Il se penche vers elle avec l’intention de l’embrasser sauf que leur fille décide de se faire entendre. Le rire de Charly envahit cette maison. Un rire qu’il veut entendre jusqu’à la nuit des temps. Ils sont réellement handicapée lorsqu’ils s’agit de mettre des mots sur ce qu’ils ressentent et pourtant, il l’entend formulé son « je t’aime. » Une petite phrase qui change tout entre eux. Qui veut dire tout. Son regard plongé dans le sien, il sait que c’est la bonne. Que cette fois, ils iront jusqu’au bout. Que malgré sa maladie, ils vaincront ensemble et trouveront ce bonheur tant recherché.

    Rester loin d’elle, lui est insoutenable. Ses derniers temps, leur relation n’a vogué que sur de légers contacts et des sourires. La profondeur de leurs sentiments n’est plus à faire. Ils peuvent prendre leur temps. Noam a en tête que rien ne pourra le déconcentrer de Charly. Leur conversation prend un tournant inattendue et l’un comme l’autre n’évite pas le sujet. A vrai dire, ils n’en sont pas gêné. Il se souvient parfaitement de cette époque où ils étaient tout bonnement inséparable à trouver n’importe quel prétexte pour échapper à leurs amis ou famille, simplement pour être ensemble. Et dieu sait qu’ils ont du faire preuve d’imagination. Surtout lorsqu’une Lynn Tanner envahit votre existence un chien enragé prêt à ne rien lâcher. Il laisse en suspend sa première remarque alors qu’elle enchaine sur les fameuses vacances. « C’est pas comme si on leur avait manqué pendant cette semaine. Et en quelque sorte, c’était notre premier test de vie commune. D’ailleurs, tu va surement trouver ça stupide mais… me réveiller les matins en te serrant dans mes bras, c’est un véritable cadeau. Car j’ai conscience qu’aucune femme ne pourra jamais m’aimer comme tu le fais. Tu me prouve que l’être humain a du cœur. Aujourd’hui les nôtres sont réunis pour battre ensemble dans une même battement. » murmure-t-il tout bas. Il a du mal à dire ses mots. Il ne s’agit pourtant que de vérités dont il a prit conscience au fil du temps. Depuis longtemps, il sait que sa vie est avec elle. Elle est cette âme sœur, auxquelles il n’a jamais réellement cru. Pourtant aujourd’hui, il est obligé de voir les choses en face. Sous ses yeux se dévoile cette vie de famille, avec celles qu’il aime. Sa fille et Charly.

    Le regard qu’ils échangent les transporte. Oh, il sait qu’une catastrophe pourrait se produire qu’ils seraient encore dans leur bulle. Y échapper est toujours difficile. Car dès qu’il capte ce sourire et son regard, il a l’impression de fondre. Elle lit en lui comme un livre ouvert et il est incapable de se protéger. Elle est sa priorité. Avec Noaly. Elles passeront avant tout le reste. Il ne peut rien y faire, c’est naturel pour lui. La famille est toujours passé en premier dans sa vie. Peut être est ce aussi un peu pour ça qu’il est parti pendant deux ans. Il faudra du temps pour combler ses années mais aujourd’hui, il en a revendre. Tant qu’ils seront ensemble. Noaly dans ses bras, il joue quelques secondes avec elle alors qu’il entend Charly au téléphone. A croire qu’on ne peut pas leur laisser plus de quelques minutes de répit. A peine a-t-elle raccroché qu’elle ne perd pas le temps de se glisser dans ses bras. Cette sensation est incroyable. Elle lui a tant manqué. Charly en sa propre personne mais le fait de pouvoir apporté un peu de sérénité et de bonheur à la femme qu’on aime. Son sourire ne s’évanouit plus et il a cette envie de crier au monde combien, Charly est exceptionnelle. Une chose qu’il aurait pu faire ado. Sauf qu’il a grandit et qu’il ne se permet plus ce genre d’extravagance. Il l’écoute enchainer sur cette soirée au Bones. Il n’est pas ravit. Certes, il s’agit de son anniversaire mais il envisageait plutôt de rester avec elles. Il suggère alors qu’elles l’accompagnent. Sauf qu’il pouvait déjà entendre dans sa tête son refus. Il comprend qu’elle est épuisée. Cette pensée, lui vient relativement vite à l’esprit. « M’amuser. Il n’y a qu’une personne qui rit à mes blagues stupides. » lui rappelle-t-il avec un sourire complice. « Je peux rester. » enchaine-t-il spontanément. « Mes priorités ont changés, Charly. Vous passez avant le reste. Tout le reste. » Auparavant, il aurait hésité à lui confier ce genre de chose. Sauf que beaucoup de chose se sont produite depuis. Il tient à lui prouver qu’il n’est plus tout à fait le même que par le passé. Il tient à ce qu’elle sache combien, il tient à elles. Sa réaction vis-à-vis de Josh le fait hausser les épaules. Ce dernier n’est pas prêt de changer. Noam ne se fait aucune illusion. « Quoi ?! Je rêve ! Les seules filles avec qui il n’a pas du coucher ça doit être toi et Joyce ! » mit il les