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 It's nice to see you here...PV Noam

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Lena B. Davis
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MessageSujet: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyVen 4 Mar - 13:18

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Noam & Lena:

La soirée avait été dure pour la jolie brune qui avant de se coucher, était tombée sur un mot que son époux lui avait laissé dans la poche de sa robe de chambre. En le voyant, la belle ne put que fondre en sanglots car elle n'avait pas encore fait son deuil. Après avoir pleuré plus d'une bonne heure, elle décida d'aller se coucher, en espérant que fermer les yeux l'apaiserait. Mais ce ne fut malheureusement pas le cas, car son visage vint la hanter, tellement le manque de sa présence se faisait ressentir en elle. Comme toutes les nuits, elle cauchemarda, pensant à lui et se voyant le perdre une fois de plus. C'était récurrent depuis son décès, comme si ces images étaient gravées en elle pour l'éternité. Le front en sueur, le visage humidifié par ses larmes, les yeux rougis, elle se leva. Pour chasser cette idée triste au plus vite et se changer les idées elle mit "girl just wanna have fun" de Cindy Lauper en mode répétition, et alla dans sa salle de bain. Le bit était que cette chanson est sur elle un effet placebo et qu'elle retrouve le sourire. Une fois une bonne douche chaude prise et une jet d'eau froide final pour le raffermissement de sa peau, la jeune femme s'enroula dans une serviette et sortit du bain. Elle alla dans sa chambre, pris un pantalon habillé, une chemise, et un gilet de barmaid. Elle se vêtit, se maquilla et se chaussa d'une paire d'escarpins. Elle mit son manteau, prit son sac à main, et quitta son appartement. La jeune demoiselle ne déjeunait pas souvent le matin, elle avait juste pour habitude de prendre un café au Starbucks d'à coté avant de partir au boulot. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit ce matin. Mais une fois saluée par "son ami" le gérant du café, Lena comprit qu'aujourd'hui il était samedi et qu'elle ne travaillait pas. Quelle idiote parfois! Elle sourit, paya son mocca avec supplément chantilly, et quitta le café.

Elle regarda sa montre, il n'était que 9 heures. Alors, elle décida d'aller faire un tour, sans aucune direction précise, elle irait où le vent l'amènerait. Elle Monta dans le premier dans le premier bus qu'elle vit, prit une place assise et sortit le petit carnet qu'elle avait dans son sac et un stylo. Elle ouvrit et griffonna dessus quelques paroles qui lui venait à l'esprit pour en faire une chanson. le but s'arrêta, elle rangea son carnet et descendit du bus. Elle regarda le paysage, et vit qu'elle était non loin du parc appelé le Lagoon Park. La jolie brune décida donc d'y aller à pied, en finissant son café et en se promenant un peu. Elle marchait sans réfléchir, souriait à la vue de jeunes étudiantes qui se promenaient , se rappelant de ce qu'elle était heureuse à cette époque là. La fraîcheur de ce matin là, n'empêchait pas la jolie brune de se promener. Arpentant les rues bondées de monde, elle ne croisait que des visages inconnus. Pourtant, c'était beaucoup plus petite que New York, qu'ici tout le monde se connaissait.

Arrivée à Laggon park, elle fut surprise lorsqu'elle reconnut au loin, un homme très charmant, dont elle avait fait la connaissance peu après son arrivée. Lena marcha d'un pas franc en direction du jeune homme qui était assis sur un banc en silence. Depuis leur rencontre, la jeune américaine avait très peu parlé aux autres de ce qu'elle vivait aujourd'hui. Bizarrement, quand elle avait eu vent de lui en parler, elle avait eu beaucoup de facilités, chose qu'elle n'avait pas avec d'autres. Une fois arrivée à son niveau, Elle s'adressa à lui un sourire aux lèvres: « Hey Noam, quelle surprise de te voir ici … Tu vas bien?». Elle le regardait en silence, attendant une quelconque réponse de sa part. Trois enfants passèrent à côté d'eux en courant suivit de très près d'une femme enceinte. Lena la trouvait sublime, comme toutes les femmes enceintes d'ailleurs. Elle passa une main sur son ventre, regrettant un instant, la perte de l'enfant qu'elle aurait pu avoir suite à la fausse couche. Son sourire s'était effacé de ses lèvres, le regard perdu , le coeur battant, la jeune femme souffrait en silence. Pourquoi sa vie devait-elle être si triste?

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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyVen 4 Mar - 18:11


Lena B. Davis & Noam E. Tanner







En frappant ce matin même à la porte de celle qui fut sa maison à une période donné, il avait espéré. C’était totalement idiot ! Idiot de croire qu’elle aurait pu changer. Idiot d’imaginer que Charly pourrait un jour envisager de changer d’avis. Ça ne lui ressemblait pas et sans doute ne ferait-elle jamais rien pour qu’ils en arrivent ne serait-ce qu’une seconde à partager une relation cordiale. Sauf qu’il y avait Noaly entre eux et qu’il ne pouvait pas décemment faire comme si de rien était. Elle était tout ce qui restait à Noam de son histoire avec Charly. Une histoire à laquelle, il ne parvenait qu’à s’accrocher. Il devrait toujours vivre avec le fait que Charly avait ravi son cœur alors qu’il n’était qu’un petit garçon. Vivre sans elle, ressemblait à un tunnel sombre où il ne trouve pas de sortie. Peut-être qu’il est le seul à éprouver ça. Cette souffrance le ronge au quotidien et chaque seconde en compagnie de sa fille, lui rappelle Charly et combien ils ont pu être heureux ensemble. Un bonheur qui, selon lui, n’est pas impossible à revivre. Sauf que pour ça, il devrait arriver à faire douter la jeune Evans. Chose pratiquement irréalisable lorsqu’on connaissait son caractère entêté. Mais il n’avait pas dit son dernier mot. Il continuerait à y croire, à espérer, à croire qu’un jour ils finiront par se retrouver. Et ce même s’il devait traverser un désert en solitaire.

Malgré son maquillage, il avait vu au-delà des apparences. Pas besoin que Charly dise un seul mot. Ses cernes noirs sous les yeux, son teint pâle, il était désormais d’une évidence qu’elle souffrait et que le cancer ne disparaitrait avec un coup de baguette magique. Mais comment faire entendre raison à une tête de cochon comme elle ? Réalisera-t-elle qu’elle ne veut pas mourir lorsqu’elle entendra Noaly lui dire son premier « Je t’aime » ? Ou lorsqu’elle sera sur un lit d’hôpital face à la mort ? Il espérait que non. Il ne voulait pas arriver à une telle extrême mais c’était Charly. Celle qui ne jurait que par ses extrêmes justement. Ils n’avaient échangé que quelques mots et l’avait rassuré qu’il la lui ramènerait ce soir. Il aurait une journée avec sa fille et une journée à souffrir loin de la jeune Evans. C’était loin d’être facile à gérer. Le pire était en public lorsqu’il se retrouvait avec leurs amis et que tous ignoraient leur situation. C’était dans ses moment-là qu’il était à deux doigts de craquer et le manque provoqué par l’alcool se faisait ressentir plus intensément.

Assis sur un banc sur Lagoon Park, son regard était vissé sur les gestes de sa fille, un peu plus loin. Ça n’était pas sans lui rappeler de milliers de souvenirs. 20 ans plus tôt, c’était avec Lynn et Charly, qu’il jouait dans ce parc. Les trois inséparables. Trois enfants innocents qui ignoraient combien la vie pouvait s’avérer cruelle. Trois vies qui furent bouleversé, il n’y a pas 3 ans. La mort de Lynn résonne encore en lui. La situation de Charly le bouffe. Et lui, il n’est que l’ombre de lui-même. Un homme qui tente de reprendre goût à la vie alors qu’il n’y a de ça que quelques mois il était encore un alcoolique qui devait apprendre à gérer la mort de sa sœur.
Jouant avec une petite fille et un petit garçon de son âge, la situation était à l’identique de ce que les deux Tanner et la jeune Evans avaient vécu. Tout était trop semblable et ça l’inquiétait. Il ne voulait pas voir l’histoire se répéter. Il était totalement dans ses pensées et souvenirs lorsqu’il réalisa une présence à son coté. Lena. La trace d’un sourire fugitif traversa son visage. Elle au moins, elle ne l’évitait pas. Elle était son amie. Quelqu’un qui ne connait rien de sa vie. Quelqu’un d’étranger à cette ville. Quelqu’un qui ne se permettra pas de le juger. « Hey… » Lui répond-t-il avec ce goût prononcé pour les onomatopées. « Pas pire que t’habitude et toi ? » Car oui, ça pourrait être pire. Il lui suffirait de sortir une nuit, d’être au mauvais endroit, au mauvais moment. Car Noam avançait sur cette pente dangereuse qui pourrait le mener à des extrêmes. « T’as rencontré le Grinch cette nuit, toi » c’était spontané. Peut-être trop pour eux. Ou peut-être parce qu’il avait l’impression de voir son propre reflet en elle. A croire que dans cette ville personne ne pouvait se relever de leur passé. Il n’aimait pas l’idée qu’elle aussi soit ici et souffre. Parce qu’elle valait certainement mieux que beaucoup ici. « Tu vas me raconter tes malheurs où j’vais être obligé de me ruiner en café pour te faire parler ? » ironise-t-il doucement, avec ce sourire en coin.

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Lena B. Davis
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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyVen 4 Mar - 19:27

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Noam & Lena:

Elle était là, devant lui sans un mot. Voir ses enfants et cette femme enceinte, la faisait souffrir intérieurement. Elle avait tant désiré avoir cet enfant , et alors que ça aurait pu se réaliser, il avait suffit d'une foutue seconde, pour que tout foute le camps. Elle s'était imaginée milles et une fois, enceinte, se promenant dans le parc, un sourire aux lèvres, sentant en elle ce tout petit être bouger et grandir. Mais la vie, en plus de lui avoir volé son époux, lui avait dérobé cette chance d'être, sûrement sa seule et unique chance de pouvoir donner la vie et tout son amour, le plus pur à un petit-être qui ferait partie d'elle. Vous allez sûrement me dire, qu'à son âge, elle ne devrait pas perdre espoir, car elle est encore jeune et qu'elle à la vie devant elle pour avoir un enfant? Pourtant, pour elle, un enfant devrait être le fruit d'un amour entre deux personnes. Et comment pourrait-elle à nouveau aimer? Comment pourrait-elle à nouveau ouvrir son coeur à un homme alors qu'elle avait perdu Lucas, alors qu'il la hantait encore plus que jamais....? Alors que tout simplement, personne ne pourrait le remplacer...? Après avoir lutter pour sortir de cette peine qui la brisait de l'intérieur, voilà que la vie exposer sous ses yeux, ce bonheur qui lui avait été enlevé. Si Noam ne l'avait pas saluer, au vu de ses yeux brillants et de sa main sur le ventre elle se serait sûrement effondrée, restant dans ses pensées les plus tristes. Revenant un instant à la réalité, elle prit une grande respiration pour se donner le courage d'oublier ces pensées qui la torturaient, et retrouver un minimum de placidité et de contenance. Ainsi elle resterait forte et ne craquerait pas en public. Elle leva les yeux vers lui, et dans le but de cacher son désespoir, elle esquissa un sourire forcé, qui vint un instant égayé son beau visage. Son bel ami lui répondit et lui renvoya la question: « Pas pire que t’habitude et toi ? » . Elle haussa les épaules, ne sachant trop quoi lui dire. A vrai dire, elle allait un peu mieux, même si à voir ses traits, on se demandait si c'était vraiment le cas. Mais ça l'était car elle retrouvait un peu plus le sommeil, la preuve étant qu'aujourd'hui elle avait dormi 4h30 au lieu de 4h depuis le décès de Lucas. Pourtant, la peine qui avec le temps aurait du s'estomper, augmentait de jour en jour. Finalement, elle lui répondit: « Disons que ça peut aller, j'ai réussi à dormir 4 h 30 aujourd'hui...mais bon». Elle aimait bien se confier à Noam. Le jeune homme l'écoutait sans juger et à son tour lui ouvrait le coeur, ils s'aidaient, et il arrivait même qu'il lui redonne le sourire.

