Noam E. Tanner Age du personnage : 25 ans Messages : 2123 Profession/Etudes : Mécanicien Pseudo : sydney credits : sydney open pour un sujet ? : Yep ADMIN ♠ Aimer quelqu'un, c'est aussi aimer le bonheur de quelqu'un
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| Sujet: « I’m not dad, I’m the baby-sitter in chief ! » | Mary ^^ Dim 11 Avr - 21:29 | |
| ▬ Amaryllis P. W. & Noam T.
Elle avait quitté la maison avant même qu’il puisse l’en empêcher. Charly savait l’agacer avec ses fuites régulière. Elle acceptait de se battre mais continuait à s’enfermer au Bones. Un jour, il devrait lui faire payer ça. Bien qu’il soit encore convalescent, Noam se sentait bien. Après une greffe, il ne pétait pas la forme mais il allait bien. Dans le salon il récupère ses papiers, son portable et sa veste. Il fait bon mais Noam a désormais comprit que l’on est jamais assez prudent. Le sac de Noaly, leur petite merveille, est posé sur le comptoir. Par habitude, il le vérifie et enfourne plusieurs couches, deux biberons des vêtements de rechange et quelques jouets. Un bruit dans le salon retient son attention. Il se penche et l’observe. Debout sur ses jambes dans son parc, elle arbore ce sourire en coin. Il s’approche alors d’elle. Plus les jours passe, plus elle lui ressemble. Une véritable crapule en herbe. Ça promettait pour les années à venir. Pourvu qu’elle ne devienne aussi infernale que lui à l’adolescence, songe-t-il en ramassant ses jouets qu’elle avait jeté par-dessus le parc.
« - J’espère que tu t’éclate bien, Crapule. » fit il en posant les jouets dans le parc et récupérant sa fille au passage. « On va aller voir ce que fabrique ta mère. Ok ? »
Seul un “DAAAAAAAAAAA” sort des lèvres de la petite fille aux boucles brunes. Son regard de jade en charmera plus d’un. Noam le sait et même s’il n’est pas encore temps de s’inquiéter, il a conscience que le temps passe vite. Trop vite même. Il habille alors Noaly d’une veste et la prépare à partir. Sauf que mademoiselle est rapide lorsqu’elle décide de prendre la tangeante à quatre pattes. Oh oui, Charly lui revaudrait ça ! Glissant un bras sous son ventre, il la soulève dans ses bras, attrape le sac de la demoiselle et sort finalement de la maison, plutôt encombré.
Au volant de sa mustang, le trajet est court jusqu’au Bones. A n’en pas douter avec une Noaly qui fait la conversation et un rock qui sort par les enceintes. Cette petite sait se faire entendre, sans parler de son éveil. De ce coté, aucun souci, bientôt elle rendrait dingue n’importe qui. Une vraie pipelette. Il se gare juste derrière la voiture de Charly, songeant qu’elle n’est plus en panne depuis déjà quelques semaines. Un vrai record lorsqu’on voit l’antiquité et pièce de collection dont il s’agit. De nouveau, il s’empare de sa fille qui se met déjà à gesticuler dans tous les sens et du sac. A peine quelques secondes s’écoule lorsqu’il pénètre dans le bar. Les odeurs viennent l’entourer. Il a beau en avoir l’habitude et même que ça le rend nerveux, il gère encore. Noam n’a pas bu une goutte depuis des mois. Il n’en est pas moins vulnérable. Car il en faudrait peu pour qu’il replonge. Il prend alors une lente inspiration et s’enfonce en direction du bar. Elle ne semble pas être dans les environs. Merveilleux, elle s’est carrément retiré dans le bureau, songe-t-il. Il s’installe alors au fond du bar, avec Noaly sur ses genoux. Ça n’est pas un endroit pour emmener un bébé. Tout le monde le sait. Sauf que la mère de cette pauvre petite merveille a décidé de travailler au lieu de passer la journée avec eux. Il est déjà dans ses pensées, songeant au plan à mettre en action pour faire sortir Charly du bureau. Ainsi, c’est à peine qu’il remarque que sa fille rit aux éclats avec une jeune femme, qu’il connaît pourtant depuis longtemps. Le réalisant, il sourit machinalement.
« - N’y pense même pas. Elle est pas à vendre. » ironise-t-il avec un clin d’œil. « Dans quelques années, tu t’en voudras de t’être amouracher de cette petite crapule. » En rajoute-t-il, un rire dans la voix. Mary est adorable, un peu comme Joyce mais dans un registre différent. Parler avec elle c’est simple, sauf que Noam a vraiment tendance à faire des gaffes avec elle. « Je suis l’unique homme capable de te tenir compagnie ? »
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