pieds dans le plat. Il ne s’énerve pas. Il relate simplement les faits. Il connait Josh, c’est son ami. Mais c’est un coureur comme il n’en connait pas d’autres. Noam a lui aussi vécu cette période mais ça lui est très vite passé lorsque Lynn l’a plus ou moins poussé à sortir avec Charly. Depuis ce jour, il s’est réellement dévoilé. Il esquisse une petite moue à ses propos. « Je sais ce que tu cherches à faire. » déclare-t-il en soupirant. « seulement, tout le monde n’a pas ta bonté. J’ai fait des conneries et je ne mérite pas qu’on me pardonne. » Du moins, il préférait avoir une chance plutôt qu’on lui pardonne ses actes passés. Car on ne peut pas oublier ce qu’il a put faire. Il ne veut pas que les gens oublient. C’est en commettant des erreurs qu’on apprend. Charly est parvenu à le comprendre en partie, vis-à-vis de ses actes. Ils ont encore beaucoup d’efforts à produire mais Noam sait que ça s’arrangera avec le temps. Elle joue une seconde avec leur fille et le rassure en l’embrassant rapidement. Elle se montre forte devant lui, mais il n’est pas idiot. Elle est plus fatigué qu’elle ne l’avoue et lui, ça l’inquiète. Il ne sait pas exactement à quoi s’attendre avec la maladie. En parler leur est encore difficile. Alors ils effleurent à peine le sujet. Elle enchaine alors sur leur fille, tout en sachant qu’il ne pourra pas résister au bien être de leur fille. Il se pince les lèvres alors qu’elle l’installe dans la chaise haute. Elle le pousse à y aller et quand bien même il préfèrerait passer la soirée avec elles, il marque une hésitation. « T’as qu’un mot à dire pour que je reste. » Bien sur qu’il va finir par y aller. Du moins, il ne restera pas longtemps. Parce qu’il éprouve ce besoin d’être près d’elle, de pouvoir l’observer et agir autour d’elle. Entre l’alcool et sa famille, Noam choisira sa famille mais ça devient plus compliqué lorsque Charly n’est pas prêt de lui. Résister à la tentation n’est pas simple. Il se sent vulnérable au Bones, sauf lorsqu’il sait qu’elle est tout prêt et qu’elle peut lui venir en aide à surmonter ça. Mais là bas, il sera seul et ça l’inquiète. Il prend une lente inspiration alors qu’il sent sa main dans son cou et leurs corps à quelques centimètres l’un de l’autre. « Je suis pas si fort que ça. » A son attitude, il réalise combien elle fait l’effort de l’aider et le comprendre. De part cette faiblesse, un doute subsistera longtemps. Peut être même toujours mais il fait l’effort d’essayer. De se battre pour elles. Pour cette famille qu’ils veulent ensemble. Il l’embrasse alors rapidement et colle son front au sien. « Dans ce cas, je serais pas long… et si tu t’ennuies, tu peux m’appeler sur mon portable. » agrémente-t-il d’un petit sourire. Ses bras entourent naturellement son corps. Il réalise qu’il a plus besoin d’elle, qu’il n’a jamais eu besoin de quelqu’un dans sa vie. Charly est sa force vitale, sans elle, il sait que la rechute est proche. Concevoir sa vie sans elle, tournerait vite au cauchemar. Il lui relève légèrement le menton et l’embrasse tendrement lorsque Noaly ne peut s’empêcher de babiller au même instant. Un sourire sur le visage de Noam, il murmure. « Je me demande vraiment si c’est ma fille. » lance-t-il amusé avant de se reprendre. « A mon avis, elle a hérité des Evans pour ce qui est de m’empêcher de te garder pour moi ou alors, elle est possédé… »

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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyVen 14 Mai - 19:06

    Charly n’avait pas une histoire familiale facile. Loin de là. Sa seule famille se résumait à son père et à sa mère. Pour pouvoir vivre leur histoire, sa mère avait du renier sa vie familiale. Charly n’avait pas de grands parents, pas de cousins, encore moins de frères et sœurs. Puis à 7 ans, sa mère était décédée d’un cancer du sein. Elle n’avait plus eu que son père. Il était son modèle. Il avait perdu la femme de sa vie, pourtant il avait tout sacrifié pour sa fille. Charly n’avait pas pu faire ça. En perdant l’homme de sa vie, la jeune Evans n’avait pas su être assez forte pour pouvoir s’occuper de sa fille. La plus grosse erreur de sa vie, qu’elle continuerait de regretter si Noam n’était pas revenu dans sa vie pour la sauver. Son retour avait tout changé. Elle était prête à tourner la page sur leur histoire. Elle avait finalement admis qu’elle ne pourrait plus jamais être aussi heureuse qu’elle l’avait été avec lui, mais qu’elle pouvait tout de même être heureuse. Que la vie lui offrait une nouvelle chance d’être heureuse avec Clay. Elle y avait cru, tout en sachant qu’il ne serait jamais Noam. Très jeune, elle avait su que Noam était son âme sœur et une nouvelle fois, ils venaient