Lena hésita un moment à s'asseoir, sachant que si Noam était ici, c'était qu'il passait un moment avec sa fille. Elle ne voulait pas le déranger et surtout le priver de passer un moment intime avec celle qui lui rappelait tant sa mère. Voyant que celui-ci continuait de discutait, elle prit donc place à ses côtés , s'asseyant sur le banc. « T’as rencontré le Grinch cette nuit, toi » . Un grinch?? Mais qu'est-ce que cela pouvait bien être? Sûrement, une sorte de monstre ou un fantôme? A croire qu'il lisait en elle comme dans un livre ouvert et que la douche froide et le maquillage n'avaient pas suffit à cacher au monde entier, le fait que comme à son habitude, elle ait passée une nuit d'enfer à pleurer et revivre ses plus horribles cauchemars. « Ca se voit à ce point là, que je n'ai pas passer une bonne nuit?? Rassures-moi, dis moi que tu lis en moi comme dans un livre ouvert et que je ne passe pas pour une femme dépressive aux yeux de tous». Elle faisait ce petit truc avec sa bouche, qu'elle avait la manie de faire quand elle était inquiète, espérant que les autres n'avaient rien vu. Décidément, même si elle voulait le cacher, ses émotions avaient l'habitude de prendre le dessus. Elle resta en silence un instant, fixant les petites filles sur la balançoires. Noam avait de la chance d'avoir sa fille, pourtant, lui aussi souffrait en silence, et était sur une pente glissante menant tout droit au désespoir et à la tristesse. Cela se voyait sur ses traits. Durant quelques instants, elle tourna son visage vers Noam. Il avait le sourire, et elle aimait ça. Sûrement l'avait-il remarquait car il se tourna alors vers elle et lui dit, un sourire en coin: « Tu vas me raconter tes malheurs où j’vais être obligé de me ruiner en café pour te faire parler ? ». Elle sourit de bon coeur, ce qui était d'une rareté incroyable. Puis faisant mine de réfléchir, elle répondit: « Oh mon pauvre, ça va te coûter très cher....Malheureusement pour toi, je suis loin d'avoir eut ma dose de café aujourd'hui...j'en ai bu qu'un seul....et pour tout t'avouer, il m'en faudrait au moins 5 ou 6 pour tenir le coup et tout te raconter». Bien sûr, elle plaisantait. Car si il le souhaitait et que cela ne le gênait pas d'entendre sans arrêt ses plaintes, elle le lui révèlerait tout sans une goutte de café...bien que cela soit sa plus grande drogue. Avec beaucoup de bonne foi, elle plongea son regard dans le sien, et lui avoua: « Hier soir, peu de temps avant d'aller me coucher, j'ai trouvé dans la poche de ma robe de chambre un mot de Lucas qui me disait à quel point j'étais merveilleuse en nuisette, la meilleure des femmes au monde. Quand je l'ai lu, j'ai d'abord souri car ça lui ressemblait bien de mettre des post-it partout pour me dire que j'étais géniale, puis j'ai pleuré toute les larmes de mon corps....je me demande si un jour j'arriverai à faire le deuil...et comme si ça ne suffisait pas, j'ai de nouveau fait ce cauchemar où il meurt dans mes bras et où je perds le bébé». Des larmes se logeaient dans ses yeux, sa voix commençait à trembler...C'était le signe que sa tristesse prenait le dessus. Elle ferma les yeux un instant pour ne pas craquer, et tandis qu'une larme coulait sur sa joue, elle l'essuya du revers de la main. Après de grande respiration elle reprit: « J'en ai marre de souffrir Noam... J'arrive même plus à me regarder dans le miroir sans fondre en larmes...et à chaque femme enceinte ou avec des enfants que je croise, j'ai l'impression de m'enfoncer encore plus...mais bon arrêtons de parler de ça sinon, crois mois tu vas devoir m'acheter des tonnes de café et de glace pour me remonter le moral».

Elle allait parler, quand la fille de son amie arriva en courant vers lui. Elle voulait que son père la pousse sur la balançoire. Elle était vraiment magnifique cette petite. Noam avait une chance démesurée de l'avoir, c'était sûrement d'ailleurs ce qui lui donnait la force de se battre jour après jour. Lena regarda son confident et lui dit: « Tu es sauvé par le gong très cher...mais crois-moi , tu ne m'échapperas pas aussi facilement...Va avec ta puce, je t'attends ici, et promis je ne pleure pas...» Elle réfléchit un instant et ajouta: « D'ailleurs, je vais en profiter pour aller m'acheter un café, je vous prends quelque chose?». Elle attendit que le jeune homme lui réponde, puis alla passer commande, pendant qu'il passer un moment avec sa petite princesse. Ensuite, elle rejoint le banc, buvant son café bien chaud qui la réchauffait. Elle ne les quittait pas du regard, un sourire aux lèvres. Quand Noam revint à ses côtés, elle lui donna ce qu'il avait commandé, et une fois seuls, elle lui demanda: «Et toi, comment ça va depuis le temps...?? Tu as réussi à parler à coeur ouvert avec elle??». Elle le regardait en silence, espérant ne pas le mettre mal à l'aise.



Dernière édition par Lena B. Davis le Lun 21 Mar - 11:36, édité 1 fois
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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptySam 5 Mar - 0:24



Cette situation le fatiguait réellement. Le rongeait au quotidien. Il crevait de trouille à l’idée d’être appelé en urgence. Ça semblait stupide mais, il pouvait déjà imaginer la réaction de la bande, s’il devait leur avouer la maladie de Charly. Dans le fond, il est convaincu qu’elle ne dira rien. « Pour ne pas les faire souffrir. » Il avait déjà entendu ce refrain de la part de la jeune Evans. Sauf qu’elle agissait exactement comme Lynn. Elle baissait les bras. Quant à lui, cette inquiétude de la voir quitter cette terre trop prématurément le bouffe. Car la disparition de la jeune Evans détruirait ce qu’il reste de leur bande. Ces derniers temps, c’est à peine s’il voit Aidan. Evite Josh et Charly au Bones. Donne peu de nouvelles à Joyce car il se doute qu’il doit être transparent. Quant à Casey, il ne lui retourne même pas ses coups de fils. Alors évidemment, il ne reste guère de personnes autour de lui. Mais il y a Lena. Elle ignore beaucoup de chose de ce qui le lie à Charly. Bien souvent, on se fait une idée de ses amours d’adolescence. Du premier amour. Mais Noam n’a pas oublié, le bonheur que c’était d’être près d’elle. Ni même de prendre soin d’elle. Ou encore simplement de passer la prendre à l’université. Ils étaient ensemble, il pouvait passer des heures à l’observer au Bones. Elle rayonnait par sa présence. Ces petites choses qui marquent la profondeur d’une relation. C’était eux.

Tout réunissait Lena et Noam. Leur situation, leurs souffrances. Dans d’autres circonstances, il n’aurait peut-être pas fait attention à elle. Il y a de ça quelque mois, alors que tout allait bien avec Charly, il ne serait pas allé vers elle. Sauf que c’est cette tête de mule d’Evans qui voulait que tout change entre eux. Elle avait dit ne plus rien ressentir. Une seule phrase et Noam c’était à nouveau sentie happée par cet univers sombre qui l’entoure depuis deux ans. Une phrase et Charly avait réduit à néant tout ce à quoi il s’accrochait depuis son retour.
Les journées sont longues, les semaines interminables et vivre ici l’oppresse. Pourtant, il sait que quelques personnes le soutiennent. Mais c’est l’amour de Charly qui lui manque, son sourire, son rire et ces yeux pétillants. Elle lui manque comme le soleil manque à la terre. Rencontrer Lena lui faisait toutefois du bien, il pouvait éviter de s’appesantir sur ses problèmes pour l’aider à régler ceux de la jeune femme. Sa réponse ne l’étonne pas. Malgré le maquillage et une attitude qui donne le change, il voit au-delà des apparences. Parce qu’il a grandi avec ça. Parce que Lynn et Charly ont toujours été friandes de se cacher derrière un masque. Sauf qu’on ne peut pas le garder continuellement. Le laisser tomber est parfois nécessaire. Il songeait qu’elle avait au moins pu dormir un peu. La dernière fois qu’il a fait une nuit complète, il ne s’en souvient pas vraiment.
Noam n’est pas surhumain. En règle général, il est même plutôt un bon vivant. Des évènements le poussent à se révéler plus sombre. Depuis plus de deux ans, il n’est plus le même. Son sommeil est peuplé de cauchemars. Lynn, Charly, Noaly, la plupart du temps, il se réveille en nage. Il n’y a de ça que quelques mois, il s’est réveillé en sursaut pour s’assurer que Charly respirait toujours. Son assurance en prend un coup, un peu plus chaque jour. Et il a peur comme jamais de l’instant où Charly cessera de respirer, où son cœur donnera son dernier battement.

Il arrive toutefois à poursuivre cette conversation avec elle. Lena est douce, son regard est suffisamment éloquent pour le prouver. Ses questions le feraient presque sourire s’il n’avait pas ce talent pour déceler cette souffrance. Les yeux posés sur Noaly, il s’assure qu’elle est en sureté puis il détourne les yeux vers la jeune femme. « J’ai passé pratiquement toute ma vie ici. Charly et Lynn… elles avaient cette sale habitude d’afficher un sourire radieux uniquement pour donner le change. Le masque finit toujours par tomber. Je suis pas plus doué qu’un autre… mais j’ai appris à déceler les signes. » Son histoire avec Charly ne s’est pas arrêté parce qu’ils ont quittés lycée. Non, ils avaient vécus ensemble. Ils avaient souffert aussi. Noam distinguait ses signes. Tout comme aujourd’hui elle était encore plus remontée contre lui. Mais il se faisait une raison. Parce qu’il était impossible qu’un jour, elle ne réalise pas qu’elle s’était trompée et qu’elle voulait vivre. Ça prendrait du temps et Noam se jurait d’être là, ce jour précisément.

A l’instant, il ne voulait pas parler de Charly. Elle rendait sa vie plus misérable de jour en jour. Il était inconsolable sur le sujet. De plus, lorsqu’il passait sa journée avec Noaly, c’était encore plus difficile pour lui. Mais c’était sa fille et il se devait d’être un bon père pour elle. Ce qu’il n’a pas réellement eu. Du moins, songer aux Tanner, ça n’était pas pour le mettre de bonne humeur. Même s’ils l’ont élevé, Noam n’est pas prêt à faire l’impasse sur leurs secrets et mensonges. Il enchaine alors plus posément, en lui demandant ce que ça va lui coûter de lui raconter ce qui s’est produit. Ça peut sembler futile mais Noam sait qu’un simple détail peut tout changer. Le genre des détails qui vous mène au septième ciel ou au bord d’un pont. L’écouter est toujours plus reposant que de se pencher sur ses problèmes à lui. Il imagine sans mal combien la perte de son mari lui est insupportable. « J’vais pas te dire que t’iras mieux. Ça serait te mentir… Lynn est morte depuis plus de deux ans et je suis toujours incapable de mettre les pieds dans ce foutu cimetière. La page, elle se tournera d’elle-même lorsque tu seras prête. Quand tu réaliseras qu’il veut pas que tu gâches ta vie à attendre après quelqu’un qui ne peut être là… » S’arrête-t-il pour jeter un œil en direction de Noaly qui joue avec ses petits camarades. « Tu dois être patiente… et puis, tu sais que j’suis là, si t’as besoin d’en parler. » Noam en qualité de confident ? Ça ne se voyait pas tous les jours. On s’étonnait même encore qu’il puisse être ainsi. Mais il ne peut pas broyer du noir à chaque seconde qui passe. Même si la plupart du temps, toutes ses pensées sont bien souvent très sombres. La voix de Lena est au bord de la rupture. Une sensation qu’il a lui-même éprouvé de façon trop intense. Il se rappelle des funérailles de Lynn. Du moment où le cercueil descendait dans la fosse. Du moment où Charly est resté à son coté parce qu’ils avaient besoin d’être ensemble. C’était des souvenirs qu’il combattait au quotidien. Une époque où Charly se serait battu pour leur couple. Il se pince machinalement les lèvres pour repousser l’émotion qui est à fleur de peau. Le silence s’installe et son regard se pose une nouvelle fois sur Noaly. Il passe alors son bras autour des épaules de la jeune Davis, qui lui confie la souffrance qu’elle ressent à voir des enfants et des femmes enceinte. Mieux que personne, il sait ce que représente la vie d’un enfant. S’il n’était pas revenu, peut-être ne serait-elle plus là. C’était suffisant à lui briser le cœur. Littéralement. Quand bien même, Noaly ressemble de plus en plus à Charly, il ne peut pas envisager qu’on puisse vouloir un mal quelconque à son bébé. Certes, il n’avait pas été présent au cours de la grossesse de la miss Evans mais, n’avait-il pas été là alors que sa fille luttait entre la vie et la mort ? Noaly aurait toujours un bout de lui, peu importe ce que l’avenir prévoyait. Et pour l’instant, ça lui suffisait. Il assurait son rôle de papa et le fera le plus longtemps qu’il pourra supporter cette situation. Mais Lena, on lui avait retiré ce droit. « Lorsque la douleur que la perte de Lucas s’apaisera, tu verras qu’il y a encore des hommes autour de toi. Des hommes qui pourraient t’apporter ce que Lucas n’a pas pu faire. Je dis pas qu’un autre homme pourra te rendre heureuse à nouveau… Il te réapprendra à sourire, à vivre, et que tu as même l’obligation d’éprouver de l’amour… » Il n’est pas spécialement doué pour ça et il ne voudrait qu’un autre homme la fasse souffrir. Elle doit retrouver goût à la vie et pour ça, il n’y a pas trente-six solutions. Il fallait qu’elle sorte, qu’elle voit du monde afin de ne pas finir prostré dans sa souffrance. « Glace et café, t’es pas si difficile à satisfaire ! » plaisante-t-il avec un sourire en coin.