de le prouver au monde entier, parce qu’après tout ne dit-on pas que les âmes sœurs finissent toujours ensemble. Du moins, c’est ce que les contes de fées, les films que Lynn lui forçaient à regarder, lui avaient appris. Remettant doucement une mèche derrière son oreille, elle baissa les yeux. Parler de son père ne lui était pas facile. Il était mort quelques mois après sa meilleure amie et elle n’avait pas encore fait son deuil. Elle ne le ferait certainement jamais. Elle tenait trop à lui pour le laisser partir. Elle avait besoin de se rattacher aux restes de son père. Venir habiter dans leur maison était déjà un grand pas en avant. Pour autant, elle n’était pas prête à entrer dans sa chambre ou dans le garage. Sa voiture serait très bien dans l’allée. Le décès de Caleb Evans est encore un sujet difficilement abordable. Alors quand Noam lui dit être jaloux de l’amour que son père lui portait, une larme coule bien malgré elle le long de sa joue. Son cœur se serre en regardant Noaly. Il n’aurait jamais l’occasion de connaitre sa petite fille. Elle sait qu’il aurait été un grand père poule, comme il avait été un papa poule avec elle. Noaly tend sa main comme pour attraper les larmes, qui coulent le long des joues de la jeune maman. Un sourire triste se dessine sur ses lèvres quand Noam finit par rajouter que son père était fier d’elle, tout comme lui il l’est. Elle se ressert contre le corps du jeune homme pour chercher du réconfort. « Je regrette qu’il puisse pas voir Noaly. Il me manque. » Elle renifle doucement avant d’essuyer ses larmes. « Tellement. » Elle se sent ridicule de pleurer comme ça, alors que jusque là, elle avait toujours tout fait pour ne pas parler de son père. Du moins pas en tant qu’homme décédé.

    Elle ne sait pas comment réagir face à lui. Leur histoire est compliquée. Ils n’ont jamais été que de simples amis. Ils ne peuvent pas l’être. Ils ne savent pas vivre l’un sans l’autre. Leur complicité est plus que celle d’ami à amis, mais est ce que les baisers qu’ils ont échangé veulent dire qu’ils sont un couple ? Est-ce que jouer à la famille parfaite tout de suite n’est pas trop rapide et du coup trop risqué ? Toutes ces questions se cognent dans la tête de Charly. Les sentiments qu’il fait naitre lui font peur. Elle a l’impression qu’ils sont encore plus fort qu’avant. Sa fille sur sa hanche, ses doutes s’effacent face au sourire de Noam, le même qui s’épanouit sur le visage de la jeune Evans. « Etre colocataire avec moi te décourager ? Et moi qui pensais que ce n’était qu’un défi de plus pour toi. » réplique-t-elle dans un sourire amusé. Leur vie ne fait que commencer et pourtant ils ont un dur passé derrière eux, de nombreuses choses qu’ils doivent aborder. Pour le moment, ils profitent seulement. Ils font ce qu’ils peuvent pour construire leur famille. Ils doivent se réhabituer à vivre ensemble, s’habituer à la vie commune avec leur fille. Malgré leur passé tortueux, leur futur semble plus doux et ça les fait tous les deux sourire. La mention de leur rendez vous tire un éclat de rire de la bouche de la jolie brune. « En attendant que t’en trouves une, Josh me doit un service. » rajoute-t-elle un sourire mesquin sur les lèvres, en imaginant Josh s’occuper de sa fille. Parler de leur mariage était une mauvaise idée. Peut être aurait-elle du préciser qu’elle ne voulait pas l’épouser. Bien sur elle aimait et bien sûr, elle voulait passer sa vie avec lui. Mais l’épouser n’était qu’une formalité. Quand elle avait accepté d’épouser Clay, c’était dans une idée de compromis, sa façon de lui montrer qu’elle tenait à lui. Mais Noam n’avait pas besoin qu’elle dise oui pour qu’il sache à quel point elle l’aimait n’est ce pas ? Elle ne voulait pas d’un mariage où son père ne la mènerait pas à l’autel et où sa meilleure amie ne serait pas sa demoiselle d’honneur. Du moins pour le moment, elle n’en voit pas l’utilité. Elle aurait pu répondre, mais déjà il se penche vers elle pour l’embrasser. Elle se met sur la pointe des pieds pour y répondre, mais leur fille les en empêche. Un éclat de rire s’échappe des lèvres de la jolie brune. « Apparemment ta fille n’est pas d’accord. Et étant une maman en adoration, j’attendrais que ma fille soit d’accord avant de t’embrasser de nouveau » déclare-t-elle, taquine, avant de déposer un baiser dans les cheveux de Noaly. Sa main glisse le long de la joue mal rasé du jeune Tanner, soufflant ses trois mots qui lui sont difficiles de dire. Depuis qu’elle l’a vu dans son lit d’hôpital, elle sait qu’elle peut le perdre à tout moment et pas uniquement parce qu’il pourrait partir. Tout peut arriver et si elle doit le perdre, elle veut qu’il sache combien elle est folle de lui.

    Son regard plongé dans le sien, rien ne semble pouvoir les interrompre. C’est toujours comme ça dès qu’ils sont tous les deux. Le monde pourrait s’effondrer qu’ils ne s’en rendraient pas compte. Heureusement qu’ils ont leur fille maintenant pour leur remettre les pieds sur terre, pour leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls et ainsi pour leur éviter de vivre en autarcie la plus complète. Deux ans se sont écoulés depuis la dernière fois où ils ont été un réel couple et rien ne semble avoir changé. Il a toujours ce pouvoir sur elle, cette emprise mystique qui l’empêche de réfléchir normalement. Si ça n’avait pas été pour le téléphone, elle serait restée plongé dans son regard pour l’éternité. Parlant quelques minutes avec Josh, son regard s’accroche aux deux personnes les plus importantes de sa vie. Les paroles de Josh n’arrivent plus à son cerveau. La vision de Noam et Noaly jouant ensemble l’émeut. Ils ont pris du temps pour en arriver jusque là. Du temps et beaucoup de douleur. Mais ils ont finit par y arriver. C’est le plus important après tout. Peut être avaient ils besoin de ces deux ans pour avoir une nouvelle perspective. Ils savent désormais ce qui est réellement important. Leur famille. Le reste n’est que secondaire. Leur famille et leurs amis. Raccrochant, elle s’empresse de se glisser dans les bras de celui qui fait battre son cœur depuis si longtemps. Encore aujourd’hui, un simple sourire de lui pourrait la pousser à faire n’importe quoi. Tant que c’est pour lui, elle est prête à faire n’importe quoi. Elle comprend ces gens qui perdent la raison par passion. Elle sait que ça pourrait lui arriver et ça l’effraie. Mais parce qu’elle a cessé de laisser la peur guider sa vie, elle n’en fait pas outre mesure et pose sa tête dans son cou, à la recherche de son odeur qui lui a tant manqué. Un léger éclat de rire s’échappe de ses lèvres alors que Noaly attrape ses mains. « C’est pas parce qu’elles sont drôle, mais uniquement parce que j’ai pitié. » Elle tourne la tête et dépose un baiser dans son cou. Depuis l’opération, elle se permet plus de chose. Elle se sent plus à l’aise, plus sûre de leur relation aussi. Sa main dessine le contour de sa mâchoire alors qu’elle le couve du regard. « Je sais, mon cœur. » Ses lèvres se déposent sur les siennes doucement. Elle sait qu’elles sont ses priorités. Elle le voit chaque jour. Elle le voit à la façon qu’il a de les couver du regard. « C’est pas parce qu’on est tes priorités que tu dois oublier les autres choses importantes de ta vie. » rajoute-t-elle. Leurs amis sont importants. Ils en ont besoin aussi dans leur vie. Elle se raidit à la mention de Josh et détourne le regard vers Noaly. Elle acquiesce mais ne dit rien. Ca peut pas être considéré comme un mensonge si elle ne dit rien n’est ce pas ? Et puis si elle dit quelque chose ça risquerait de tout détruire entre eux et ils viennent juste de se retrouver. Une petite omission fait moins mal qu’une vérité. Elle met sa main sous son menton pour le forcer à la regarder. « On fait tous des erreurs Noam. Eux aussi en ont fait. Mais ce sont tes amis, ils finiront par te pardonner, tout comme moi. Les amis sont là pour ça. » Elle lui sourit doucement. « Et puis j’ai fais promettre à Josh de pas t’en mettre une. J’ai sauvé ton joli visage. » rajoute-t-elle dans un sourire. Elle sait que Josh lui en veut et elle comprend, mais elle sait aussi qu’il finira par s’en remettre. Elle-même ne lui a pas tout pardonné. Elle se focalise uniquement sur les points positifs de leur relation. Elle tente d’oublier qu’il l’a abandonné, parce que sinon, elle serait incapable d’aller de l’avant avec lui. Et c’est ce dont ils ont besoin maintenant. Aller de l’avant. Le temps fera le reste. Si elle veut vaincre sa maladie, elle aurait besoin de lui. De lui plus que de quiconque. Attrapant leur fille, elle la pose sur la chaise haute pour éviter de parler d’elle et de ce qui se trame en elle. « Mais je le dirais pas. Vas-y. » Elle veut qu’il y aille. C’est important qu’il batte ses démons pour leur vie à tous les trois. Elle a assez confiance à lui pour l’en savoir capable. Il a Charly et Noaly maintenant. Elle sait qu’il ne fera rien pour les blesser intentionnellement. Tout comme elle sait qu’il est plus fort qu’il ne le croit. Et si malgré tout, il est tenté, Charly a donner l’ordre à son barman de ne pas servir d’alcool à Noam sous aucun prétexte. C’est pas qu’elle ne lui fait pas confiance. Elle a lu beaucoup de choses au sujet de l’alcoolisme. Ca peut changer une personne