Sur ses petites jambes, encore emmitouflé dans ses vêtements qui lui tiennent chaud, elle se dirige vers lui. Planté devant lui, elle ne dit rien et lui prend machinalement la main pour l’obliger à la suivre. C’est étrange cette faculté qu’ils ont à se comprendre si aisément tous les deux. Noaly a ce sourire identique à celui de son père. Ce qui la rend encore plus malicieuse, il a tout juste le temps de commander à Lena et beignet et un café que Noaly l’entraine vers la balançoire. Durant plusieurs minutes, il reste près de sa petite crapule dont le rire ne tarde pas à s’échapper de ses lèvres. Elle est vive, pleine de vie, énergique, souriante et gaie. Noaly ne pourrait pas être plus parfaite à ses yeux. Le genre d’enfant que tout parent rêverait d’avoir. Enfin il ne fallait pas croire, elle détenait aussi un carafon, tout aussi buté que sa mère. Mais dans l’ensemble, elle était de ses enfants faciles à vivre. En revenant vers Lena, il récupère le café qu’elle lui tend et ne perd pas de temps pour lui poser cette question qui semble lui démanger les lèvres. Avait-il parlé à Charly ? « A part pour me dire que j’fasse bien attention à c’que notre fille ne prenne pas un coup de froid ? Non… De toute façon, elle est si butée que ça sert à rien d’essayer de lui parler. Je vais attendre et lui prouver qu’elle a tort… » C’était sa tactique. Certes ça lui faisait mal de rester si loin d’elle mais il attendrait. Elle finirait forcément par craquer. Il espérait simplement que c’est vers lui qu’elle se tournerait. « Elle est pas du genre à confier ce qu’elle a sur le cœur… faut tout le temps la pousser, la mettre dans une situation impossible pour qu’elle se lâche… et pour le moment, tout c’que j’arriverais à faire, c’est qu’elle se braque et me jette mes erreurs à la figure… » Et il n’avait pas besoin de ça pour savoir les conneries qu’il avait faite. Mais il ne la perdue pas de vue pour autant. Un jour elle réaliserait qu’il lui manque quelque chose. Et il sera là, à l’attendre parce que c’est la seule chose qu’il sache à peu près faire convenablement.

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Noam & Lena:


Lena détestait ce genre de situation, où elle se montrait faible devant les autres. Elle avait beau ne pas les connaître, étaler ses faiblesses et ses peurs aux yeux des autres n'étaient pas dans ses habitudes de jeune femme qui possédait autrefois un visage toujours souriant et où l'on ne pouvait décelait aucune trace de peine. Malheureusement, ce n'était plus le cas aujourd'hui et elle était obligé de faire avec et d'essayer d'avancer et de surmonter les obstacles, pour ne pas se bouffer et ainsi sortir du gouffre. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire, car la moindre parole qui était dite, le moindre objet pouvait la faire penser à cet être cher qu'elle avait perdu et là faire s'effondre plus profond sur cette pente glissante. D'ailleurs, elle était aussi envahie par la souffrance lorsqu'elle voyait des enfants et leur mère, se rendant compte qu'elle ne le serait peut-être jamais et qu'elle ne connaîtrait donc pas ce qui représentait pour elle, le plus grand bonheur au monde. Car s'épanouir dans le travail ne suffisait pas à être heureuse, et ce qui comptait le plus pour elle était la famille...même si elle avait perdu ce qui aurait pu être sa vraie famille. Mais qui sait, peut-être la chance allait-elle lui sourire à nouveau? Peut-être qu'un jour elle arriverait à surmonter cette peine horrible qui la rongeait et faisait de sa vie un cauchemar quotidien et qu'ainsi, elle s'ouvrirait à nouveau et redeviendrait la femme heureuse et épanouie qu'elle était? Cela lui semblait pour le moment tout bonnement impossible, mais comme le dit le proverbe: " le temps efface les peines et les blessures", alors il ne fallait pas totalement perdre espoir. Après avoir retrouver son calme, et prit place à côté de son ami, celui-ci lui avoua qu'elles étaient les raisons du fait qu'il sache qu'elle aile si mal: « J’ai passé pratiquement toute ma vie ici. Charly et Lynn… elles avaient cette sale habitude d’afficher un sourire radieux uniquement pour donner le change. Le masque finit toujours par tomber. Je suis pas plus doué qu’un autre… mais j’ai appris à déceler les signes.» . A croire que toutes les jeune femmes faisaient de même à chaque fois qu'elles traversaient de mauvaises passe pour donner le change et ne pas affoler les êtres chers. « Il ne faut pas leur en vouloir, je crois que nous faisons toutes cela, pour ne pas vous affoler...parce que l'on tient à vous et ne voulons surtout pas que vous vous inquiétez...mais j'avoue que tu es plutôt doué». Son regard se perdit au loin, une fois de plus. Bercée par les rires des enfants, elle se rappelait un instant sa jeunesse. jeunesse riche en émotion et en amour, où les joies étaient bien plus nombreuses que les peines, et où surtout elle était naïve et ne connaissait pas les horreurs que la vie serait capable de lui affliger une vingtaine d'années plus tard.

Elle avait beau le connaître seulement depuis quelques mois, elle l'appréciait vraiment beaucoup et les moments passés à parler ensemble les avaient rapproché. Mais ils lui avaient surtout appris à le connaître. Et si il y avait une chose que la jolie brune avait bien découvert, c'est que Noam tenait encore à Charly comme jamais, même si d'après lui c'était une vraie tête de mule, qu'il avait des sentiments à son égard, et que pour cela, parlait d'elle le blessait et le déstabilisait. Pourtant, ce n'était pas pour autant qu'il envoyait la petite New Yorkaise sur les roses, et qu'il ne lui en parler guère. Rares étaient aussi les fois, où le jeune homme lui parlait de sa soeur, mais quand c'était le cas, Lena voyait bien qu'elle et Noam partageaient cette même souffrance. Et elle regrettait ne pas la connaître car elle devait être géniale.« J'aurais vraiment aimé connaître Lynn. Parfois, quand tu m'en parles j'ai l'impression qu'on aurait put être de grandes amies...En tout cas une chose est sûre, c'est qu'elles ont de la chance de t'avoir, car quelque fois avoir quelqu'un qui nous comprend et nous connaît, dans les moments où tout va mal permet de surmonter les obstacles sans avoir la souffrance de devoir s'épancher sur le sujet douloureux ». Lena pensait de tout coeur ce qu'elle disait, elle savait que sans certains de ses proches, jamais elle n'aurait réussi à avancer dans la vie et que sans eux, elle serait tombée dans une si grande dépression, qu'elles ne pourrait plus exercer en tant que journaliste et passerait ses journées clouées au lit. Mais heureusement pour elle, elle avait eu du soutien et avait parfois pu retrouver durant quelques jours le sourire.

Noam répondit avec franchise à son amie qui lui confiait la douleur qui l'envahissait à la vu de famille heureuse et quand ses pensées s'obscurcissaient quand elle pensait à Lucas. On voyait très clairement, qu'il parlait avec son coeur en connaissance de cause. « J’vais pas te dire que t’iras mieux. Ça serait te mentir… Lynn est morte depuis plus de deux ans et je suis toujours incapable de mettre les pieds dans ce foutu cimetière. La page, elle se tournera d’elle-même lorsque tu seras prête. Quand tu réaliseras qu’il veut pas que tu gâches ta vie à attendre après quelqu’un qui ne peut être là…Tu dois être patiente… et puis, tu sais que j’suis là, si t’as besoin d’en parler. ». Le regard du jeune homme se troubla, et Lena commença à s'en vouloir de lui parler de la perte de son époux, car cela l'avait obligé de se remémorer la perte de Lynn. En signe d'excuse, et de compassion, elle posa sa main sur la sienne. Elle ne se rendait pas vraiment compte de la chose, car la seule chose à laquelle elle pensait c'était à ce qu'il venait de dire. Ces paroles raisonnaient dans sa tête. Etait-elle en train de gâcher sa vie? Elle avait du mal à y croire, mais après tout à quoi bon vivre sans l'homme qu'on aimer? « Je sais que tu es là, et crois moi je ne t'en remercierai assez Noam, mais parfois je perds patience et je m'effondre. A quoi bon se battre après tout? Tu as Noaly, mais moi je n'ai rien...et puis plus les jours passent et plus je souffre et je perds la force de me battre... Que diable avons nous fait pour que cela tombe sur nous??». Peu à peu la demoiselle se sentait déstabilisée, et elle se laissait submergée par sa souffrance, mais elle resterait forte le plus longtemps possible. « tu sais Noam, je serais là pour toi aussi...et je suis désolé si à cause de moi tu es obligé de parler de ses choses qui te touchent...». Elle préférait rester en silence et baisser les yeux, plutôt que de ne craquer devant lui et faire une autre gaffe. Le jeune homme , après un instant de silence reprit alors: « Lorsque la douleur que la perte de Lucas s’apaisera, tu verras qu’il y a encore des hommes autour de toi. Des hommes qui pourraient t’apporter ce que Lucas n’a pas pu faire. Je dis pas qu’un autre homme pourra te rendre heureuse à nouveau… Il te réapprendra à sourire, à vivre, et que tu as même l’obligation d’éprouver de l’amour… ». A peine eut-il finit de prononcer son nom que des larmes salées perlèrent en abondance sur les joues de la jeune femme. Aimer et reprendre goût à la vie, lui semblait- être impossible? Comment le pourrait-elle à nouveau ayant eut le coeur brisé à trois reprises et ayant vu la vie lui arracher ce à quoi elle tenait le plus, alors qu'elle n'avait jamais rien fait de mal et qu'elle était une personne altruiste qui faisait passer le bonheur des autres avant le sien. Elle savait que Noam le pensait vraiment, pourtant elle avait définitivement perdu cet espoir là. La jeune femme se calma en faisant quelques exercices de respiration, et heureusement pour elle car la petite Noaly venait cherchait son père pour faire de la balançoire. Elle les quitta donc allant passer commande pour eux.

Rien de mieux qu'un bon café pour lui remonter le moral. Enfin, plutôt pour faire fuir ses idées noires qui avaient tendance depuis des mois à lui pourrir la vie. Noam avait raison, il fallait qu'elle ouvre les yeux et reprenne oût à la vie, même si cela s'avérait être une tâche difficile. mais après tout, avant cet accident Lena est une jeune femme qui avait la niaque et la joie de vivre, alors peut-être qu'elle arriverait à puiser la force nécessaire dans le soutien de ses amies pour retrouver cette même détermination qui l'aiderait à combattre cette douleur et à redevenir cette fille joviale et au grand coeur qu'elle avait toujours été. Une fois Noam à ses côtés, et le beignet et le café donné, elle lui posa alors la question au sujet de Charly. Elle savait que Noam en parlait très peu, pourtant si elle était si soucieuse de l'avancée de la situation c'est qu'elle désirait lui venir en aide, car elle pensait tout bonnement qu'il méritait d'être heureux et qu'il devait en passer par là avec Charly mais le surmonter. Le jeune homme un peu bloqué au début, lui révéla ensuite: «A part pour me dire que j’fasse bien attention à c’que notre fille ne prenne pas un coup de froid ? Non… De toute façon, elle est si butée que ça sert à rien d’essayer de lui parler. Je vais attendre et lui prouver qu’elle a tort… Elle est pas du genre à confier ce qu’elle a sur le cœur… faut tout le temps la pousser, la mettre dans une situation impossible pour qu’elle se lâche… et pour le moment, tout c’que j’arriverais à faire, c’est qu’elle se braque et me jette mes erreurs à la figure… ». Elle fit une petite mine ne sachant comment l'aider vraiment puis lui dit: « Elle n'en a parlé à personne d'autres?? même pas une amie?? Tu sais Noam, peut-être devrais-tu t'en charger pour elle et qu'avec le soutien d'un être qui lui est proche vous pourrez la faire changer d'avis?». Elle ne savait pas vraiment si cela marcherait, mais qui ne tente rien n'a rien. Puis après quelques minutes, elle reprit: « Noam, tu aimes encore Charly, n'est-ce pas? Alors je ne vois qu'une solution...tu la prends entre quatre yeux et tu lui avoue à quel point tu as peur de la perdre et ce que sa perte causerait à Noaly, et crois moi si cela ne l'aide pas à ouvrir les yeux, je suis prête à lui montrer ce que c'est que de perdre les êtres les plus chers à son coeur...». Elle se tut un instant, et plongea son regard dans le sien.