le manque et elle ne veut pas que ça change Noam. « Bien sur que tu l’es. T’as été assez fort pour revenir à Hope Mills. Tu seras assez fort pour aller au Bones sans moi sans boire une seule goutte. Et puis, ils veilleront sur toi. » Il l’avait certainement dit à Joyce. Après tout, il lui disait tout. Même où il était. Charly avait encore au travers de la gorge cette nouvelle. Encore une des nombreuses choses dont ils devront parler. Ses doigts dans son cou, elle rigole légèrement. « Je vais passer la soirée avec Noaly. Je risque pas de m’ennuyer. » déclare-t-elle. Elle a hâte de passer du temps seule avec sa fille, elle se doit de l’avouer. Les lèvres de Noam se posent sur les siennes, alors qu’elle moule son corps contre le sien. Elle pourrait rester comme ça indéfiniment. Elle ne sait pas comment elle a fait pour se passer de lui pendant deux ans, mais une chose est sûre, elle ne pourra plus jamais s’en passer. Ils se détachent l’un de l’autre et Charly éclate de rire face à leur fille, babillant et à l’air abattu de Noam. « Heureusement, tous les Evans ne veulent pas t’eloigner de moi » réplique-t-elle en le rapprochant d’elle avant de poser une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes. « Aller va-t-en avant que je ne change d’avis et qu’on ne quitte plus notre chambre. »murmure-t-elle avant de se détacher de lui, un sourire taquin sur les lèvres. Elle attrape Noaly et la prend dans ses bras, elle qui marmonne toujours des trucs incohérents ou du moins incompréhensible. « Tu dis bonne nuit à papa mon petit cœur. » Noaly tend les bras vers Noam et un sourire attendri se dessine sur les lèvres de Charly. C’est comme ça qu’elle veut sa vie. Elle n’a pas besoin de plus. Juste de Noam et de Noaly. Juste sa famille.
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE]   Today it's the first day of my life ▬ NOAM [TERMINE] EmptyDim 23 Mai - 21:14

    La vie est un cycle de perpétuel renouveau. Noam le sait pour le vivre. Il a perdu Lynn mais il a gagné Léanne. Elle ne sera jamais Lynn. Même si elle lui ressemble, physiquement et même au niveau du caractère, Noam est conscient qu’il ne pourra jamais développer le même type de lien avec la jeune femme. Il a perdu une part de lui lorsque Lynn a rendu son dernier souffle, en l’obligeant à tenir une promesse. De ça, il s’en veut. Pas de la promesse mais de ne pas avoir eu la force de rester. Dans un certain sens, il a trahit sa sœur. Ainsi, il est redevable et chaque matin en se levant, il a un but. Protéger, veiller et assurer que ses proches iront bien. C’était sa promesse. Lorsqu’il s’agit de Charly, il devient insupportable car il ne supporte pas de lire cette torture dans ses yeux. Sa souffrance, Noam a beau s’y habituer, il en déchirer lui-même. D’ailleurs, combien de temps parviendra-t-il à la garder près de lui ? La famille est un sujet difficile pour Charly qui a du enterrer son père peu de temps après Lynn. Il était là, sauf qu’elle ne l’a jamais su. Il est resté dans l’ombre pour ne pas accroitre sa souffrance mais surtout pour la protéger de lui, à l’époque. Aujourd’hui, avec son retour, il a comprit que le pire ennemi de Charly était elle-même. Elle peut se barricader devant les autres mais ne sera jamais à même de se protéger de ses souffrances. Telle que l’abandon de Noaly. Elle n’a pas besoin de dire quoi que ce soit, Noam le sait intimement. Certains sujets ne sont jamais évoqué car ils sont un puits sans fond de souffrance. C’est pour ainsi dire que parfois il reste si silencieux, car aucun mots ne pourra réconforter tant de douleurs. Comparativement, il lui offre tout ce qu’il peut à travers sa présence et l’enceinte de ses bras. Calée dans ses bras, il songe que c’est certainement l’une des première fois où elle doit pleurer Caleb. Ç’en est d’autant plus douloureux. Il peut sentir sa fille se resserrer contre Charly comme si elle comprenait sa souffrance. Comme si elle voulait la rassurer. Un tableau des plus touchant. Noam effleure machinalement le front de la jeune femme dans ses bras. Se retrouver avec elle, c’est devoir faire face à beaucoup de sentiments contradictoire. Aujourd’hui, il ne songe plus à partir. Son vœu le plus cher, c’est de développer cette famille. Qu’il ne soit plus qu’une famille sur le papier, qu’ils soient réellement liés par l’amour, la complicité et même des disputes lui ferait du bien, car c’est la preuve indiscutable d’un amour sincère. Sans réfléchir sa main balaye son dos, d’un geste apaisant lorsqu’elle laisse échapper un sanglot et verser une pluie de larmes.