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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyDim 6 Mar - 15:54



Ses journées avec Noaly, il tente toujours d’en profiter au maximum. Malgré leur rupture, c’est une chance qu’ils ne se déchirent pas pour la garde de Noaly. Du moins pour le moment. Reste à espérer que Charly ne présume pas de ses forces et qu’elle acceptera de lui laisser Noaly, lorsqu’elle sentira les effets de la maladie. Ceci dit avec la tête de mule Evans, il doit s’attendre à tout. Ainsi, il songe que les jours où il est avec sa fille, Charly essaie au moins de se reposer. Il l’espère sincèrement. Mais il la connait et c’est bien là le problème, elle ne sait pas s’arrêter. Il comprend son besoin de vouloir passer un maximum de temps avec elle mais Noam a conscience que l’état de Charly n’ira pas en s’arrangeant. Encore plus, si elle s’évertue à ignorer les symptômes. L’une de ses profondes inquiétudes est d’arriver un matin et de découvrir que Charly les aura quittés. Il en a une peur bleue mais, il ne dit rien. Il garde cette inquiétude au fin fond de son cœur, attendant que Charly réalise qu’elle ne veut pas mourir. Que la maladie n’a pas à l’emporter comme elle lui a arraché sa mère un peu moins de 20 ans plus tôt. Mais pour faire entendre ça au carafon Evans, il fallait du temps et de la persuasion. Tout ce qu’il n’avait pas en ce moment. Il avait bien une idée derrière la tête à vrai dire. La réaliser, c’était prendre un risque. D’accord en amour fallait prendre des risques mais devait-il vraiment mettre sa relation avec Charly dans la balance ? C’était bien là son problème. Il avait cette impression que quoiqu’il envisage, elle le lui ferait payer au centuple. Alors il restait en retrait, à attendre le bon moment. Si un bon moment venait à se présenter un jour. Ce dont il se met à douter depuis quelques temps.

Néanmoins même s’il se fait un sang d’encre pour Charly et qu’elle lui manque, il tente de garder le moral. Et le connaissant, c’est véritablement étrange qu’il parvienne encore à tenir si bien le cap. Car il n’est pas aussi fort qu’on le présume. Noam n’est pas forcément quelqu’un de faible mais une personne dont la carapace se fissure un peu plus à chaque jour qui s’écoule. Ainsi, en présence de Lena, leurs moments et discussions lui permettent d’alléger cette souffrance qui lui retourne les tripes. Elle aussi souffre. Ses traits fatigués le prouvent, tout comme ce sourire factice qu’elle tente d’afficher. Un sourire qu’il a trop vu. Chez Lynn, chez Charly et parfois chez Joyce. Lena a tous les droits d’être malheureuse, personne ne viendrait lui jeter la pierre. Après tout, elle n’avait pas perdu son chien mais son mari. « T’as pas idée à quoi pouvait ressembler un quotidien avec elle. Lynn menait tout le monde par le bout du nez… et moi, encore plus que les autres. Si j’avais le malheur d’être en retard ou d’être vu avec une autre fille, c’était pas avec Charly que j’me prenais la tête, mais avec ma sœur… et en même temps, tout le monde savait que personne n’avait intérêt à s’en prendre à elle, parce que j’rappliquais dans la seconde… » C’est de ses petites choses dont il a encore du mal à se faire. Sa sœur lui manque. Leurs chamailleries, leurs engueulades qui durent une heure, tout comme leurs conversations où elle lui tire les vers du nez et qu’il en fait de même. « Pas doué, juste habitué… Et crois-moi, si ici tout le monde se souvient de leurs sourires angélique à toutes les deux, je peux t’assurer que je suis l’une des rares personnes à savoir ce qui se cachait derrière. » Et parfois, il aurait préféré ne pas savoir. Car les voir souffrir lui faisait mal. Il détestait cette sensation, il se sentait tout simplement impuissant. Ce qui lui brisait le cœur.

Parler de Lynn ne lui est pas aussi insurmontable que par le passé. Il ne se fait toujours pas à son absence. Encore moins dans la ville de leur enfance. Toutefois Noam sait que Lynn détesterait de le voir souffrir de la sorte et qu’elle l’aurait soutenu dans son projet de réunir sa famille. Enfin, du moins les frères et sœurs. Quant à leurs parents, il restait convaincu que sa sœur leur en aurait voulu longtemps. Leanne ? Il aime songer que Lynn l’aurait accepté sans même discuter. A ses yeux, elles se seraient forcément comprises. Ce qui le blesse cruellement, c’est que Lynn est partit avant même d’avoir connaissance de cette vérité. « De la chance, j’en sais rien… » Fixe-t-il un moment Noaly au loin, alors que la blessure de l’absence de sa sœur se fait plus soutenue. « Lynn a toujours ignoré la vérité. C’est ça le plus dur. Elle n’aura jamais connu sa sœur… » Ça le rongeait cette histoire. Leanne se baladait souvent en ville. Les regards, les chuchotements n’allaient pas s’arrêter. Noam en a conscience mais il en a marre. Marre d’être observé comme une bête curieuse. Parfois, il se dit que disparaitre rendrait service à tout le monde. Charly n’aurait plus rien à lui reprocher, et ses proches seraient débarrasser. Ce qui le retenait c’était son bébé, sa fille. La seule pour qui, il ne veut pas que l’histoire se répète et qu’elle soit la victime de tant de souffrances.

Noam a une bonne idée de ce que peut éprouver Lena. Il a perdu Lynn puis Charly. Alors oui, il connait ce sentiment de vouloir tout abandonner et de se laisser envahir par cette force obscure. Elle est toujours rôdant autour de lui, attendant le moment où il ne pourra plus lutter. Chaque jour est un défi. Dix fois plus importantes pour lui. Chaque jour, il se bat pour ne pas retomber dans la dépendance de l’alcool. Il se bat pour sa fille mais surtout pour prouver à Charly qu’en se battant, ils avaient une chance. Sauf que c’était comme si ça ne servait à rien. Charly ne prêtait plus attention à ce qu’il disait ou faisait depuis trop longtemps. Devait-il la laisser partir et se préoccuper de quelqu’un qui l’acceptera lui tel qu’il est ? Aux questions de Lena, il marque une hésitation. Qu’ont-ils fait pour que ça leur arrive à eux ? « Pour ma part, je crois que je n’étais pas destiné au compte de fée. Enfin personne ne te dira que j’ai raison. J’ai vécu dans le mensonge pendant plus de vingt ans. Depuis, je cherche des réponses… mais est-ce que ça en vaut le coup ? j’en ai aucune idée… Et puis tu sais, je ne suis pas meilleur qu’un autre. J’ai loupé beaucoup de chose dans la vie de ma fille. J’essaie juste d’être un père qui agit le mieux pour son enfant… et surtout qu’elle sache qu’elle est toute ma vie. » C’était le cas et c’était aussi pour ça que ça m’était si difficile de rester également. Car plus elle grandirait, plus elle prendrait les traits de Charly. Ce qui me vient inévitablement à penser à la maladie de celle qui détient mon cœur. L’histoire devait elle se reproduire ? « S’effondrer, c’est pas une faiblesse. On finit tous par craquer. On est des êtres humains, pas des machines… C’est à nous de puiser la force dans quelqu’un qui nous est proche. Il faut s’occuper l’esprit, rencontrer du monde… parfois ça suffit pour faire la différence. » Il voulait y croire. Il s’était perdu deux ans dans cet univers profondément obscur. Sa vie n’avait tenu qu’à un fil durant ces deux années. Il avait cherché à se détruire et s’il n’avait pas rencontré Sunny, il n’aurait peut-être jamais compris la leçon. La remarque de la jeune femme vient doucement le faire esquisser un sourire mélancolique. « Je sais. » lui répond-t-il dans un murmure. « Parfois en parler nous aide à tourner la page. Ça prend du temps et de l’énergie… mais à long terme, tu t’apercevras que c’est un mal pour un bien. » Elle était une des rares personnes à qui je pouvais parler de Lynn et Charly. Parce qu’elle ne les connaissait pas dans cette ville. Il ne l’avait jamais vu trainer au Bones, donc peu de chance qu’elle ait vu la jeune Evans. Quand à Lynn, les traces de son existence persistent au Bones et dans les appartements de cette bande d’ami. Les photos resteront et l’âme de sa sœur rôdera toujours dans cette ville mais elle sera différente.

La faire pleurer n’était pas l’effet recherché. Bien sur que c’était difficile et qu’elle aurait encore de nombreux jours comme celui-ci, mais Noam se doutait que Lucas n’a jamais dû vouloir que Lena vive un jour une telle souffrance. Tout comme Lynn n’aurait jamais adhérer à tous ces évènements passé depuis deux ans. Mais finalement, il relevait la tête et osait aller de l’avant. Ça ne lui épargnait pas la souffrance mais il faisait un effort. La terre continuait de tourner et le soleil se levait chaque jour et puis, il voulait croire qu’un jour la roue tournerait et qu’il trouverait un équilibre. Devant les larmes de son amie, il passe son bras autour de ses épaules et la rapproche de lui. « Tu sais quoi ? J’suis sûr que là où il est, ma sœur est en train de lui dire que tu t’en sortiras même si pour ça, tu dois passer du temps avec son incroyable crétin de frère ! » Ironise-t-il doucement. « Et quand t’as un coup de blues, au lieu de rester toute seule tu m’appelles et on se changera les idées. Tiens, j’ai une idée… ce soir, je passe te prendre après avoir déposé Noaly. On ira au ciné clandestinement ! » C’était l’avantage de ses petites villes. Surtout lorsqu’on y avait vécu toute sa vie. Il y avait toujours un moyen pour pénétrer dans un lieu même quand il était censé être fermé. Et puis, Noam a toujours eu la débrouillardise de faire tout un tas de bêtises sans trop jamais se faire repérer. Enfin avec le reste de la bande pour complice, il était difficile de dire non, même si le plan était foireux.

Noaly était l’une des rares valeurs sure de son existence. Noam sait que peu importe ce que l’avenir lui réserve, Noaly est celle qui l’empêchera de flancher. Parce qu’elle est le fruit de son histoire avec Charly mais parce qu’elle est également l’être le plus innocent qui soit. Bien que pendant longtemps, elle ait été élevée par un autre couple, aujourd’hui c’était avec eux qu’elle vivait. Ses parents, bien que séparément. Elle pouvait être celle qui sauverait Charly et dans le fond, il l’espérait. Mais rien n’était certain lorsqu’il s’agissait d’Evans. Après un moment à pousser la balançoire, il revint vers Lena qui lui tendait un café et le beignet. Noaly ne tarderait pas à venir pour grignoter. C’était un estomac sur pattes. La discussion s’enchaine sur Charly. Il aurait aimé l’éviter. Parler de sa maladie pouvait s’avérer compliqué lorsqu’on ignorait le passé de la jeune femme. « Peut-être à Joyce mais j’pense qu’elle serait venu me voir pour me dire de la raison… ou à Josh, mais j’pense pas, parce qu’il aurait déjà cherché à me casser la gueule… Et puis Charly ne veut faire souffrir personne… elle refuse de nous faire revivre ce qu’on a traversé avec Lynn. Elle se rend pas compte que c’est exactement ce qu’elle fait. » C’en était encore plus terrible parce qu’il assistait à sa déchéance, sans rien pouvoir faire pour la convaincre. « Quoique tu pourrais lui dire, t’affronterais un mur de glace. Elle avait 7 ans quand sa mère est morte d’un cancer… Elle a vu sa mère s’éteindre à petit feu. Entre les rayons et la chimio… j’peux comprendre qu’elle ne veuille pas passer par ça. Mais en même temps elle est inconsciente qu’elle reproduit le même schéma et que c’est Noaly qui devra porter cette souffrance jusqu’à la fin de ses jours. » Et son unique solution résidait dans l’espoir d’en parler à Josh. Du moins, il y songeait sérieusement. Peut-être qu’à eux deux, ils arriveraient à lui faire entendre raison. Mais avec Josh, il fallait s’attendre à tout et il n’était pas certain d’avoir un soutien. Paradoxalement, il se disait que Charly étant sa meilleure amie, il ne la laisserait pas faire. L’inconvénient était qu’il risquait de perdre la confiance de Charly, c’était ce qui l’empêchait de prendre ce risque, et ce même si c’était pour son bien.