    Il a peur de faire des impairs. Pourtant ses leçons, il les a apprises de ses erreurs. Leur vie à deux- trois ne sera jamais simple. Leur passé aura toujours un impact sur eux. Sur les ados qu’ils ont été, sur la constante protectrice que Noam a toujours prit soin d’apposé sur elle depuis leur enfance. A l’époque ça ne sautait pas forcément aux yeux, mais en y réfléchissant, aujourd’hui Noam se rend compte à quel point Charly a toujours cette importance capitale dans sa vie. Plaisanter avec elle, c’est comme respirer. Si naturel qu’il en avait oublier combien tout pouvait être simple entre eux. Il n’oublie pas les disputes. Car pour ça, il y en a eu. Elle a versé des larmes et crier sa rage à son encontre, tout comme lui a connu la frustration d’être incompris et qu’il a claqué des portes. Leur relation n’est pas bancale mais fragilisé. Il en faut peu pour qu’une fêlure apparaisse mais paradoxalement, elle est plus forte que jamais. Etre son colocataire ne lui est jamais réellement venu à l’esprit. Vivre sous le même toit revenait à former cette famille, si cher à ses yeux. Pas une seule secondes, il n’avait envisagé qu’elle l’enverrait dormir dans la chambre d’ami ou d’étiqueter leurs provisions dans le frigo. Ce genre de relation n’a jamais été pour eux. Au fond, Charly le sait. Elle a peut être juste besoin de l’entendre. Aux sourires échangés, il n’y a pas l’ombre d’un doute sur la nature de leur relation. L’amour et le désir qui luisent dans leurs yeux en disent bien trop, pour tromper quelqu’un. Il n’avait pas penser que les avoir toutes les deux dans ses bras l’empliraient autant de joie et de satisfaction. « Mon éternel défi est de vous garder toutes les deux près de moi, heureuses. » réplique-t-il avec ce lent sourire et ce naturel déconcertant. Il pourrait en dire long sur le sujet mais elle devait comprendre que désormais elles étaient sa priorité. Il se doutait qu’elle l’avait bien comprit mais parfois, il aimait à lui rappeler que pour lui, leur histoire ne se résumerait jamais à un amour d’adolescence avec ses complications. En vérité leur histoire a commencé bien avant qu’ils admettent leur sentiments. Tout à commencé entre eux, le jour où leurs regards se sont croisés et où une Lynn volubile ne pouvait se mettre en mode pause ! Son rire prodigue toujours cet effet sur lui. Il sait qu’il doit avoir l’air niais avec ce sourire sur le visage mais il s’en fout. Il est bien avec elle. C’est ça qu’il veut. Cette vie avec elles. Ce quotidien a les faire rire et à se délecter cette lueur dans les yeux de Charly. Y voir le propre reflet de ses sentiments. « Josh ? » hausse-t-il un sourcil. « C’est plutôt elle qui va le baby-sitter ! » Deux ans n’ont surement pas suffit à Josh pour changer. Le Casanova de Hope Mills. C’était aussi son ami, qui lui en voulait pour avoir prit la poudre d’escampette, deux ans plus tôt. Et Charly voulait lui confier leur fille ? Elle était assurément complètement folle. Aborder vaguement le mariage était une erreur totale. Bien qu’elle n’y réponde pas, il sait qu’un détail la dérange. De son coté, il sait qu’elle finira par l’épouser un jour. Certes ça sera sans leur famille, peut être juste leurs amis. Noam ne s’en inquiète pas plus que ça. Le mariage n’est qu’une formalité car le relation vaut bien plus que ça. Une éternité. Des ajustements et du temps les mèneront à la relation qu’il leur faut. Noam a bien plus à lui offrir qu’un mariage. Une promesse, un avenir et leur famille. N’est ce pas plus qu’un mariage marqué par l’absence de ses êtres aimés qui leur manque ? La manifestation de mécontentement de leur fille alors qu’ils sont sur le point de s’embrasser le frustre mais en même temps, ça le fait sourire. Tout est si étrange depuis qu’il se sait papa. Il a ce petit rayon de soleil qui n’hésite pas à le rendre complètement dingue. Il se rend compte qu’il doit faire des choix pour elle, sa sécurité et son bien être. Il laisse échapper un « traitresse » avec cette petite moue boudeuse sur le visage, à la remarque de Charly. Elle aurait normalement rétorquer par un nom d’oiseau. Il y était habitué, c’était leur lot quotidien. Une marque d’affection et de complicité. L’un et l’autre en avait besoin pour retrouver leur automatisme dans leur vie commune. A la place, il eut droit à cette petite phrase qui, une fois, avait déjà tout changé entre eux. Ses doigts sur sa joue, ce sourire rarissime s’étala sur ses traits. Charly serait toujours l’unique à y avoir droit. Lorsqu’elle faisait preuve d’autant de douceur, il était désarmé. Elle le touchait en plein cœur avec la possibilité de le briser. Elle n’avait pas encore conscience de ce à quoi, il était prêt à faire pour elle. Pour eux.