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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyJeu 10 Mar - 17:01


Lena écoutait Noam en silence dans l'espoir de retrouver un peu le sourire, ce jeune homme était vraiment des plus gentils qu'elle connaissait. Et même si il semblait être un homme dur et fort au premier abord, il avait un grand coeur et quelque soit son passé, cela ne changeait rien aux yeux de Lena. Il resterait cet ami à qui elle pouvait se confier, celui qui s'en vraiment le savoir lui procurer le réconfort dont elle avait besoin pour tenir et surtout celui sans qui elle ne pourrait retrouver le sourire et la force de se battre dans cette ville, où l'herbe devait être plus verte qu'à NY, mais où rien ni faisait. Depuis son arrivée ici, il y a quelques mois de cela, la jeune femme avait un peu changé, c'est vrai, mais elle restait cette jolie brune à fleur de peau à qui sa mère, sa meilleure amie, sa confidente manquait trop et à qui les coups de fils passaient avec elle, ne suffisaient plus. Elle essayait de faire comme si de rien n'était pour ne pas trop inquiéter sa mère, mais sans elle, et même avec l'aide de Noam, elle se demandait si elle pourrait s'en sortir. Noam lui parlait avec tendresse de la jolie Lynn dont il faisait l'éloge sans réellement le vouloir, je suppose. Quand il parlait d'elle, on voyait que c'était une femme forte, à qui il tenait toujours énormément. Ses yeux brillaient, pourtant il restait fort , aucunes larmes ne coulaient, sa voix ne tremblait pas. Lena aurait vraiment voulut être aussi forte que lui à ce moment précis et pouvoir parler de Lucas sans verser une larme, mais c'était sûrement trop tôt. En étant optimiste, peut-être qu'elle y arriverait d'ici quelques mois. Et c'est à ce moment là quelle serait capable de redevenir la jeune femme pétillante qu'elle était auparavant. « T’as pas idée à quoi pouvait ressembler un quotidien avec elle. Lynn menait tout le monde par le bout du nez… et moi, encore plus que les autres. Si j’avais le malheur d’être en retard ou d’être vu avec une autre fille, ce n’était pas avec Charly que j’me prenais la tête, mais avec ma sœur… et en même temps, tout le monde savait que personne n’avait intérêt à s’en prendre à elle, parce que j’rappliquais dans la seconde….» . Quel numéro cette Lynn, elle était vraiment impressionnante. Lena aurait aimé la connaître, car elle était persuadée que si elles s'étaient connues, elles seraient devenues de très bonnes amies. En effet, quand elle était plus jeune et populaire, elle aurait pu elle aussi mener son petit monde par le bout du nez. Mais malheureusement, elle ne saurait jamais si elles auraient été amies. « A ben dis donc, un vrai numéro ta soeur! ». Oh mon dieu, qu'est-ce que les jeunes femmes pouvaient être de vrais numéros parfois. Cette Lynn faisait beaucoup pensait Lena à sa meilleure amie, qui contre l'avis de ses parents avaient créé son propre groupe, et croyait avec une telle conviction que quoiqu'il arriverait, elle gérerait les crises. C'est d'ailleurs ce qu'elle faisait à merveille avec une force qu'elle puisait dans la musique. Lena aurait aimé être elle comme elle, et elle l'essayait vraiment, c'est pourquoi depuis le décès de Lucas, elle travaillait comme une forcenée, pour l'oublier et surmonter cette dur passade.

Pourtant, quand elle était avec Noam, tout lui semblait plus facile. Après tout, même si il ne s'en rendait pas compte, il comptait déjà pour la petite Lena qui aimait passer des moments avec lui, car c'était un mec génial qui lui redonnait le sourire et qui s'ouvrait à elle. Il lui donnait de l'espoir, un espoir important dans des moments de tristesse comme ceux qu'elle vivait. Noam avait raison, c'est vrai que Lynn n'avait pas eu de chance, car elle aurait sûrement était des plus heureuses en apprenant qu'en réalité elle avait une soeur. Ne serait-ce pas le sentiment de toutes les petites filles ou plutôt jeunes femmes en apprenant qu'en réalité elles avaient une soeur, avec qui elle pourrait tout partager, une sorte de meilleure amie? C'était ce qu'aurait pensé la jolie Lena si elle avait eut la chance d'avoir une petite soeur en tout cas.« Oui elles avaient de la chance de t'avoir, je te le promets et ce quelque soit les erreurs que tu as pu commettre , tu veillais sur elle et c'est ce qui compte...Malheureusement pour Lynn, car une part de moi me dit qu'elle aurait été heureuse en apprenant la vérité...». Lena commençait vraiment à s'en vouloir d'aborder des sujets si douloureux pour Noam, pourtant, parfois se confier faisait du bien, car le poids que l(on portait sur les épaules se faisait moins lourd à porter.

La vie semblait vraiment injuste parfois. C'est vrai après tout, pourquoi les malheurs touchaient-ils ces coeurs heureux qui n'avaient rien demandé et qui n'avait jamais rien fait de mal? Dire qu'avec tous les obstacles que la vie lui avait réservés, Lena pensait être à l'abri et mériter le bonheur. Et voilà qu'une fois qu'elle était sur le point de le vivre pleinement, la vie et ce destin s'acharnaient sur elle, lui enlevant tout ce qu'elle avait pendant des années désiré. Qu'avait-elle fait pour que cela lui arrive à elle? Qu'avait-il fait pour que cela lui arrive à lui? Noam, lui répondit avec franchise: « Pour ma part, je crois que je n’étais pas destiné au compte de fée. Enfin personne ne te dira que j’ai raison. J’ai vécu dans le mensonge pendant plus de vingt ans. Depuis, je cherche des réponses… mais est-ce que ça en vaut le coup ? j’en ai aucune idée… Et puis tu sais, je ne suis pas meilleur qu’un autre. J’ai loupé beaucoup de chose dans la vie de ma fille. J’essaie juste d’être un père qui agit le mieux pour son enfant… et surtout qu’elle sache qu’elle est toute ma vie. ». Lena le regarda, en faisant non d'un signe de la tête. Okay Noam n'était pas parfait et avait fait des erreurs, pourtant la vie avait été injuste avec lui et il méritait vraiment d'être heureux selon elle qui croyait que tout le monde avait le droit à une deuxième chance. Ne voulant pas qu'il continue à raconter des bêtises, Lena posa un index sur ses lèvres comme pour le forcer à se taire, puis lui répondit plongeant ses prunelles marron vertes dans le regard brillant du beau jeune homme. « Je t'interdis de dire ça Noam. Tout le monde a le droit au bonheur! et ce quelque soit tes erreurs tu as le droit à une seconde chance. Tu as loupé beaucoup de choses avec Noaly, mais maintenant tu es là pour elle, tu te bats pour elle et tu lui donnes ton amour...Et crois moi, mon père n'a jamais été là pour moi, et si jamais il venait demain me demander une chance je la lui donnerais, alors même si parfois tu doutes , tu es un bon père Noam et tu mérites d'être heureux. Pour ce qui est des vingt ans de mensonge ce n'est nullement ta faute...si les réponses peuvent t'aider à aller mieux alors il faut que tu te battes pour les obtenir et je serais là pour t'aider, comme toi tu m'aides». Okay, elle y allait franco, mais elle était comme ça. C'était une de ses qualités. Souvent les démons du passé nous rattrapent, et si trouver des réponses pouvait les chasser, alors il fallait qu'il se batte pour les avoir. Et oui, elle était persuadée que le jeune homme méritait le bonheur et ce quoiqu'il puisse lui dire! La souffrance était sur le point de gagner le combat, prenant peu à peu le dessus sur la jeune femme qui se battait pour ne pas laisser s'échapper les larmes logées dans ses yeux. Le jeune homme parlait avec sagesse, lorsqu'il lui disait que pour surmonter cette souffrance elle devait puiser sa force en ses proches et c'est ce qu'elle faisait en ce moment, même, elle puisait sa force dans ses paroles, dans son regard et dans sa présence. Sûrement ne s'en rendait-il pas compte mais elle avait besoin de lui. « Je sais Noam, et sais-tu dans qui je puise ma force? Dans ma mère et dans ta présence...». Elle le regardait dans les yeux en silence. Les larmes coulaient sur ses joues. le jeune homme voyant son amie pleurer, passa son bras autour de ses épaules et l'entraîna à ses côtés. La jeune femme posa sa tête sur son épaule et essuya ses larmes, tandis que le jeune homme lui dit sur un ton ironique: « Tu sais quoi ? J’suis sûr que là où il est, ma sœur est en train de lui dire que tu t’en sortiras même si pour ça, tu dois passer du temps avec son incroyable crétin de frère ! ». J'eus un léger petit rire et lui dit: « J'espère vraiment que Lucas ne me voit pas, car il n'aimerait pas la fille que je suis devenue, et puis t'es pas un crétin» . Ensuite , Noam lui proposa: « Et quand t’as un coup de blues, au lieu de rester toute seule tu m’appelles et on se changera les idées. Tiens, j’ai une idée… ce soir, je passe te prendre après avoir déposé Noaly. On ira au ciné clandestinement ! ». Je le regardai, et lui dis:« C'est gentil Noam, mais je n'ai aucune envie de t'embêter avec mes problèmes..Tu es sûr que tu n'as rien à faire ce soir?? car un ciné avec moi, je te plains..mais bon j'accepte, après tout ça ne pourra que me faire du bien!». Elle retrouvait un peu le sourire et allait chercher un bon café et la commande du jeune père, espérant qu'ainsi elle penserait à autre chose.

Et cela marchait à ravir. A chaque fois qu'elle buvait du café bien noir, elle se rappelait ces matins passaient avec sa mère lorsqu'elle était encore qu'une adolescente. C'était si bien à cette époque là. Et puis il y avait cet homme, le gérant du café-resto à côté de chez elle qu'elle considérait un peu comme son père, qui avait toujours gardé un oeil sur elle, prêt à sauter sur tous les garçons qui lui tournaient autour, et lui brisaient le coeur. A chaque fois, qu'elle buvait du café, il râlait contre sa mère qui l'avait mal habitué, tandis qu'elle deux se mettaient tout simplement qu'à rire. Ces moments qui semblaient anodins aux yeux des gens normaux, lui manquait pourtant énormément à elle. Noam revint rapidement à ses côtés et lui avoua Que pour lui Charly n'en avait parlé à personne, et elle pouvait comprendre que la jolie brune ne désire pas en parler pour ne pas faire souffrir son cercle d'amis, pourtant même si la vérité faisait parfois du mal à entendre, elle valait mieux que tous les mensonges du monde. Aussi bien pour elle, que pour Noam, mais surtout pour Noaly qui par sa faute allait souffrir le martyre. Elle ne devait pas se mêler de ce qui ne la regarde pas pourtant, elle conseilla à Noam ceci:« Je ne sais pas si j'ai raison, mais je pense que tu devrais en parler à quelqu'un qui vous est proche, après tout, peut-être qu'à deux ou trois vous arriverez à la convaincre de ce qui est le meilleur pour elle??». Son portable sonna, mais elle ne répondit pas, étant bien trop occupée par ce qu'il se disait entre elle et le jeune homme; Si c'était important on lui laisserait un message et elle y répondrait par la suite.

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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyDim 13 Mar - 1:16



Ces moments avec Lena avait quelque chose de réellement précieux. Pas seulement parce qu’elle était agréable et qu’elle savait écouter. Elle au moins, ne le jugeait. Certes, elle ignorait la complexité de sa vie, de ses problèmes familiaux, son histoire compliqué avec Charly qui remonte au jardin d’enfants mais elle ne mettait pas de barrière entre eux. Elle faisait preuve de tolérance et était prête à l’écouter parler de Lynn même, si certaines anecdotes lui brisent le cœur. A parler de Lynn, il n’y a pas que de mauvais moments. Malgré le côté nostalgique, il avait besoin de ça. En parler, évoquer sa sœur, se rappeler certaines situations. Evidemment qu’il éprouvait encore beaucoup de peine mais dans le fond, il était persuadé qu’aujourd’hui Lynn serait plutôt fier de lui. Et ce malgré ces conneries et tout ce qu’il avait fait depuis deux ans. Il avait fini par se sevrer et tente de devenir un bon père. Certes, elle serait en pétard si elle apprenait pour sa relation avec Charly mais il faisait des efforts. « Ouais… et encore t’as pas idée du nombre de fois où j’ai pu la couvrir pour ses conneries. Tout le monde garde d’elle, l’image de la fille vive et délurée qui vit à fond ses expériences… mais j’peux t’assurer qu’elle a fait des conneries. Mais c’était ma sœur et je supportais pas l’idée de la faire souffrir, alors j’disais que c’était de ma faute… et personne s’en rendait vraiment compte… » Parce qu’il songeait que c’était son rôle de grand frère. Que s’il n’était pas si mauvais dans un domaine, c’était bien pour s’occuper de cette petite blondinette. Noam n’a jamais été de ses étudiants qui réussissaient tout. Il était dans le bas de la moyenne et ce sont ses facultés sportives qui lui ont souvent valu de faire la différence. Il aurait pu intégrer la fac prestigieuse pour un cursus en football. Il en avait les capacités mais il y avait ce passé avec son père qui l’interdisait de faire autre chose que du football, alors qu’il rêvait de base ball. D’une certaine façon, c’était raccrocher les rêves de son père et ça l’arrangeait. Mais à d’autres moments, il aurait aimé pouvoir dire qu’il avait fait quelque chose de sa vie. Autre que d’être un petit mécano d’une petite bourgade.