    Le temps se suspend à l’instant précis où elle le rejoint dans cette bulle. Un semblant de déjà-vu que chacun apprécie sans rien en dire. C’est dans ses moments là qu’ils n’ont plus besoin de se parler. Ils sont en parfaite communion et le monde pourrait s’écrouler autour d’eux, que ça n’en changerait rien à leur bonheur. Si c’est le téléphone suivit de la voix de Josh qui les alerte, dans sa tête, il aurait presque pu entendre Aidan les traiter de lapins. Deux ans en arrière, personne ne se gênait pour leur faire ce genre de remarques. Ils s’aimaient ouvertement et le montrait, ce qui avait pour effet de s’attirer tout noms d’animaux suivit d’une bordée de sarcasmes. En y repensant, ça le faisait sourire. C’était l’époque de l’insouciance, ils vivaient tous au jour le jour, tout en ayant des projets d’avenir. Certains les ont réalisé, d’autres pas. Toujours est il qu’avec son retour, il ne sait pas encore s’il peut parler d’avenir avec Charly. S’il n’était aussi irrémédiablement accroché à elle, sa vie serait différente. Seulement il n’existe qu’une seule Lily Evans et elle lui a volé son cœur. Le temps de mettre fin à la conversation, il voit revenir vers eux. Jouant avec leur fille, il a cet irrésistible sourire d’émerveillement sur le visage. On pourrait croire Noam distant et froid en règle général, mais en vérité il est bien plus chaleureux qu’il ne le laisse voir. De plus, il a ce feeling incroyable avec les enfants. Toujours le petit mot, la grimace ou la moue pour les faire rire. S’il avait voulu, il aurait pu devenir comique ou clown mais il s’était découvert bien d’autres dispositions dans les moteurs de voitures. Un rire s’échappe des lèvres de Noaly lorsque Charly retrouve naturellement sa place dans ses bras. Comme s’il l’y avait toujours attendu. Il sent ses lèvres dans son cou. Un détail qui pourrait s’avérer insignifiant si on omettait ces deux dernières années. Il secoue la tête et lève les yeux au ciel tout en marmonnant : « Tu vois ce que t’as fait en partant, Moustique ? Elle a complètement perdu la tête ! » Comme si Lynn pouvait l’entendre. C’est récurrent. Il ne va pas sur la tombe de sa sœur mais se permet de s’adresser à elle à n’importe quel moment de la journée. Il pense toujours à sa sœur et n’éprouve aucune rancœur particulière, si ça n’est qu’elle lui manque atrocement. Elle a laissé un vide dans son cœur qu’il ne sait toujours pas comment combler. Heureusement pour lui, il a Noaly et Charly pour l’aider à retrouver ses marques. Un mot doux, un baiser, Noam a conscience qu’elle comprend tout l’envergure de son mal. Il ne veut pas s’éloigner. Il ne veut pas vivre sans elles. Son problème c’est cette crainte constante. Et s’il leur arrivait quelque chose en son absence ? Il essaie de se réfréner et de le dissimuler. Sauf que Charly sait lire en lui. A l’aimer aveuglément, il lui ouvre son cœur sur chaque blessure de son existence. Il fait des efforts pour se raisonner et se soigner mais il est encore loin du compte. Bien souvent, il est encore tirailler par le besoin d’ivresse ou par des cauchemars. Cette façon qu’elle a de le rassurer le touche. Les Tanner ont voulu le protéger et le résultat en est pitoyable. Sa sœur a toujours cherché à l’obligé à voir plus loin que le bout de son nez, à croire en l’amour, à la persévérance. Charly lui a apprit à aimer plus que de raison et à faire confiance à ceux qu’il aime. Chacun ont apporté quelque chose d’important à son existence, une pierre à son édifice. Aujourd’hui, Charly est la première à tenter de l’apaiser. Elle est celle qui fait ressortir le meilleur en lui. Il l’écoute attentivement et sait qu’elle a totalement raison. Seulement c’est plus fort que lui, les revoir l’inquiète. Sa remarque sur Josh le fait légèrement sourire. « Tu me rappelles que je lui ais toujours pas mis cette raclée qu’il méritait pour avoir vu ta poitrine ! » plaisante-t-il en l’observant finalement mettre Noaly dans sa chaise haute. Il aimerait être essentiel. Qu’elle l’appelle en catastrophe parce qu’elle a besoin de lui. Il voudrait passer ce cap. Afin qu’elle réalise, qu’il est vraiment prêt à tout cette fois ci. Il ne lui ouvre pas seulement son cœur, il lui donne la clé de son âme.