C’était pratiquement certain. Au fond de lui, Noam sait que Lynn aurait adoré connaître Leanne. Parce qu’elle aurait eu quelqu’un d’autre à tyranniser que lui. Mais en même temps, Noam a consciente d’un fait évident. Sa vie ne serait pas celle qu’elle est aujourd’hui. Peut-être bien qu’il n’aurait jamais été adopté. Peut-être bien qu’il serait devenu comme Blake, à être balloté de foyer en foyer. Noam ne crachait pas dans la soupe. Il a eu de la chance que les Tanner fassent d’eux leur fils. Ce qu’il leurs reproche c’est leurs mensonge et ce désir de vouloir vivre leurs rêves à travers leurs enfants. Lorsque j’aborde vaguement le sujet de Leanne avec Lena, je me dis que Lynn aurait été folle de joie de pouvoir autant partager avec quelqu’un. « Ça ne veut pas dire que j’aurais été là, Lena… » fixais-je un point droit devant moi. « J’ai été adopté alors que mes parents biologiques vivent dans cette ville. J’veux dire… si elles avaient pu grandir ensemble, j’aurais pu ne jamais faire partie de leur existence… » Et quelque part, cette idée me taraudait. Parce que je n’aurais surement pas connu Charly et c’est toute mon existence qui aurait été bouleversé.

En se penchant rétrospectivement sur sa vie de ses dernières années, Noam en était arrivé à la conclusion qu’il devait faire partit de cette minorité qui se devait encaisser beaucoup de souffrance avant d’avoir droit à un certain bonheur. Il n’est pas sûr de revivre un jour une histoire heureuse avec une femme. De trouver l’accomplissement au sein d’un couple. A vrai dire, il n’arrive pas à tourner la page sur Charly. S’il se devait d’être honnête, il ne veut pas et n’imagine pas vivre sans elle. Il est mignon et d’autres femmes seraient à sa portée s’il était attentif. Sauf qu’il n’est pas prêt à ouvrir son horizon à d’autre. Seule Charly compte et il sait que ça pourrait durer indéfiniment, parce qu’il est buté et que même s’il souffre, elle lui manque terriblement. Certes leur relation passée lui manque mais son amie, et sa confidente aussi. Ils n’ont jamais été simplement un couple, c’était un tout. Amitiés, complicité, confidents, amants, c’était ce qui faisait que leur relation en devenait si compliqué. La perdre, ça n’était pas uniquement perdre celle qu’il aimait mais une partie de son identité. Il comprenait que Lena veuille le voir heureux. Réellement, elle disait qu’il était un bon père et peut être que c’était vrai mais il avait déjà tant manqué dans la vie de Noaly. Quant aux seconde chances, autant il voudrait que ça puisse marcher avec Charly, qu’il a complètement rayer cette idée concernant ses parents biologiques. « Je sais Lena… » Soupire-t-il en se pinçant les lèvres. « Tu sais que j’ferais n’importe quoi pour ma fille… elle est ce que j’ai de plus cher au monde. Mais je t’avoue qu’avoir loupé les premiers mois, ne pas avoir été présent lorsque Charly était enceinte… ça me bouffe. Parce que j’aurais dû être là. J’aurais dû être là pour la rassurer, assister au rendez-vous chez le gynéco, foncer en pleine nuit dans une épicerie, paniquer pour la naissance, être dévisagé par une dizaine de femme pour les cours d’accouchements sans douleurs… j’veux dire, elle n’aurait pas dû avoir à faire ça sans moi. » Elle était forte, si elle pouvait pardonner à son père. Surement plus que moi. « Je pourrais pas pardonner à mes parents biologiques. Ils habitent ici. Ils m’ont vu grandir… et pourtant, ils n’ont jamais fait un seul geste dans ma direction. Ils ne m’ont jamais adressé la parole. Pourquoi j’irais les voir aujourd’hui, même si j’ai un bon millier de questions ?! J’ai pas envie d’être rejeté une seconde fois… et puis, je suis pas le seul concerné… il y a les autres… » Laisse-t-il en suspens. Car aujourd’hui, il songeait qu’il n’avait pas à faire les démarches seul. C’était tout le monde ou personne. Après tout, ils étaient quatre et chacun avait le droit de penser ce qu’il voulait. Et si la majorité voulait qu’il n’aille pas les voir, il n’irait pas. Même si dans la balance, il était convaincu qu’il finirait par y aller, rien que pour tenter d’apaiser un peu la situation pour Reese. Car c’était peut-être bien elle, qui avait le plus à perdre dans l’histoire. Puisque eux n’avaient presque rien eu des Dewitt de toute leur existence.

Les réponses ne lui suffiraient pas. Dans le fond, il le savait. Il n’avait pas reçu leur affection et pire, il ne comprenait pas comment on pouvait en arriver à abandonner sa chair et son sang. C’était justement un sujet qui le mettait hors de lui. Ce qui, lorsqu’il se penche sur le passé, lui rappelle bien des discussions avec Charly. Parce qu’elle l’avait fait. Sauf que leur situation était bien différente, parce qu’il était absent et qu’elle n’avait pas la force de passer par ça, sans lui. Tout avait fini par rentré dans l’ordre mais Noam ne pourrait jamais oublier qu’il n’avait pas assuré comme il aurait dû le faire. Une erreur qu’il se répètera jusqu’à la fin de ses jours.
Le sujet dériva alors pour se concentrer sur la jeune femme. Noam ne pouvait dire ce qu’elle pouvait ressentir avec la perte de Lucas mais lui avait perdu une sœur et était en train de perdre celle qu’il aimait. Ainsi, il savait que pour se lever le matin, il devait puiser sa force dans les gens qui le soutenait. Pour lui, Noaly était son roc. Celle qui serait là tous les jours, qui viendrait le tirer du lit pour le petit déjeuné mais aussi celle qui suffisait à illuminer sa journée parce qu’elle était le portrait de Charly. Si parfois cette ressemblance lui père, elle lui permet également de se rappeler que 20 ans en arrière, il avait noué la plus belle relation avec une petite fille qui venait de perdre sa maman. Une chose qu’il n’oubliera jamais. Parce que l’air de rien, elle lui avait volé son cœur au jardin d’enfant. La réponse de Lena le toucha. Ainsi, elle puisait cette force en lui. Lui qui se sentait toujours si vulnérable lorsqu’on posait un regard massacrant sur lui. Elle croyait sérieusement qu’il détenait une force intérieure ? Pourtant devant la détresse de son ami, il ne songe pas à la repousser ou à l’envoyer sur les roses. Il passe son bras autour de ses épaules pour lui apporter un peu de réconfort. Peut-être qu’en effet sa présence peut lui porter secours, même s’il ne sait pas vraiment en quoi, car il est loin d’être le type le stable qui existe dans cette ville.
Pour détendre l’atmosphère, il lui réplique alors que Lynn doit dire à Lucas qu’elle s’en sortira même si pour ça, elle doit supporter son crétin de frère. Sa réponse eut l’effet escompté et le rire de la jeune Davis le rassura légèrement. « Pourquoi ? » réplique Noam machinalement à sa réponse. « Pourquoi il n’aimerait pas celle que tu deviens ? Parce que tu souffres, tu es triste et que t’arrive pas à avancer ? Ça se fait pas en un claquement de doigts… Et puis pour ta gouverne, ici tout le monde te dira que je suis un crétin. Crois-moi, c’est presque un privilège, si jamais t’apprend toutes les conneries que j’ai pu faire dans une aussi petite ville ! » Ironise-t-il. Honnêtement, elle n’a pas idée avec qui elle s’accoquine. Noam est l’exemple inverse de stabilité et de calme. Sous son air de papa poule, il y a toujours ce type qui ne tient pas en place et qui passe plus de temps à chérir le moteur de son impala que de faire le ménage dans son appartement. C’est d’ailleurs sans réfléchir qu’il lui propose un ciné. Enfin surement pas ce qu’elle imagine. Lui aller au ciné, passer par l’entrée principale et payer des tickets ? Surement pas. C’était bien tout le contraire du jeune Tanner. Il savait y pénétrer et aller voir un film, sans rien payer, sans parler de ses petites astuces pour la machine à popcorn. « C’est vrai que j’pourrais toujours appeler l’un de ses filles sur mon carnet… » Commence-t-il avec une petite moue malicieuse. « Entre aller au ciné avec toi et broyer du noir, j’crois que j’peux supporter de t’entendre baver sur un acteur toute une soirée. » rajoute-t-il avec un lent sourire. « Crois moi, ça te fera du bien de te changer les idées. »

Passer sa journée avec Noaly, l’emmener au parc, jouer avec elle, donner au manger aux canard, lui donner son bain ou même la faire manger, c’était des choses qu’il adorait faire. Noam n’était pas le genre de père à tout déléguer à une nourrice ou encore à filer le sale boulot à Charly. Honnêtement, il aimait sa fille sincèrement et chaque moment passé avec elle, lui était réellement bénéfique. Tout comme pousser une balançoire. C’était un geste simple, anodin et pourtant, c’était l’une de ses choses qui lui permettait de partager une relation encore plus profonde avec elle. Pour rien au monde, il ne voudrait changer ça. Il revient toutefois sur ce banc où il retrouve Lena. Il ne doute pas une seconde que Noaly ne tardera pas à venir où elle se jettera sur ce donuts. Elle avait besoin de se dépenser avant de venir trouver un peu de repos dans ses bras et ceux de Morphée. La conversation ne tarde pas à reprendre et Noam a dû mal à cacher son embarras. Pas qu’il ne veut pas parler de Charly mais c’est un sujet compliqué, casse-tête et qui l’empêche bien souvent de trouver des réponses à ses questions. « J’y pense… Mais lorsqu’elle découvrira que j’ai osé en parlé… Elle ne me le pardonnera pas. Je lui ai fait une promesse… Je pourrais certainement faire une croix sur notre relation… » C’était justement ce qui l’empêchait d’agir pour le moment. Il voulait lever le voile sur sa maladie pour qu’elle se soigne et s’aperçoive qu’elle n’a pas à mourir aussi jeune. Mais en même temps, il doute que Charly lui refasse un jour confiance ou même qu’elle l’aime à nouveau après tout ce qu’ils ont traversé. Et étrangement, il ne cesse de mettre des choses de côté pour elle à l’appartement. C’était stupide. Comme de mettre des m&m’s jaune de côté pour elle ou encore lorsqu’il achète un album susceptible de plaire à la jeune Evans. Ça n’était que des détails presque insignifiants mais c’était malgré lui qu’il le faisait sans même se rendre compte que finalement, il ne vivait que pour elle. Et peut-être était-ce justement ça le plus triste, car il ne savait plus vivre pour lui-même car il ne pensait qu’à elle. Jour et nuit, quitte à s’en rendre littéralement malade.



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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyLun 21 Mar - 13:47

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Noam & Lena:


Lena était attentive avec Noam, et ce quelque soit le sujet qu'ils abordaient. C'était une habitude qu'ils avaient pris l'un envers l'autre. Ne connaissant pas vraiment le passé de son interlocuteur, et ne préférant pas en savoir plus, car ce qui comptait à ses yeux n'étaient pas les erreurs du passé, mais la rédemption et ce qu'il était à présent, Lena ne jugeait pas Noam. Elle le conseillait, lui disait ce qu'elle ressentait à propos d'un sujet, elle était là pour lui. Et cela s'arrêtait là. Noam avait le droit à une deuxième chance, car quoiqu'il ait fait dans le passé, il se battait pour être un homme meilleur, chaque jour qui passait et c'était se qui comptait, point barre. Après tout, personne n'est parfait et tout le monde a déjà fait des erreurs dans sa vie, alors pourquoi pas lui? Voilà que par sa faute, ils entamé un sujet difficile et qui avait laissé de bien profondes cicatrices dans le coeur du beau blond: Lynn, sa soeur décédée. Elle savait que le sujet était douloureux pour Noam comme l'était celui de Lucas pour elle. Pourtant cela ne les empêcher pas d'en parler, et comme parler de Lucas, lui faisait un bien fou, malgré les larmes qui s'échappaient de ses beaux yeux, pour parcourir le long de ses joues, elle pensait qu'il en était de même pour Noam qui décrivait Lynn avec tout l'amour qu'un grand frère pouvait avoir pour sa petite soeur. le jeune père expliquait à la jolie brune, à quel point sa soeur et Charly se cachaient sous des masques dans le but de lui éviter de s'inquiéter, mais que les connaissant sur le bout des doigts, il savait pertinemment qu'elle n'allait pas bien. Après avoir brièvement décrit Lynn, il sourit à ma remarque et continua à me parler de celle qui lui manquait tant. A l'écouter, Lena qui était fille unique, enviait vraiment Lynn. Elle aurait tant aimé avoir un grand frère courageux, toujours la pour lui remonter le moral, lui sauver la mise quand elle faisait des erreurs, même si à vrai dire, elles n'étaient pas si nombreuses que ça. Mais surtout, elle aurait aimé un grand frère qui aurait veillé sur elle et aurait joué le rôle de la figure paternelle qu'elle n'avait jamais eu. Bien qu'il est vrai que dans sa jeunesse, un des fiancés de sa mère, avait pris son rôle très au sérieux et avait veillé au bien être de la jolie demoiselle qu'elle était, craignant toujours qu'elle souffre. Mais était-ce pareil? « Ouais… et encore t’as pas idée du nombre de fois où j’ai pu la couvrir pour ses conneries. Tout le monde garde d’elle, l’image de la fille vive et délurée qui vit à fond ses expériences… mais j’peux t’assurer qu’elle a fait des conneries. Mais c’était ma sœur et je supportais pas l’idée de la faire souffrir, alors j’disais que c’était de ma faute… et personne s’en rendait vraiment compte… » . Elle sourit en imaginant bien la scène. Elle savait que si elle avait eut la chance d'avoir une petite soeur, elle en aurait sûrement fait de même. Car la famille est la chose la plus importante que nous offre la vie, et qu'il faut en prendre extrêmement soin. Se battre pour qu'on la respecte et pour qu'elle ne souffre pas. « Autant que ça? Oui, je me l'imagine bien, vu dont la manière dont tu me la décris!! Pleine de joie et de vie...Pimpante quoi!! J'aurais aimé t'avoir comme grand frère....». Je le gratifiais d'un sourire réconfortant, tout en imaginant ce qu'aurait pu être ma vie avec un grand frère, prêt à me défendre bec et ongles et ce quelque soit la situation. C'était tentant, pourtant, j'avais l'impression que ma relation avec ma mère n'aurait pas était aussi fusionnelle qu'elle ne l'est. Alors peut-être qu'elle avait bien fait de ne pas avoir de frères et soeurs?

Réécrire son histoire, elle en avait très souvent rêvé. A vrai dire, elle en rêvait tous les soirs. Si elle avait la possibilité de la modifier, elle changerait très peu de choses . La seule chose qu'elle éviterait c'était cette ultime dispute avec Lucas, cette dernière soirée qu'ils avaient vécus ensemble, celle ou la chance avait tourné pour la jeune femme et où la vie lui avait dérobé l'être le plus cher à ses yeux. Peut-être que si Noam réécrivait lui aussi l'histoire serait-il heureux avec Charly, Lynn et Leanne et jamais ils ne se seraient connus ce qui est bien dommage. Mais Lena n'avait pas pensé à ce Noam venait de lui dire. « Ça ne veut pas dire que j’aurais été là, Lena… J’ai été adopté alors que mes parents biologiques vivent dans cette ville. J’veux dire… si elles avaient pu grandir ensemble, j’aurais pu ne jamais faire partie de leur existence… » . C'est vrai que sur ce point, il avait raison. Peut-être qu'il ne les auraient jamais connus? Lena le regarda dans les yeux un instant avant d'acquiescer. A croire que cela avait de bon côté que leurs vies se soient passées ainsi. A croire que le destin avait eu raison d'eux , malgré la souffrance qu'ils avaient endurés.« Tu as raison...Peut-être que réécrire notre histoire ne serait pas une bonne idée...Peut-être qu'il y a des raisons valables pour qu'il nous soit arrivé tout cela.». Bon d'accord, elle n'était pas très convaincue, mais elle mettait du sien pour le devenir et essayer de surmonter ses sentiments face à la dure réalité.

Décidément, même si elle se battait tant bien que mal contre ses émotions, il semblerait que se pencher ainsi sur son passé, avait ravivé sa douleur face à la mort de son homme. Cet homme pour qui elle aurait donné la vie, celui pour qui elle aurait déplacé des montagnes, celui qui connaissait tout d'elle et avec qui elle surmontait ses peurs. Le seul et l'unique qui lui avait redonné l'espoir en l'amour, en la vie et au bonheur au sein d'un couple et d'une famille. Celui qui s'était envolé, et sans qui elle n'imaginait plus vivre....Jamais elle ne pourrait le remplacer, il garderait jusqu'à la fin des temps une grande place dans sa vie et dans son coeur. D'ailleurs, on pouvait voir cela en regardant sa main gauche où son annulaire était toujours orné d'une magnifique alliance, brillant de tous les feux. Elle ne l'avait pas enlever et ne le ferait sûrement jamais. Comme il était certain qu'elle garderait les affaires , les photos et toutes ces petites choses qui lui rappelaient son défunt mari. Elle regardait sa main en soupirant, et la gorge serrée tandis que Noam lui parlait de sa fille qui était sa raison de vivre, et la personne en laquelle il puisait toute sa force. « Je sais Lena… Tu sais que j’ferais n’importe quoi pour ma fille… elle est ce que j’ai de plus cher au monde. Mais je t’avoue qu’avoir loupé les premiers mois, ne pas avoir été présent lorsque Charly était enceinte… ça me bouffe. Parce que j’aurais dû être là. J’aurais dû être là pour la rassurer, assister au rendez-vous chez le gynéco, foncer en pleine nuit dans une épicerie, paniquer pour la naissance, être dévisagé par une dizaine de femme pour les cours d’accouchements sans douleurs… j’veux dire, elle n’aurait pas dû avoir à faire ça sans moi. ». Elle savait qu'il avait raison, mais ressasser ses fautes n'arrangerait rien. Il avait la chance de pouvoir se rattraper et vivre une vie heureuse près de sa fille, alors il fallait qu'il chasse ses idées noires de son esprit et en profite un maximum. Et puis, pour ce qui était de la grossesse de Charly, il ne pourrait s'en doute jamais se rattraper, mais si un jour il venait à se remettre avec Charly et qu'elle revivait ça, Lena se doutait qu'il serait parfait dans ce rôle. La jeune femme allait parler mais se tut quand elle l'entendit reprendre au sujet de ses parents. C'est sûr que dans sa situation, elle ne sait pas si elle pourrait pardonner à son père. Mais là était une autre question.« C'est sûr que c'est dur...Mais peut-être qu'un jour vous serez solidaires les uns des autres et vous réussirez à affronter ensemble cette situation et aurez les réponses à vos questions.». Lena lui avoua qu'elle puisait ses forces en lui quand elle n'allait pas bien et perdait totalement espoir. Ce qui lui valut un sourire de la part de Noam qui la prit dans ses bras alors que des larmes coulaient à flot car ses pensées s'envolaient à nouveau vers son ex mari. Sa détresse s'accentua lorsqu'ils abordèrent le sujet de Lucas qui la regardait de la haut. Elle avait horreur de ce qu'elle tait devenue et savait que lui aussi en aurait horreur. Elle avait perdu le sourire, la joie de vivre qu'il aimait tant, cette force et ce calme dont elle faisait preuve quand elle se trouvait face à une situation difficile et cette envie de vivre la vie à fond, et de la croquer à pleine dent. Elle avait même perdu cette flamme ardent qui brillait dans ses yeux quand elle était heureuse et qu'elle faisait la folle, la fille déjantée. «Pourquoi ? Pourquoi il n’aimerait pas celle que tu deviens ? Parce que tu souffres, tu es triste et que t’arrive pas à avancer ? Ça se fait pas en un claquement de doigts… Et puis pour ta gouverne, ici tout le monde te dira que je suis un crétin. Crois-moi, c’est presque un privilège, si jamais t’apprend toutes les conneries que j’ai pu faire dans une aussi petite ville ! ». J'essuyais mes larmes d'un revers de la main, et après avoir pris une grande bouffée d'air frais pour se donner du courage, elle lui dit: « Je ne suis plus la femme dont il est tombé amoureuse...J'ai perdu cette joie que j'avais quand je l'ai rencontré, je ne ris plus comme je le faisais quand il était là, je n'ai plus ce peps et cette follie qui ont fait qu'il tombe amoureux de moi...Oui c'est parce que je souffre, et je n'arrive plus à avancer, alors qu'avant, j'étais si forte et ce quelque soit la situation...Avoir fait des conneries signifie-t-il toujours être un crétin? Non je ne crois pas...sinon, il n'y aurait que des crétins sur cette terre.» Elle réfléchit et ajouta un sourire aux lèvres quand il lui parla du ciné et du carnet d'adresses: « Ca va les chevilles mister Tanner??». Bon Okay, c'est vrai qu'il était ultra charmant et que nombreuses devaient être celles qui voulaient avoir à faire à un pareil homme, mais quand même. « Pour ta gouverne, je ne suis pas du genre à baver sur les acteurs, mais plutôt à commenter le film, à devancer les paroles et critiquer le film si je le trouve médiocre....Alors tu es sûr de vouloir venir avec moi, et de risquer de te faire attaquer par nos voisins de derrières à la sortie?». Elle eut un petit rire. Puis voyant venir sa fille le chercher, elle en, profita pour aller se chercher un café et de quoi faire plaisir à son interlocuteur et sa petite princesse.

La jolie demoiselle revint sur le banc et les regarda avec plaisir. Alors que le vent froid caressait son visage glacé, ses mains fraîches mes dans les gants, étaient réchauffées par la chaleur du café. Dès qu'elle buvait une gorgée, elle se sentait un peu mieux et s'imaginer un instant être avec sa mère et sa meilleure amie en train de prendre un café avant d'aller en cours. Moments qui lui manquaient grandement et qu'elle espérait pouvoir revivre bientôt. Dire que le gérant du café avait été comme un père pour elle, durant toutes ces années où le sien avait été absent. Et qu'il avait fait tout son possible, pour qu'elle arrête cette drogue qu'était le café pour elle et pour sa mère. Quand Noam revint à ses côtés, les deux amis reparlèrent de Charly et de son désir inconditionnel de fermer les yeux sur cette maladie qui l'avait atteint. Elle comprenait la volonté de Charly de ne pas faire souffrir une fois de plus ses amis, pourtant elle ne se rendez pas compte qu'elle risquait de faire souffrir au plus profond de son coeur sa tendre enfant et celui qui lui vouait un culte et l'aimer comme nuls autres hommes pourraient l'aimer. Elle lui donna son avis sur la question, lui expliquant qu'il devrait peut-être s'allier à quelqu'un qui pourrait lui faire prendre conscience de la chose. Noam lui répondit alors: «J’y pense… Mais lorsqu’elle découvrira que j’ai osé en parlé… Elle ne me le pardonnera pas. Je lui ai fait une promesse… Je pourrais certainement faire une croix sur notre relation… » Elle ne répondit alors que:« Tu as peut-être raison...Peut-être devrais-tu réellement attendre qu'elle s'en rende compte elle-même.». Son portable sonna à nouveau, mais cette fois-ci elle le sortit de sa poche et en se rendant compte qu'il s'agissait de son employeur, elle décrocha. Après une longue discussion qui dura plus de 10 minutes, elle le rangea et dit à Noam, en riant: « Ben dis donc, faut croire qu'au travail on ne peut pas se passer de moi. Entre le patron qui veut que je rapplique à 14 heures et une collègue qui veut que je jette un coup d'oeil à son article, ça promet ...pour le ciné, on pourrait prendre la dernière séance, car je risque de finir tard?» .



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Noam E. Tanner
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MessageSujet: Re: It's nice to see you here...PV Noam   It's nice to see you here...PV Noam EmptyDim 3 Avr - 3:51



Lynn avait été son point d’ancrage bien des années plus tôt. Lorsqu’il manquait d’assurance, c’était chez cette boule d’énergie qu’il reprenait pied. Mais il faut bien l’admettre, depuis sa disparition il touche le fond. Il tente de se montrer fort mais intérieurement, il n’est plus le type résistant qu’il a été. Trop d’évènements se sont produits. Trop de souffrances accumulées. Mensonges et trahisons, c’est plus qu’il ne pouvait en supporter. Dans cette ville rien ne reste secret et bien souvent, il songe qu’il devrait éloigner Noaly et Charly de cet endroit. Parce qu’elle ne peut pas leur être bénéfique. Quand bien même, il y a passé des moments merveilleux. Aujourd’hui, il n’est plus un gamin et il a conscience que le passé qu’il traine pourra porter préjudice à sa fille un jour. Noam ne veut pas de ça. Il veut que sa fille puisse avoir une enfance normale avec ses deux parents. Bien que sur ce point, il se doit de reconnaitre que ça risque d’être plutôt complexe. Evoquez Lynn avec Lena ne lui est pas si douloureux. Les dernières heures qu’ont vécu sa jeune sœur, c’est le souvenir qu’il repousse le plus loin possible de son esprit. Il n’oubliera pas. Il ne peut pas. Dans la vie, il y a de ses moments qui reste indélébile, ancré dans contre esprit comme si l’on vous marquait au fer rouge. Leur dernière conversation, cette promesse qu’il n’a pu tenir. Noam se la reproche tous les jours. Deux années se sont écoulées et ça n’est pas comme s’il ne pouvait se racheter. Il avait fui et sombrer. De la pire manière qui soit. En abandonnant tout le monde sur son passage. Il ne demande pas à être pardonné. Parfois il aimerait que les gens puissent éprouver toutes les émotions qui l’ont traversé à cette période. Et honnêtement, il est pratiquement sûr que personne ne serait resté dans cette ville. Non. Pas avec de telles découvertes. La descente aux enfers n’a été que le début. Lorsqu’il a plongé tête la première dans les brumes d’alcool fort. Depuis, chaque jour est un supplice de résistance. Mais il se bat. Parce que Lynn lui foutrait des claques si jamais, il osait recommencer. Car Charly pourrait être là, si chacun tentait un minimum de partager leurs souffrances. Sauf que lorsqu’il entend dire Lena qu’elle aurait aimé avoir un grand frère comme lui. Il a ce triste sourire ironique. « Si y’a bien une personne qui représente mal le grand frère, c’est moi. » finit-t-il en la fixant. Il détourne les yeux et soupire légèrement. « J’ai fait de nombreuses conneries. Les Tanner… En apparence avec Lynn, on donnait cette image de la famille parfaite. C’était tout l’inverse. La seule chose positive qui en ressortait, c’était ma relation avec Lynn. Si elle n’avait pas été là, j’aurais tout envoyé baladé… » Et c’était peu dire. Personne n’était à sa place pour comprendre son mal être, ses disputes avec les Tanner. Ils étaient intransigeant et Noam n’avait eu que peu de liberté en vérité. Oh, il pouvait sortir. Là n’était pas le problème, mais niveau activité extra-scolaire. Il devait suivre les ordres. Tout ce qu’il a toujours détesté. Noam n’est et ne sera jamais meilleur que les autres. Peu seront capable de comprendre ce vécu difficile avec les Tanner. Lena peut être pas plus qu’une autre. Celles qui l’ont été, c’étaient ses mêmes personnes pour qui il donnerait sa vie. Charly avait reçu ses confidences une nuit après une dispute avec les Tanner. Et Lynn évidemment, qui lui apportait ce soutien inconditionnel dès qu’ils étaient tous les deux. L’un dans l’autre, ils étaient comme les doigts de la main. Mais Noam n’a jamais eu ce que Lynn avait. Un véritable lien biologique. Le découvrir à sa mort, c’était bien trop pour lui. Pour n’importe quel être humain. Alors oui, il semblait aller bien, plaisanter mais ça n’était que l’image d’un homme ravagé par un passé dont il ignorait encore tout, il y a de ça près de 3 ans. Et en trois ans, les choses changent. Et les gens aussi, mais pas forcément pour le meilleur.