    Une autre épreuve l’attend. Au Bones. S’il ne veut pas y aller sans elle, c’est parce qu’il reste convaincu qu’il flanchera. Il a eu la force de revenir. Dans le fond, ça n’était pas aussi dur. Ce qui avait fait mal, c’était de la voir avec un autre, fiancée et la rancœur qu’elle nourrissait à son égard. Jusque là, ça avait été l’épreuve le plus difficile. Ensuite, récupéré Noaly avait été un but. A défaut de ne pas avoir été averti ou même d’avoir été là durant la grossesse de Charly, il aurait déplacé des montagnes juste pour leur fille. Mais l’alcool, c’était un tout autre problème. C’était son échappatoire. Lorsqu’il perdait pied, c’était l’appel à la facilité. Quand il ne savait plus comment réagir, l’alcool lui venait en aide. C’était néfaste, il le savait. Seulement parfois, il faut toucher le fond pour faire un bilan de sa vie. Charly est la seule à savoir. Bon il y a Sara mais c’est différent. Aux propos de Charly, il comprend qu’elle est persuadé que les autres savent. Rien que d’y penser, ça le rend malade. Bien sur qu’il doit y aller. Ce sont leurs amis. Ses mêmes amis qui sont capable de compréhension et qui pourraient lui servir de béquille si jamais il venait à trébucher. Toutefois, ça signifiait aussi qu’il leur devait la vérité en totale franchise. « Tu me surestimes toujours autant. J’aime pas les collant de Superman, tu te souviens. Trop voyant et moulant. » réplique-t-il avec une grimace en fronçant le nez. La fraicheur de ses doigts sur son cou l’électrise. Elle doit passer du temps seule avec Noaly. Tout comme lui le fait régulièrement. C’est un besoin et il ne peut pas la priver de ça. C’est toujours dans ses instants qu’il pense à sa maladie. Car ça pourrait être ses derniers moments. Ainsi, quel souvenirs garderait Noaly de Charly ? L’idée lui donnait la chair de poule. Il n’en faudrait guère plus pour qu’il campe sur sa position de rester avec elles. Sauf que Charly veut réellement qu’il aille retrouver leurs amis. Si ça n’est pas pour lui, c’est pour elle qu’il le fait. Parce que la vie est trop courte et qu’il doit apprendre à profiter de chaque occasion. « C’est moi qui vais m’ennuyer de vous deux. » souffle-t-il contre ses lèvres. Son corps ajusté au sien, il n’y avait rien de plus délectant. Son corps au contact du sien, il se sentait infiniment plus fort. Et lorsqu’il pose les yeux sur leur fille, il ne voit pas leur fille, mais l’être le plus réussi de la terre. Elle est cet étrange et parfait mélange de leurs deux personnalités. Ses lèvres sous les siennes, il refuse de couper court à ce contact. Il retrouve la sérénité. C’était comme s’il vivait une vie dans une autre dimension avec elles. « manquerait plus que ça ! » grogne-t-il lorsqu’elle se détache légèrement. Ce sourire illumine son regard tandis qu’elle l’embrasse à nouveau. Il a l’impression de revivre. Jamais plus sa vie ne sera pareille. Jamais plus, il n’oubliera combien il est bon d’être aimé par Charly. Ses doigts effleure sa joue lorsqu’elle se détache de lui, tandis que son regard suit les courbes du corps de la jeune femme. Il retient un soupir de frustration. Un jour, elle le ferait marcher sur la tête. En l’espace d’une seconde, elle remet une distance entre eux et il doit se faire violence pour ne pas céder à cet envie de la prendre dans ses bras. Il attrape finalement sa fille qui lui tend ses bras, tandis qu’à sa façon, Charly le pousse dehors. « Veille bien sur maman, crapule ! Et pas de bêtises toutes les deux ! » ordonne-t-il en les fixant tour à tour. Il dépose alors un baiser sur sa tête, habitude qu’il a prit au fil des semaines, avant de rendre Noaly à Charly. Sa main vient glisser une nouvelle fois sur le visage de sa fille et il murmure en se penchant sur les lèvres de Charly. « Joue pas les super maman. Repose toi. Je rentrerais pas tard. » Il se doit de se faire violence pour s’arracher à se baiser. Car il sait qu’une seconde supplémentaire et toute sa bonne volonté partirait en fumée. Il peut être déterminée dans la vie sauf que Charly représente son point faible. Il lâcherait absolument tout pour elles. Pour eux et leur famille. Une grimace à Noaly, un éclat de rire, un sourire complice avec la jeune Evans et il trouve enfin la force de passer le pas de la porte à reculons. On ne peut vraiment pas dire que Noam a toute sa tête, sinon il aurait trouvé un stratagème pour trainer les deux femmes de sa vie avec lui au Bones. Il prend alors une inspiration et sort les clés de sa voiture pour se rendre à la pseudo petite fête au Bones.
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