Changer l’histoire, oui il le souhaiterait. Plus qu’on ne pourrait se l’imaginer. Noam a ses faiblesses. Elles sont cachées pour la plupart d’entre elles. Parler de Lynn ne lui est pas aussi insupportable car, il lui arrive encore très souvent de sentir sa présence autour de lui. Pourtant, il est incapable de mettre les pieds dans un cimetière. Enfin non. C’est faux. Il l’avait fait. Parce qu’en dépit qu’il n’ait été qu’un crétin et salaud de petit ami, il n’a jamais trompé Charly sur ses sentiments. Pour preuve, il était là, le jour des funérailles de son père. On ne peut pas dire qu’il ait marqué sa présence mais il espérait peut être que Charly s’apercevrait de quelque chose. Ça n’a pas été le cas. Pas un jour ne s’écoule sans qu’il ne se reproche de ne pas avoir été là alors qu’elle avait besoin de lui. A la disparition de Lynn puis de Caleb. Elle pouvait être en rogne après lui pour ça, et même refuser de lui pardonner son attitude depuis ses dernières années. Mais ce qu’elle fait actuellement, il n’est pas convaincu d’être fait pour supporter cette pression. Pas comme ça. Pas après tout ce qu’ils ont pu vivre ensemble. Pour lui, il y a une alternative. Noam croit sincèrement que s’il y a un Dieu quelque part, il ne lui enlèvera pas Charly. Car elle est l’unique part de bonté qui reste en lui. Aux mots de Lena, son regard se fixe sur Noaly. L’être le plus innocent et merveilleux qui arrive encore à lui redonner de l’espoir. « Aucune raison ne sera jamais valable à mes yeux. Nous ne sommes que des pions. Et en ce moment, je sais même pas où j’vais… Rien ne m’assure que demain, ma fille se tiendra près de moi. Je suis pas gentil… Tout le monde ici, te parlera de moi comme le type super gentil, prévenant, aimable, marrant parfois… Le frère de Lynn et petit ami de Charly… » Secoue-t-il la tête. « Moins de trois années ont suffi pour que j’comprenne que la vie n’était qu’une emmerdeuse qui prennait son pied qu’en foutant le bordel dans la vie des autres. Aujourd’hui, je vais peut-être bien… mais demain, j’pourrais tout aussi bien me retrouver dans un caniveau… » Elle avait tort de le voir comme ce type un peu gentil, voir lisse à son goût. Noam avait peut-être une fille mais ça ne faisait pas de lui un père exemplaire. Il essayait juste d’être un peu responsable et de lui transmettre l’amour qu’il éprouvait pour elle. Si Charly venait à fermer les yeux demain, il y avait fort à parier qu’il en faudrait peu pour que la garde de Noaly soit confiée à une autre personne. Il était alcoolique bordel ! Aucun juge ou personne responsable n’osera lui laisser la garde de sa fille. Encore plus si Charly en venait à disparaitre. Car ses amis, mieux que tout le monde s’apercevraient qu’il n’est plus et ne pourra plus jamais être le Noam qui fût leur ami. Il ne serait que l’ombre latente de lui-même. Une version tout aussi sombre que Blake. Voir pire, parce qu’en dépit de ses actes, il avait une moralité que Noam risquait bien de perdre lorsque Charly lui sera arraché.

Il en avait loupé. Beaucoup. Trois ça suffit largement à briser des vies. Charly, Noaly et la sienne, les sont-elles ? Il ne sait pas trop. Encore une question qui reste sans réponse. D’autres s’y ajoutent au fil des jours. Ses inquiétudes persistent depuis qu’il est retourné vivre dans son appartement. Il ne s’inquiète pas seulement pour sa fille, pour Charly mais pour elles ensemble. Il ne veut pas retrouver Charly inanimé dans la maison avec une enfant de deux ans complètement paniquée et terrifié. Il a déjà beaucoup trop merdé. Et malgré tous les gestes qu’il fait à l’égard de la jeune Evans, il a cette impression que rien ne compte. Leurs discussions ne concernent que Noaly. Leurs regards sont emplis de souffrances et pourtant, Noam reste convaincu que c’est encore uni qu’ils sont capables de soigner mutuellement leurs plaies. Parce qu’en dépit des évènements, Noaly est ce qui les rapproche. Elle est celle qui les a réunis et que l’un sans l’autre, Noam a toujours ressenti un vide oppressant. Mais visiblement, ça n’était pas la seule raison. Etre coupé de sa famille. Sa vraie famille. De Blake entre autre. C’est peut être l’élément qui a détruit tant de choses en lui. Il avait une véritable de famille. Un frère et une sœur de sang, puis Jonas comme demi-frère. Il faut dire que ça n’est pas simple à vivre pour lui. Autant vivre avec une sœur dont il ignore l’existence c’est compliqué, autant approcher un frère trop ressemblant sur certain point peut s’avérer frustrant, déconcertant et terrifiant. Parce que maintenant, il peut presque affirmer éprouver ce qu’à dû vivre Blake. Or, ce dernier n’avait été qu’un enfant. Alors que lui, il est un adulte mais ça n’entrave pas moins la douleur qui le déchire au quotidien. Un rictus traverse les traits de Noam. A croire qu’elle n’a jamais vu Blake de toute son existence. « Ensemble ?! Autant dire jamais ! » Hausse-t-il les épaules. « T’as pas idée de la terreur, de la souffrance, du défi et de cette rage qui m’habite dès l’instant où je croise les yeux de mon frère. Est-ce que je l’aime ? J’en sais foutrement rien mais il reste mon frère… mais ce que les Dewitt et Tanner ont fait. C’est exploser une famille entière. Qui pourrait sérieusement se remettre de ça ? Même si ma sœur accepte un jour de m’adresser la parole… l’éventualité qu’elle fasse table rase sur le passé, c’est pratiquement improbable… Quant aux Dewitt chaque mot qui franchiront leurs lèvres, ça ne résonnerait que comme une pluie de mensonges à mes oreilles. Comment tu peux te reconstruire après ça ? Comment tu peux donner ta confiance à un être humain ? » C’était de ses questions-là, dont il cherchait les réponses. Il ne remettra jamais sa confiance en ses amis. Les années ont forgés leur petit cercle. C’est sa famille à lui. Mais les autres, c’était difficile, presque impossible. Quant à Reese, Blake et Jonas, il avait beau tenté de se montrer optimiste, il était plus terrifié qu’il ne l’avait jamais été depuis son retour.

Les évènements nous changent. Noam le sait mieux que personne. Parfois on tombe très bas et on rebondit. Parfois on s’élève et on pourrait presque toucher la lune. Mais peu importe les évènements, ils ont forcément des conséquences si l’on va trop loin. A trop espérer, à trop désespérer. Noam comprend ce qu’elle veut dire. La perte de Lucas lui est encore trop insupportable. Tout comme lui, parle par moment à Lynn. Elle n’oubliera jamais. Chaque jour sera un combat avec un fantôme et souvenir. Mais chaque jour est un défi. Et chaque matin, Lynn et Noaly donnent la force à Noam de ne pas retomber dans l’alcool. Une force qu’il ne trouve plus dans les yeux de la jeune Evans. Et pourtant, dieu sait qu’il le voudrait plus que personne. Mais il veut croire qu’il suffira peut être d’un seul jour. Une simple rencontre. La vie est faite parfois de bonnes surprises mais il l’admet, ces derniers temps, il ne les collectionne pas. « Tu penses que je suis le même depuis que Lynn est partie ? On évolue tous Lena… On prend des décisions. On se force à avancer même si une partie de nous veut rester dans le passé. Parce que malgré tout, on veut vivre… Aucun homme que tu fréquenteras ne connaîtra la Lena que t’as été. Mais l’un d’eux trouvera peut être le chemin qui mènera jusqu’à cette partie encore inexplorée de ton cœur. Te fermer à l’amour, c’est la pire chose que tu pourrais faire… » Il le savait en connaissance de cause. La déchéance, il n’a pas oublié. Les conneries, il les a belles et bien faites. Et pourtant, c’est toujours à Charly que va son cœur. En sera-t-il toujours ainsi ? Leur histoire survivra-t-elle ? Lui veut le croire mais en voyant Lena si malheureuse, il se demande réellement si la vie n’est pas simplement une sal*pe déterminée à lui faire payer de sa vie, toutes ses erreurs du passé.

Pourtant, malgré ses souffrances, il parvient à décrocher à la jolie brune un sourire. Elle ne connait pas Hope Mills. Elle ne sait pas ce qu’elle renferme. Lena ignore tous des passes droits qu’il a réussi à se dégoter des années plus tôt. C’est sûr qu’avoir Lynn Tanner pour sœur, ça avait ses avantages. Et Noam aurait été un idiot de ne pas profiter de chaque occasion. Ça remarque sur les acteurs le fit doucement rire. Pour commenter, il ne voyait pas où se trouverait le problème. Quant aux voisins, il n’était pas vraiment sûr qu’il y en aurait à vrai dire. « Peut être que je devrais commencer à regretter cette invitation. » ironise-t-il avant de lui adresser un sourire en coin. « C’est pas le film ou les commentaires le plus important mais de ne pas être seul… » Et pour ça, il le savait mieux que tout le monde. Car ces dernières semaines, il l’avait été. Beaucoup trop souvent. A ressasser ses idées noires et à souffrir sans dire un seul mot. Parce qu’à chaque regard qu’il rencontrait, il avait cette impression de sombrer un peu plus dans l’obscurité qui entourait sa vie.

Le temps d’un moment avec Noaly, quelques rires et câlins, Noam était de retour après de la jeune Davis, qui avait trouvé du ravitaillement. Chose sur laquelle Noam ne cracherait pas. Bien souvent, on lui demandait comment il pouvait manger autant. Surtout qu’il n’était pas un habitué de la bonne nutrition. Il pouvait avaler hamburger sur hamburger sans que ça le rende malade. Finalement, Lena en arriva à parler de Charly et Noam se sentit mal à l’aise. La situation ne s’éclaircissait pas. Personne ne savait ce que la jeune Evans traversait et Noam ne voulait pas trahir le peu de confiance qu’elle avait en lui. Du moins si elle en avait encore. Pourtant, il ne perdait pas de vue cette idée qu’il devrait peut-être en parler à quelqu’un qui tient à la patronne du Bones. « Le problème avec elle… c’est que ça risque de ne jamais arriver. Mais je vais pas abandonner pour autant. Noaly mérite d’avoir sa mère au long de sa vie. Et Charly doit connaître sa fille… elles ont besoin l’une de l’autre… » Comme lui avait besoin de Charly sur bien des plans de sa vie. Car tout son équilibre reposait sur elle. Sa vie devenait bancale lorsqu’elle n’était pas là mais elle ne semblait même pas le réaliser ou ne voulait pas le voir. C’est finalement une sonnerie de portable qui les interrompt et elle lui demande si la dernière séance ne le dérange pas. Une lueur de malice traverse le visage du jeune Tanner. « T’auras qu’à m’envoyer un message dans la soirée. T’en fais pas pour la séance. T’auras jamais une meilleure vue que celle de ce soir. »




[hs : désolée d'avoir été aussi longue en temps... et pour la longueur du post Surprised ]
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